Bataille du Cap-Vert

La bataille du Cap-Vert est une bataille navale de la guerre de la Quatrième Coalition qui a lieu le au large du Cap-Vert. Une escadre de course française, sous le commandement du comte de Linois, rencontre une escadre britannique commandée par Sir John Borlase Warren.

Bataille du Cap-Vert
Informations générales
Date
Lieu Cap-Vert
Issue Victoire anglaise
Belligérants
Empire français Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Commandants
Charles de LinoisJohn Borlase Warren

Quatrième Coalition

Batailles

Expédition Linois dans l'océan Indien
Poulo Aura-Vizagapatam-Bataille du Cap-Vert

Coordonnées 26° 16′ nord, 29° 25′ ouest
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : Océan Atlantique

Les navires de l'amiral Linois, le Marengo et la Belle Poule, reviennent d'une campagne de guerre de course dans l'océan Indien.

Le à deux heures du matin, à la hauteur des îles du Cap-Vert, les escadres françaises et britanniques se repèrent mutuellement. Les signaux lumineux de l'escadre britannique permettent à Linois d'identifier des navires de guerre. Il décide alors de se rapprocher pour identifier le contact, s'attendant à être en présence d'un convoi escorté par quelques frégates. Vers trois heures, il devient clair pour les Français que les Britanniques ne cherchent pas à éviter le combat. À cinq heures, l'aube se lève et les Français identifient le HMS London (en), un trois-ponts de 98 canons, accompagné de 6 autres vaisseaux (notamment les Ramilles et Repulse (en) de 82 et le Foudroyant de 80), de 2 frégates (dont HMS Amazon de 48) et d'une corvette.

Le combat s'engage, les vaisseaux se rapprochant jusqu'à se toucher. Linois pense à une tentative d'abordage et fait remonter ses hommes sur le pont, mais le London s'éloigne et la canonnade reprend. Pendant ce temps, la Belle Poule se livre à un duel d'artillerie avec HMS Amazon. Le reste de l'escadre britannique se rapproche et vient soutenir le London.

Linois, blessé, est remplacé par Vrignaud, commandant du Marengo, lui-même bientôt blessé et remplacé par le capitaine de frégate Chasseriau.

À neuf heures et demie, après six heures de combat, le Marengo et la Belle Poule amènent leur pavillon. Parlant du Marengo, l'amiral Varrens déclare : « Voilà un vaisseau qui s'est montré digne du nom qu'il porte. » Le Marengo compte 60 tués et 82 blessés.

Source

Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, .

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