Bataille de Ramadi (2013-2015)

La deuxième bataille de Ramadi a lieu pendant la bataille d'al-Anbar, lors de la seconde guerre civile irakienne. Après un an et demi de combats, la ville de Ramadi est prise par l'État islamique et les rebelles sunnites.

Pour les articles homonymes, voir bataille de Ramadi.
Bataille de Ramadi

Informations générales
Date
(1 an, 4 mois et 17 jours)
Lieu Ramadi
Issue Victoire de l'État islamique
Belligérants
Irak
Coalition
État islamique
Révolutionnaires tribaux d'al-Anbar
Forces en présence

inconnues pour l'armée
18 000 policiers[1]


forces aériennes
inconnues
Pertes
inconnuesinconnues
500 à 800 morts[2],[3]
(du 15 au 17 mai 2015)

Seconde guerre civile irakienne

Coordonnées 33° 25′ 00″ nord, 43° 18′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak

Déroulement

Insurrection des tribus sunnites

Le 28, le député sunnite Ahmed al Alouani, est arrêté à Ramadi. Son frère et six de ses gardes du corps sont tués au cours de l'arrestation[4]. Après des mois de tensions avec le gouvernement irakien, des tribus sunnites s'insurgent et les affrontements éclatent le [5],[6],[7].

Selon la police irakienne, des hommes armés ouvrent le feu sur les forces spéciales lorsqu'elles tentent de pénétrer dans le nord de la ville de Ramadi. Au moins trois policiers sont tués et quatre véhicules sont détruits. Selon les hôpitaux, 10 autres corps sont conduits à la morgue ce jour-là. Pour protester contre ces violences, le cheikh Abdoul Malik al Saadi et plus de 40 députés sunnites du parlement irakien présentent leur démission[8]. Le 2 janvier, les insurgés prennent le contrôle de plusieurs secteurs de la ville[5]. Le 3 janvier, les combats se poursuivent entre les djihadistes et les forces de sécurité irakiennes alliées à des tribus locales. À Ramadi, contrairement à Falloujah, la plupart des milices tribales prennent le parti des forces gouvernementales[9]. Selon le ministère de l'Intérieur, au moins 71 djihadistes et 32 civils sont tués[5]. Selon un officier des milices Sahwa, 62 insurgés ont été tués, dont 46 à Ramadi et 16 à Khaldiya, située au sud de cette ville. Il affirme également que parmi les morts figure l'émir d'Al-Anbar Abou Abderrahmane al-Baghdadi[10].

Le 4 janvier, Falloujah est prise par les rebelles sunnites. La ville de Ramadi reste tenue par les forces gouvernementales mais les djihadistes sont toujours présents dans les quartiers de Malab, Adel et Bakr[11],[12],[13],[14].

Dans la nuit du 4 au 5 janvier, l'aviation irakienne effectue plusieurs bombardements sur Ramadi, 25 djihadistes de l'EIIL sont tués selon les autorités[15]. Le même jour, selon les déclarations anonymes de membres du gouvernement de la province d'Al-Anbar à l'Associated Press, 22 soldats, 12 civils et nombre inconnu d'insurgés ont été tués à Ramadi, on compte également 58 blessés[16].

Poursuite des combats

Dans la nuit du 6 au 7 janvier, l'armée irakienne lance un assaut pour reprendre l'ouest de Ramadi. Les combats durent de 23 heures à 6 heures du matin, mais les insurgés repoussent finalement les assaillants. Au moins 4 civils sont tués et 14 blessés[17]. Le 7, 25 insurgés sont tués par une frappe aérienne dans la ville selon le ministre de la Défense[17].

Le 8 janvier à Ramadi, deux miliciens sont tués et quatre autres blessés par un kamikaze[18].

Le 10 janvier, les combattants des tribus loyalistes et la police reprennent le contrôle des quartiers de Malaab et de Fursan. Selon Ahmed Abou-Risha, ancien chef des milices Sahwa, les djihadistes ne contrôlent plus que 10 % de la ville. D'après un médecin, au moins deux civils ont été tués, quatre civils et huit insurgés sont également blessés[19],[20].

Mais le 14 janvier, les djihadistes regagnent du terrain, les deux quartiers conquis les jours précédents par les loyalistes sont repris par rebelles. Ces derniers poursuivent leur avance et contrôlent six quartiers du sud et du centre de la ville. Selon un médecin du principal hôpital de Ramadi, au moins deux policiers sont tués et cinq blessés[21].

Le soir du 16 janvier, trois miliciens loyalistes sont tués par un kamikaze. Quelques heures plus tard, des bombardements font trois morts dans cette même ville[22],[23].

Le 1er février, l'armée irakienne lance une offensive à Ramadi, selon Ahmed Abou-Risha 35 inurgés sont tués[24]. Le 3, l'armée irakienne affirme avoir repris plusieurs quartiers et selon elle, 57 rebelles ont été tués à Al-Anbar, la plupart dans la banlieue de Ramadi[25],[26],[27]. Le colonel de police Hamid Shandukh déclare à l'AFP que 400 bombes ont été désamorcées dans la ville, dont plusieurs dizaines cachées dans des maisons[28].

Selon le gouvernement irakien, 52 insurgés sont tués à Ramadi lors de combats livrés le 3 et le 4 mars[29]. Au cours du mois de mars, la ville de Ramadi est presque complètement reprise par les forces gouvernementales.

Le 20 mars, une vingtaine de soldats d'élite des forces de sécurités irakiennes pénètrent dans un bâtiment piégé par des charges explosives. L'explosion fait 14 morts dans les rangs des militaires[30].

Le 11 avril, six hommes appartenant probablement à l'EIIL sont tués par des soldats d'après une source de la police provinciale[31]. Le 16, deux kamikazes se font exploser à deux entrées de bâtiments officiels, tuant trois soldats, un policier et un civil et faisant environ 12 blessés[32],[33]. Le 25, quatre hommes de l'EIIL sont tués à l'ouest de Ramadi selon un officier de la police irakienne[34].

Le 7 juin, un commando de 30 à 40 djihadistes de l'EIIL s'empare de l'université de Ramadi après avoir tué des gardes et fait sauter un pont. Plusieurs centaines d'étudiants et de membres du personnel sont pris en otages par les assaillants. Peu après les forces spéciales irakiennes lancent l'assaut. À la fin de la journée, le ministère de l’Intérieur annonce que « tous les étudiants pris en otages ont été libérés »[35],[36],[37].

Le 11 juillet, les rebelles sunnites lancent une offensive. Des combats ont lieu à l'ouest de la ville, les insurgés s'emparent d'un poste de police et en font exploser un autre. 11 policiers sont tués et 24 blessés selon les déclarations à l'AFP, d'un officier et d'un médecin[38].

Prise de Ramadi par l'État islamique

Le 21 novembre 2014, l'État islamique lance une importante offensive sur Ramadi, qui est attaquée de tous les côtés. Les djihadistes parviennent à entrer dans la ville par son côté est[39],[40]. Rapidement, ils s'emparent de 30 % de la ville[41] et progressent jusqu'à son centre, où les combats se poursuivent près du siège du gouvernement provincial[42]. Le soir du 26 novembre, un assaut des forces djihadistes sur le siège du gouvernement est repoussé par les troupes gouvernementales et les tribus loyalistes, soutenues par l'aviation des coalisés qui effectuent dix frappes[43]. Le 29, les combats se poursuivent dans les quartiers Mouallimine et El-Bakr, et aux abords du quartier d'Al-Hoz, tenu par l'EI[44].

Le 11 mars 2015, sept véhicules kamikazes lancent une attaque-suicide à Ramadi, faisant au moins 13 morts et 30 blessés. L'attaque est suivie d'un assaut des groupes djihadistes qui gagnent du terrain[45],[46],[47].

Le 10 avril, l'État islamique lance une offensive et s'empare de deux quartiers des faubourgs nord de Ramadi. Les lignes irakiennes sont enfoncées et le chef du conseil provincial de l'Anbar réclame d'urgence des renforts. Les djihadistes détruisent également le pont reliant Ramadi et Albou Faradj[48].

Le 15 avril, l'EI s'empare des villages d'Albou Ghanim, Soufiyah, Albu Mahal et Albou Souda à l'est de Ramadi[49],[50],[51]. L'armée irakienne lance également une offensive pour tenter de secourir la ville, les combats provoquent l'exode d'au moins 90 000 personnes[52],[53]. Du 20 au 27 avril, la police de Ramadi perd 30 hommes tués et 100 blessés, et selon al Jazeera, environ 100 soldats sont tués dans une attaque près du barrage de Tharthar — ce que le ministre de la Défense Khalid al-Obeidi dément, il reconnaît cependant que deux haut gradés de l'armée irakienne et onze soldats sont morts le 24 avril dans un attentat à l'est de Ramadi[54],[55].

Début mai, les familles de miliciens sunnites anti-EI fuient la province et pour tenter de se réfugier à Bagdad, mais le gouvernement irakien refuse de les laisser entrer dans la capitale[56]. Le 14 mai, Abou Bakr al-Baghdadi déclare dans un message audio que la « porte de la repentance est ouverte », il promet le pardon aux miliciens, militaires et policiers sunnites qui déposeront les armes et encourage les familles sunnites refoulées à Bagdad à revenir à Anbar. Ces déclarations semblent avoir eu un écho chez les combattants sunnites anti-EI, abandonnés par le gouvernement central et démoralisés[57],[58].

Le lendemain de ce message audio, l'État islamique reprend son offensive sur Ramadi. Le 15 mai, il s'empare du principal complexe gouvernemental de Ramadi, après avoir notamment engagé plus de six véhicules suicides, les djihadistes contrôlent alors presque toute la ville[59],[60],[61]. Mal soutenues par le gouvernement irakien qui refuse de les armer, les milices sunnites anti-EI finissent par battre en retraite après de long mois de combats[62]. Le 17 mai, la ville de Ramadi tombe entièrement aux mains de l'État islamique, au terme d'affrontements très violents. Selon le porte-parole du gouverneur de la province d'al-Anbar, plus de 500 militaires et civils sont morts en 48 heures[2],[63]. (Le bilan serait ensuite monté à au moins 800 morts)[3]. Plus de 55 000 civils fuient également la ville[64],[65].

La province d'al-Anbar est alors presque totalement tenue par l'État islamique. Les forces irakiennes ne contrôlent alors plus que les villes de Haditha et Aamriyat Falloujah, ainsi que les bases militaires de Habaniyeh et de Baghdadi[66].

Le comportement de l'armée irakienne est fortement critiqué le 24 mai par Ashton Carter, le secrétaire à la Défense des États-Unis, qui déclare que « Ce qui est arrivé apparemment c’est que les forces irakiennes n’ont pas montré de volonté de se battre. (...) Nous avons un problème avec la volonté des Irakiens de combattre l’EI et de se défendre ». Il précise que les soldats irakiens « n’étaient pas en nombre insuffisant, ils dépassaient largement en nombre les forces opposées, et ils ne sont pas parvenus à se battre. Ils se sont retirés de la zone »[67].

Liens externes

Vidéographies

Analyses

Articles

Notes et références

  1. Hélène Sallon, « Ramadi, ville martyre puis abandonnée », Le Monde, (lire en ligne)
  2. L'Obs avec AFP, « L'EI s'empare de Ramadi en Irak, mais recule près de Palmyre en Syrie »,
  3. Boris Manenti, « CARTES. L'implacable progression de l'Etat islamique en Irak et en Syrie », L'Obs,
  4. Feurat Alani, « Al-Qaida contrôle-t-il Fallouja ? - L'Irak dans la guerre », Orient XXI, (consulté le )
  5. AFP, « L'Irak en ordre de bataille pour reprendre Fallouja », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Irak: les violences se propagent autour de Fallouja », RFI, (consulté le )
  7. « Violences meurtrières en Irak après la destruction d’un camp de protestataires », RFI, (consulté le )
  8. Reuters, « Démantèlement d'un camp sunnite en Irak, 13 morts »
  9. Reuters, « Offensive de l'armée irakienne dans la province d'Anbar »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  10. L'Obs avec AFP, « Irak: 62 combattants d'Al-Qaïda tués dans la région de Ramadi », Le Nouvel Observateur,
  11. « Irak: 55 "combattants d'Al-Qaïda" tués », L'Express, (consulté le )
  12. « Irak: 8 soldats tués dans les combats dans la province d’Al-Anbar », Le Soir (consulté le )
  13. « La ville de Falloujah aux mains d'Al-Qaïda », Le Nouvelliste, (consulté le )
  14. « Irak : la ville de Faloudja tombe aux mains d'al-Qaida », Le Figaro, (consulté le )
  15. « Irak: le pouvoir prêt à en découdre avec les «terroristes» à Fallouja », RFI, (consulté le )
  16. (en) Qassim Abdul-Zahra, « Fighting between Iraqi troops, al-Qaida kills 34 », The Daily Star, (consulté le )
  17. L'Obs avec AFP, « Irak: l'armée attend avant d'attaquer les jihadistes à Fallouja », L'Obs, (lire en ligne).
  18. L'Obs avec AFP, « Irak: 13.000 familles ont fui Fallouja, sous le contrôle de jihadistes », .
  19. « Irak : tribus et police reprennent des quartiers de Ramadi des mains d'Al-Qaida », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Irak: deux quartiers de Ramadi repris à Al-Qaïda », La Presse, (consulté le ).
  21. « Irak: plus de 40 morts en 24 heures », Arcinfo, (consulté le ).
  22. L'Obs avec AFP, « Irak: assaut de l'armée contre un camp d'insurgés à Al-Anbar »,
  23. AFP, « Irak: assaut des forces de sécurité contre les insurgés à Al-Anbar », Libération, (lire en ligne).
  24. « Irak: l'armée tue 50 rebelles dans des raids », La Presse, (consulté le )
  25. « Les forces irakiennes progressent dans Ramadi, 7 morts dans des violences », L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  26. Reuters, « L'armée irakienne tue 57 activistes dans la province d'Anbar »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  27. AFP, « Irak: intenses combats pour reprendre des quartiers de Ramadi »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
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  60. « En Irak, les djihadistes du groupe État islamique s'emparent du principal QG gouvernemental de Ramadi, métropole stratégique à l'ouest de Bagdad », L'Obs,
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  62. (fr) [vidéo] France 24 : La prise de Ramadi par l’État islamique (EI), est-ce vraiment une surprise ? - IRAK
  63. « Irak: pourquoi Ramadi est tombée aux mains du groupe État islamique »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), RFI
  64. Le Figaro avec AFP, « Irak: 55.000 personnes ont fui Ramadi », (consulté le )
  65. « Irak: après la perte de Ramadi, le Pentagone accuse l'armée irakienne »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), RFI
  66. Wassim Nasr, twitter.
  67. AFP, « Les États-Unis doutent de la «volonté» de l’Irak de combattre l’EI »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
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