Bataille de Dimbos

La bataille de Dimbos[1],[2] s'est déroulée en 1303 entre l'armée ottomane dirigée par Osman Ier et l'armée byzantine dirigée par Progonos Sgouros et Andronic II Paléologue[3].

Bataille de Dimbos
Osman menant ses hommes à la bataille.
Informations générales
Date 1303
Lieu Dimbos, Yenişehir
Issue Victoire ottomane
Belligérants
Empire byzantin Empire ottoman
Commandants
Andronic II Paléologue
Progonos Sgouros
Osman Ier
Forces en présence
InconnusInconnus
Pertes
Lourdes pertesLourdes pertes

Guerre entre les Ottomans et l'empire byzantin

Batailles

Contexte

Après la victoire de la bataille de Bapheus en 1302, les gazis turcs de toutes les parties de l’Anatolie ont commencé à attaquer les territoires byzantins. L’empereur byzantin Andronic II Paléologue tenta de former une alliance avec les Mongols ilkhanides contre la menace ottomane. À défaut d’obtenir les frontières, mais l'alliance a échoué, il décida d’attaquer les Ottomans avec sa propre armée.

Bataille

La bataille n’est connue que par des traditions ultérieures qui incluent des éléments semi-légendaires, et reflète donc probablement plus de tradition folklorique que les événements historiques réels. Selon Théodore Spandounes, « Dimbos » (en grec) ou « Dinboz » (dérivé de din bozmak, « changement de foi ») a été la première ville byzantine à tomber aux Ottomans. Le chroniqueur du XVe siècle Aşıkpaşazade, s’est inspiré d’une autre bataille près de Koyunhisar (bataille de Bapheus) d’autres chroniques et les a déplacés dans les environs de Dimbos pour former son récit de la « bataille de Dinboz »[1],[2].

L’armée anatolienne de l’Empire byzantin était composée des forces de garnisons locales comme Adranos (Orhaneli moderne), Bidnos, Kestel (village moderne Erdoğan) et Kete (village moderne d’Ürünlü)[4]. En 1303, l’armée byzantine avança vers Yenişehir commandé par Progonos Sgouros, une importante ville ottomane au nord-est de Bursa. Osman les ai battus près de la passe de Dimbos sur le chemin de Yenişehir. Au cours de la bataille, les deux camps ont subi de lourdes pertes[3]. Les gouverneurs de Kestel et de Dimbos furent parmi les pertes[3],[5].

Après la bataille

Le gouverneur de Kestel tenta de s’échapper du fort voisin de Lopardion (Uluabat moderne). Mais Osman l’arrêta et l’exécutèrent plus tard devant le fort; le fort s’est par la suite rendu.

Voir aussi

Références

  1. Donald Nicol, Theodore Spandounes: On the origin of the Ottoman emperors. Cambridge University Press 1997, p. 10
  2. Colin Imber, "The Legend of Osman Gazi" in Elizabeth A. Zachariadou (ed.), The Ottoman Emirate (1300-1389). Halcyon Days in Crete, A Symposium Held in Rethymnon. 1994, (ISBN 960-7309-58-8), p. 72
  3. Halil İnalcık, "The Struggle Between Osman Gazi and The Byzantines For Nicaea", Isıl Akbaygil, Halil İnalcık, Oktay Aslanapa (ed.), İznik: Throughout History, Türkiye İş Bankası Kültür Yayınları, (ISBN 975-458-431-1), 2003
  4. Halil İnalcık: Kuruluş Dönemi Osmanlı Sultanları, Türk Diyanet Vakfı, İstanbul, 2010, (ISBN 978-605-55-8606-5), pp.36-38.
  5. Studies in Ottoman history in honour of Professor V. L. Ménage Isis Press 1994, p. 205

Liens externes

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