Basta !

Basta ! est un média tout en ligne indépendant, lancé en France en 2008, traitant de l’actualité économique, sociale et environnementale.


Adresse www.bastamag.net
Type de site Actualité
Langue Français
Siège social Montreuil (Seine-Saint-Denis)
France
Propriétaire Association Alter-médias
Lancement 2009
État actuel Actif

Histoire

Le site est édité depuis par l’association Alter-médias, également éditrice du Portail des médias libres[1]. Il se classe politiquement à gauche[2] et a été cofondé par Eros Sana, ancien porte-parole de José Bové[3].

L'Observatoire des multinationales, lancé en 2013 par Alter-médias[4], fait partie, selon le journaliste du Monde Adrien de Tricornot, des sites « poil à gratter » qui « permettent de prendre du recul sur la communication très maîtrisée des grands groupes, de mieux mesurer l'impact de leurs activités et, éventuellement, de les interpeller sur leurs responsabilités »[5].

Le quotidien Libération le qualifie de « site d'extrême gauche »[6]. Le fondateur et rédacteur en chef du média Ivan du Roy précise que les enquêtes de lectorat de Basta!/Bastamag le situent entre la gauche radicale et des positions plus centristes[7]. Basta ! publie notamment des articles en rapport avec l'altermondialisme[8], l'anticapitalisme[9], l'écologie[10] et le féminisme[11].

Audience

En , le site Alexa Internet référence 1 012 sites web pointant vers le site web Bastamag.net, et le classe 2 850e parmi les sites français, toujours selon Alexa Internet, 89 % de la part d'audience se fait en France et 3,2 % en Belgique[12].

Poursuites judiciaires

En 2013, Julien Lusson, directeur de publication, et trois journalistes (Ivan du Roy, Agnès Rousseaux et Nadia Djabali) sont mis en examen à la suite de la plainte pour diffamation du groupe Bolloré concernant la publication d'un article de synthèse sur l'accaparement des terres par ce groupe[13],[14], avant d'être relaxés par la Cour de cassation en 2018[15]. L'article se fonde sur les enquêtes de plusieurs ONG et think tanks, comme le Oakland Institute, l'association Survie, ou encore l'ONU[16]. « Plusieurs passages, dont ceux où le groupe Bolloré est cité, sont incriminés. Il est le seul des grands groupes français mentionnés dans l’article à avoir engagé des poursuites », précise Basta ! Pierre Haski, directeur de publication du site Rue89, est également mis en examen, pour avoir signalé l’article dans la « vigie » de Rue89 (revue de presse signalant « le meilleur du Web »). D’autres responsables de blogs et de sites pourraient également être visés par la procédure pour avoir reproduit ou relayé l’article[16].

Notes et références

Annexes

Lien externe

  • Portail d’Internet
  • Portail des médias
  • Portail de l’altermondialisme
  • Portail de la Seine-Saint-Denis
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