Barbières

Barbières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Barbières

La mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Bernard Previeu
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26023
Démographie
Gentilé Barbiérois, Barbiéroises
Population
municipale
1 090 hab. (2018 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 57′ 26″ nord, 5° 08′ 29″ est
Altitude Min. 389 m
Max. 1 322 m
Superficie 14,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Barbières
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Barbières
Géolocalisation sur la carte : France
Barbières
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Barbières

    Ses habitants sont dénommés les Barbiérois.

    Géographie

    Localisation

    Barbières est située à 12 km de Romans-sur-Isère, à 18 km de Valence. Le village est situé au pied du massif du Vercors vers le col de Tourniol, vue panoramique sur les vallées du Rhône et de l'Isère.

    Hydrographie

    La commune de Barbières est arrosée par :

    • la rivière la Barberolle qui prend sa source sur la commune[1],[2] ;
    • le ruisseau des Marais, affluent de la Barberolle[1] ;
    • le ruisseau du Ranc ; affluent du ruisseau des Marais[1] ;
    • le torrent des Riveure, affluent de la Barberolle[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Barbières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), prairies (19,5 %), terres arables (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Attestations

    • 1046 : Barberia (cartulaire de Romans, 139)[10] / étudié par Ernest Nègre[11].
    • XIIe siècle : mention du mandement : Mandamentum de Barbera (cartulaire de Romans, 274)[10].
    • 1260 : Castrum de Barbeira (De l'usage des fiefs, II, 118)[10].
    • 1442 : Castrum Barberie (choix de docum., 272)[10].
    • 1459 : Barbeyra (archives de la Drôme, E 2140)[10].
    • 1891 : Barbières, commune du canton de Bourg-de-Péage[10].

    Étymologie

    Ce toponyme serait issu d'un anthroponyme romain Barbarius[11].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Les seigneuries[10] :

    • Le mandement de Barbières comprenait la partie basse de la commune de ce nom. Il relevait des comtes de Valentinois.
    • Le mandement de Pellafol comprenait la partie haute. Il relevait des évêques de Valence.
    • Au moins depuis le XIIIe siècle : les deux mandements auront toujours les mêmes seigneurs.
    • 1295 : les Barnard.
    • Les Sassenages (par héritage).
    • 1338 : donné aux Rochefort.
    • 1349 : les Beaumont (par héritage).
    • 1609 : les Frères.
    • Les (du) Sozey de la Croix.

    Les paroisses :

    • Mandement de Barbières : paroisse de Fiancayes[réf. nécessaire].
    • Mandement de Pellafol : paroisse Saint-Martin de Cerne[réf. nécessaire].
    • Les deux églises étaient situées en dehors du territoire de la commune actuelle et sont aujourd'hui disparues. Une première église paroissiale a été bâtie au XVIIe siècle au centre du village (aujourd'hui Poste-Maison des arts). Elle sera remplacée à la fin du XIXe siècle par l'église Saint-Sébastien, située à l'entrée du village[12].

    XVIe siècle : Antoine de Beaumont, seigneur de Barbières, se distingua pendant les guerres de religion, sous le nom de « Capitaine Barbières »[13], dans les rangs catholiques. Il était le cousin de François de Beaumont, le célèbre et sinistre baron des Adrets qui a mis sa violence, successivement, au service des deux camps[réf. nécessaire].

    1689 (démographie) : 90 chefs de famille[10].

    1789 (démographie) : 122 chefs de famille[10].

    Avant 1790, Barbières était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest, formant une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au prieur de Cerne (cf. la commune de Charpey)[10].

    De la Révolution à nos jours

    La « Vierge du Voeu » de Barbières

    En 1790, Barbières fait partie du canton de Rochefort-Samson, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui du Bourg-de-Péage[10].

    1944 (religion catholique) : les « Vierges du Vœu du 15 août 1944 » dans la Drôme. Barbières fait partie des communes qui installent l'une de ces statuettes[14].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze.

    À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de quatre adjoints et de dix conseillers municipaux[15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1928 1965 Jules Seyve    
    mars 1965 1995 Valéry Invernizzi DVD  
    1995 2010 Michel Bénistant    
    novembre 2010 2014 Michel Alloix    
    2014 En cours Michel Romain[15] SE Retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2018, la commune comptait 1 090 habitants[Note 3], en augmentation de 12,49 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    618585746561653626639606632
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    562529502518570540478450440
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    444476422333370370352354372
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    421507534610583647710719961
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0591 090-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : dernier dimanche de juillet / Fête communale : 11 novembre[13].

    Sports

    Économie

    En 1992 : pâturages, céréales, bovins[13].

    • Foires : 25 avril et 18 octobre[13].

    Tourisme

    • Défilé vers le col de Tourniol (vue sur la plaine)[13].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vieux village pittoresque[13].
    • Château de Pellafol (ruines)[13] avec donjon pentagonal[réf. nécessaire].
    • Église du XIXe siècle[13].

    Héraldique, logotype et devise

    Barbières possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. « "Cours d'eau de la Barberolle" », sur SANDRE (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 19.
    11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1, page 619, (id).
    12. Jean-François Duvic, Gens de la Raye, auto-éd., .
    13. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Barbières.
    14. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
    15. « 26300 BARBIERES », sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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