Barbara Rosenkranz

Barbara Rosenkranz, née le à Salzbourg, est une femme politique autrichienne.

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Biographie

Elle suit des études d'histoire et de philosophie à l'université de Vienne mais elle ne les termine pas.

Elle est mariée avec l'homme politique Horst Rosenkranz avec lequel elle a eu dix enfants : six filles et quatre fils[1],[2]. Athée et farouchement anti-catholique[réf. souhaitée], elle n'a fait baptiser aucun de ses enfants[3]. Son époux est engagé au sein de la mouvance néonazie[4].

De 2002 à 2008, elle est députée au Conseil national autrichien.

Candidate du Parti de la liberté d'Autriche à l'élection présidentielle du , elle est battue par Heinz Fischer en n'obtenant que 15,6 % des voix. Elle était soutenue par le Kronen Zeitung, le quotidien le plus lu du pays[4].

Barbara Rosenkranz s'est prononcée en faveur de la révocation des lois qui interdisent la discussion ouverte sur le régime nazi tout en évoquant la liberté d'expression[5]. En outre, elle considère le féminisme comme un chemin détourné (ou « mauvais chemin », en allemand : « Irrweg »)[6] et, selon elle, le féminisme montre des « traits agressifs »[7]. Elle prône la fin des accords de Schengen et le renforcement des contrôles aux frontières[8].

Références

  1. (de) « FPÖ: Ikone der Rechten », profil, 5 novembre 2007.
  2. (de) « Hausfrau im Kampf gegen Ausländer », Der Standard, 5 février 2008.
  3. « Barbara Rosenkranz, dirigeante de l'extrême droite autrichienne, cultive l'ambiguïté sur le nazisme », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  4. « Rosenkranz : la candidate qui fait peur à l'Autriche », sur Le Figaro,
  5. (de) « Rosenkranz für Aufhebung des NS-Verbotsgesetzes », Die Presse, 3 mars 2010, 7 h, en cache.
  6. (de) « Barbara Rosenkranz: "Der Feminismus ist ein Irrweg" » Barbara Rosenkranz : « Le féminisme est un mauvais chemin » »).
  7. (de) « Rosenkranz wird "ausreichend unterstützt" » Rosenkranz est soutenue suffisamment »).
  8. « La fachonista », Les dossiers du Canard enchaîné - Les dégâts de la Marine, n°120, juillet 2011, pages 78-79.
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