Bailly-le-Franc

Bailly-le-Franc est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bailly.

Bailly-le-Franc

Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Michel Bourgoin
2020-2026
Code postal 10330
Code commune 10026
Démographie
Population
municipale
36 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 26″ nord, 4° 39′ 18″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 135 m
Superficie km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bailly-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : Aube
Bailly-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : France
Bailly-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : France
Bailly-le-Franc

    Géographie

    Le cadastre de 1842 cite au territoire : les bois et étangs de Bailly, le Barreau de la Hore, chapelle, enclos de Coussy et la Maison du Patis.

    Toponymie

    L'adjonction de le franc viendrait d'un acte de Henri Ier, comte de Troyes qui en 1175 déclarait libre les hommes demeurant ad Novam Villam et se trouvant entre Droyes et Joncreuil.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bailly-le-Franc
    Joncreuil Outines Droyes
    Lentilles Puellemontier

    Urbanisme

    Typologie

    Bailly-le-Franc est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,3 %), terres arables (31,7 %), forêts (29,2 %), zones humides intérieures (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le village est cité en 1252 comme appartenant à la chastellenie de Rosnay, c'était peut-être Raoul de Tourotte en 1275 en tout cas c'était les mêmes que ceux du Châtelier jusqu'en 1366. Le dernier seigneur était Gilles II Jacquinot aussi seigneur de Joncreuil.

    En 1789, Bailly dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne (devenue Chalons-en-Champagne), de l'élection de Vitry et du bailliage de Chaumont.

    Barreau de la Hore

    C'est un étang aussi sur Lentilles et Puellemoutier, la limite du département passe en son centre. Il est cité comme fait nouvellement un estang, par nous (Jean de Lancastre, sire de Beaufort), et par nostre gent, ou lieu cum dit la Hort ainsi qu'une maison le 4 octobre 1312 [8]. L'étang est mesuré pour 300 arpents d'eau en 1503 et avait deux maisons, une en queue et une à Lentilles.

    Bois et étangs de Bailly

    Le 7 décembre 1619 ils étaient réunis au fief de la Guépiere qui étaient la possession de Laurent Daultruy, bourgeois de Troyes.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Michel Bourgoin[9] UDI Retraité agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 36 habitants[Note 2], en diminution de 5,26 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    140135126130158165178172174
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    150162150172162161155154170
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    15515014810810889998986
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    706544393235323231
    2013 2018 - - - - - - -
    3836-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er d'or à l'épée franque renversée d'azur et garnie de gueules, au 2e de gueules au coq d'argent crêté, barbé, becqué et membré d'or; le tout sommé d'un chef d'azur à une bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or.
    Détails
    L'épée franque évoque le nom de la commune, le coq est repris des armes de la famille de L'Hôpital, le chef est aux armes de la Champagne.
    Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité le 1er février 2016.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Archives départementales de la Haute-Marne, La chapelle aux planches, deuxième liasse, troisième partie.
    9. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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