Avocat (fruit)

L'avocat est le fruit de l'avocatier (Persea americana), un arbre de la famille des Lauraceae, originaire du Mexique. Il en existe trois grandes variétés. La variété la plus populaire est l'avocat Hass.

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Avocat mûr et sa section.

Le mot « avocat » provient de l'espagnol aguacate, lui-même dérivé du mot de langue nahuatl ahuacatl qui signifie « testicule », par analogie à la forme de cet organe[1].

C'est un fruit climactérique particulier : sa maturation est associée à la production d'éthylène.

Le Mexique est le premier producteur mondial de ce fruit (à lui seul 30 % de la production mondiale), ainsi que le premier exportateur et le premier consommateur.

Fruit sur l'arbre.

Description

Schéma d'une graine d'avocat.
Inflorescence d'avocatier.
Grappe d'avocats exceptionnellement chargée.

L'avocat est une grosse baie à un seul pépin.

Les fruits des variétés les plus couramment commercialisées ont la taille d'un gros citron (150 à 250 g), mais il existe aussi des variétés plus grosses (plus de 1 kg) ou miniatures : avocats-cornichons.

Alors que les inflorescences comptent chacune un grand nombre de fleurs, généralement un seul fruit ou seulement quelques-uns se développent sur chacune. Des grappes bien fournies sont exceptionnelles. L'avocat est relié à la branche par un pédoncule plus ou moins long, formé en fait de l'axe de l'inflorescence, élagué de tous les autres pédoncules floraux. Il est sexué et devra être fécondé par un arbre mâle.

Il existe plus d'une dizaine de variétés d'avocats couramment commercialisées, dont la Fuerte, à la forme d'une poire de peau fine et brillante, et la Hass, à la peau noire et rugueuse, qui sont les plus consommées en France.

Le fruit grossit sur l'arbre, où il peut rester plusieurs mois, mais il ne mûrit qu'une fois cueilli (fruits climactériques). Dans le magasin, un avocat dur est donc signe de fraîcheur et non d'une cueillette anticipée. Il a voyagé vite et il n'a pas passé de temps dans un bain d'éthylène[2]. Son mûrissement peut être accéléré en l'entourant d'une couronne d'autres fruits, comme les bananes qui produisent naturellement de l'éthylène. On peut aussi le laisser mûrir à température ambiante, au lieu de le mettre au réfrigérateur.

Sa couleur varie de vert à vert-brun et il renferme une graine. Sa grosseur évoque celle d'un noyau, alors qu'elle est en réalité biologiquement un pépin. La chair de l'avocat est très grasse.

L'avocat est originaire du Mexique, où il était déjà consommé par les Mésoaméricains il y a 8 000 ans. Importé en Europe par les Espagnols au XVIIe siècle, il a fallu trois cents ans pour qu'il trouve place dans la gastronomie française. En Europe, il était considéré comme un produit de luxe, mais en Amérique, où il était extrêmement courant, on le qualifiait souvent de « beurre du pauvre ». Aujourd'hui, les avocats que l'on trouve sur les étals de France proviennent principalement des Antilles, d'Afrique, d'Australie, d'Israël et d'Espagne, mais aussi de Corse, où l'on recense plusieurs plantations d'avocatiers.

Variétés

Pour le botaniste, il y a trois principales races ou groupes d'avocats : mexicain, guatémaltèque et antillais nommés d'après les régions d’origine de leurs culture[3].

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Avocats.
  • Hass[4] : petit fruit à peau épaisse, assez rigide, granuleuse de couleur brun à violacé, à maturité. Sa chair blonde est assez ferme et bien parfumée. Origine : Pérou, Chili, Espagne, Mexique, Israël.
  • Fuerte[4] : en forme typique de poire, à peau fine et mate, de couleur vert sombre. Sa pulpe onctueuse, vert tendre possède une saveur prononcée. Origine : Pérou, Espagne, Israël.
  • Ettinger : c'est l'avocat à la forme la plus allongée, avec une peau fine lisse, vert tendre et une pulpe de saveur très délicate. Origine : Afrique du Sud, Israël.
  • Nabal : presque rond, à peau lisse, vert sombre, veinée de noir. Sa chair ferme et très colorée supporte bien la cuisson. Origine : Israël.
  • Lula : gros avocat renflé à la base, à peau vernissée et vert jaune. Origine : Antilles.
  • Boulittre : petite espèce d'avocat à forme de poire. Elle est très peu répandue à cause de ses conditions de pousse particulières. Origine : Mozambique.

Les variétés mexicaines suivantes sont les plus rustiques et peuvent résister à des températures de −7 °C : Clifton, Duke, Ganter, Gottfried, Ignacio, Mayo, Mexicola, Mexicola grande, Northrop, Puebla, Stewart, Teague, Topa Topa, Walter Hole, Zutano.

Histoire

Des avocats de la variété criollo d'Oaxaca, la forme ancestrale des variétés actuelles.

L'avocat est peut-être originaire de la vallée de Tehuacán[5], dans l'État mexicain de Puebla[6], bien que des fossiles suggèrent que des espèces similaires étaient bien plus répandues il y a plusieurs millions d'années. Il existe cependant des preuves de trois domestications distinctes de l'avocat, produisant les races naturelles actuellement reconnues : mexicaine (aoacatl), guatemaltèque (quilaoacatl) et caraïbe (tlacacolaocatl)[7],[8]. Les races mexicaines et guatématèques sont originaires des hauts plateaux de ces pays, tandis que la race caraïbe est une variété de plaine répandue au Guatemala, Costa Rica, Colombie, Équateur et Pérou[7], grâce à l'activité humaine avant même l'arrivée des Européens[8]. Ces trois races naturelles étaient probablement déjà en contact dans l'Amérique précolombienne et sont décrites dans le Codex de Florence[8].

Les premiers habitants de ces régions vivaient dans des campements temporaires dans des zones humides et se nourrissaient d'avocats, de piments, de mollusques, de squales, d'oiseaux et d'otaries[9]. La plus ancienne fosse à avocats découverte se trouve dans la grotte de Coxcatlan (en) et date d'il y a 9 000 à 10 000 ans[5],[8]. D'autres grottes de la vallée de Tehuacán d'époque comparable offrent aussi des traces de la présence d'avocats[5]. On en trouve ensuite au Pérou sur les sites de la civilisation de Caral au Pérou il y a au moins 3 200 ans et à Caballo Muerto (en) il y a environ 3 800 à 4 500 ans[5].

La variété sauvage, appelée criollo, est petite, avec une peau noire et un gros noyau[10]. Elle a probablement coévolué avec la mégafaune aujourd'hui éteinte[11]. L'avocatier a aussi une longue histoire de culture en Amérique centrale et du Sud, commençant probablement aussi tôt que 5 000 ans avant J.-C[6]. Un vase à eau en forme d'avocat, daté de 900, a été découvert dans la ville pré-Inca de Chan Chan[12].

La plus ancienne mention des avocats en Europe est celle de Martín Fernández de Enciso dans son livre de 1519 Suma De Geographia Que Trata De Todas Las Partidas Y Provincias Del Mundo[13],[14]. Sa première description détaillée indiscutable est celle de Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés dans son Sumario de la natural historia de las Indias (es) en 1526[7]. Le terme anglais « avocado » a été créé par Hans Sloane[7], dans un index des plantes de la Jamaïque de 1696.

La plante a été introduite en Espagne en 1601, en Indonésie vers 1750, à l'île Maurice en 1780, au Brésil en 1809, aux États-Unis en 1825, en Afrique du Sud et en Australie à la fin du XIXe siècle et en Israël en 1908[8]. Aux États-Unis, l'avocat a été introduit en Floride et à Hawaï en 1833 et en Californie en 1856[8].

Avant 1915, il était couramment nommé ahuacate en Californie et alligator pear en Floride. En 1915, la California Avocado Association (en) a lancé le terme avocado pour le désigner[8]

Marché mondial

Production

La production mondiale d'avocats a augmenté de 62 % entre 2004 et 2014. Le Mexique, premier producteur mondial, a ainsi augmenté sa production de 50 % sur cette période. 90 % de la production mexicaine proviennent d’un État du sud-ouest du pays, le Michoacán. Sa région montagneuse permet de produire tout au long de l’année avec des plantations situées entre 1 600 et 2 400 m. De plus, la pluviométrie élevée de juin à septembre couvre la moitié des besoins annuels en eau.

La République dominicaine et le Pérou sont devenus respectivement deuxième et troisième producteurs mondiaux en multipliant tous deux leur production par trois en dix ans. En Afrique, le Kenya et le Rwanda sont rentrés au cours de cette période dans le top 10 des producteurs mondiaux.

Dans certaines régions, la culture intensive pose des problèmes importants. Au Mexique, en particulier, certains cartels de la drogue (dont la Familia Michoacana, jusqu'en 2010[15], puis les Chevaliers Templiers jusqu'en 2015[16] et, plus récemment, le cartel de Jalisco Nouvelle Génération[15],[17],[18]) rackettent et assassinent les producteurs, mais aussi aggravent la déforestation et l’utilisation à haute dose des pesticides[19]. Au Chili, l'irrigation est problématique en raison de la gestion privée de l’eau dans ce pays[20].

Production en tonnes (2019)[21]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Production Part mondiale
Mexique 2 300 889 32 %
République dominicaine 661 626 9 %
Pérou 535 911 7 %
Colombie 535 021 7 %
Indonésie 461 613 6 %
Kenya 364 935 5 %
Brésil 242 932 3 %
Haïti 231 719 3 %
Chili 162 988 2 %
Autres pays 1 811 344 25 %
Monde 7 308 978 100 %

Exportation et importation

Le premier pays exportateur mondial en 2014 était le Mexique. Le pays exporte environ 30 % de sa production.

Le premier importateur mondial en 2001-2003 était les États-Unis avec 111 200 tonnes, devant la France (95 800 tonnes) et le Royaume-Uni (26 200 tonnes)[22].

Consommation

Les premiers pays consommateurs au monde en 2001-2002 étaient le Mexique (745 700 tonnes) et les États-Unis (265 400 tonnes). La France était 10e consommateur mondial et 1er consommateur en Europe avec 65 800 tonnes, devant le Royaume-Uni avec 24 300 tonnes[22].

Utilisation dans l'alimentation

Le guacamole est un plat typique de la cuisine tex-mex.

La cuisine tex-mex fait un grand usage de l'avocat, mais surtout la mexicaine, où il est notamment utilisé pour la préparation du guacamole. Ses feuilles y sont aussi utilisées comme condiment.

Les Malgaches et les Brésiliens l'utilisent plus souvent en dessert, saupoudré de sucre[réf. souhaitée].

En Europe, il peut être utilisé en salade.

Aux Antilles (Martinique, Guadeloupe, Haïti), l'avocat se consomme avec du riz, des haricots rouges, le tout étant plus ou moins pimenté.

Au Maroc, il se consomme principalement en boisson, mêlé à du lait et du sucre, parfois à quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger ou d'eau de rose.

En Amérique du Sud, on trouve souvent de l'avocat écrasé étalé sur du pain avec du sel, et des œufs brouillés.

Pour la vente, les avocats sont classés par catégories (de 1 à 3, le meilleur étant 1) et par calibre (typiquement entre 16 et 22). Le calibre 18 correspond à un fruit d'environ 200 g.[réf. souhaitée]

Apport énergétique et composition générale

L'apport énergétique pour 100 g d'avocat frais (soit un demi-fruit environ) est en moyenne de 205 kcal (soit 843 kJ)[23].

Du fait de sa teneur relativement élevée en lipides (16 %), l'avocat est l'un des fruits les plus caloriques.

La composition nutritionnelle générale moyenne pour 100 g d'avocat frais est détaillée[23] dans le tableau ci-dessous :

Composition générale (pour 100 g)
Composant Masse
Eau73,6 g
Protides1,8 g
Lipides16,0 g
dont acides gras poly-insaturés1,5 g
dont acides gras mono-insaturés11,5 g
dont acides gras saturés2,5 g
Glucides3,1 g
dont sucres1,0 g
Fibres5,2 g

Minéraux, oligo-éléments et vitamines

La composition nutritionnelle moyenne en sels minéraux, en oligo-éléments et en vitamines pour 100 g d'avocat frais est détaillée dans les tableaux ci-dessous :

Composition moyenne
(pour 100 g)
Sels Minéraux Masse
Potassium412 mg
Phosphore42 mg
Sodium[24]39 mg
Magnésium27 mg
Calcium11 mg
Composition moyenne
(pour 100 g)
Oligo-éléments Masse
Cuivre[24]530 µg
Fer510 µg
Zinc470 µg
Manganèse[24]360 µg
Sélénium[24]µg
Iodeµg
Composition moyenne
(pour 100 g)
Vitamines Masse
Vitamine C7,49 mg
Vitamine E2,36 mg
Vitamine B31,28 mg
Vitamine B50,94 mg
Vitamine B60,24 mg
Vitamine B20,15 mg
Vitamine B10,08 mg
Vitamine B90,08 mg
Provitamine A[24]0,06 mg
équivalent vitamine A100 UI
Vitamine K0,01 mg
Vitamine Dnéant
Vitamine B12néant

Intérêt alimentaire

On en extrait l'huile d'avocat, qui, outre un usage alimentaire, est utilisée depuis au moins un demi-siècle dans l'industrie pharmaceutique et des cosmétiques[25].

Effets sur la santé

  • Il est utilisé par la médecine ayurvédique[3] et la phytothérapie[3].
  • Les médecines traditionnelles l’utilisaient ou l’utilisent encore contre la ménorragie, l’hypertension, les maux d'estomac, la bronchite, la diarrhée et le diabète[3].
  • La consommation d'avocats a un effet bénéfique sur le cholestérol sanguin. Une analyse des données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition NHANES (en) sur 17 167 adultes aux États-Unis montre que les consommateurs d'avocats sont moins exposés au risque de syndrome métabolique que les autres, mais que cette association ne prouve pas la causalité : la consommation d'avocats est associée à de meilleures conditions de nutrition et une moindre prévalence de surpoids et d'obésité[26]. Mais une méta-analyse des expérimentations cliniques conduites jusqu'en février 2015 démontre les effets bénéfiques de la consommation d'avocat[27]. Par exemple, après sept jours d'un régime riche en avocats, des patients en hypercholestérolémie ont vu leur taux de cholestérol total diminuer de 17 %, avec une diminution de 22 % des niveaux de mauvais cholestérol LDL et de triglycérides, et une augmentation de 11 % du bon cholestérol HDL[28]. Neuf autres études montrent des résultats similaires[29].

Par ailleurs, les glucides qui le composent ne dépassent pas g aux 100 g (une valeur très inférieure à celle des autres fruits frais, où ils atteignent en moyenne 10 g). Il s’agit d’un mélange de glucose, fructose et saccharose, et surtout de substances glucidiques originales, tels des sucres-alcools (comme le perséitol), ou encore des sucres à cinq ou sept atomes de carbone, assez rares dans le règne végétal.

Les botanistes y ont identifié une peptone, le b-galactoside, de l'acide abscissique glycosylé, des alcaloïdes, de la cellulose, la polygalacto uréase, les polyuronoides, le cytochrome P-450 et des huiles volatiles.

La feuille d’avocatier est toxique si ingérée, mais :

  • Adeyemi et al. ont montré en 2002 que de l’extrait aqueux de cette feuille a des effets analgésiques et anti-inflammatoires : cet extrait inhibe de manière dose-dépendante les deux phases du test de douleur au formol chez la souris de laboratoire, avec diminution de la contraction induite par l'acide acétique et élévation du seuil de sensibilité à la douleur[30] ;
  • l'extrait produit aussi une inhibition dose-dépendante de l'œdème (induit dans ce cas sur la patte de rats de laboratoires via la carragénine[30] ;
  • il a un effet hypoglycémiant démontré en 2005[31] ;
  • il a aussi un effet anticonvulsifiant, démontré en 2006 par Ojewole et ses collègues[32] ;
  • la feuille contient aussi des molécules d'intérêt pour le système cardiovasculaire (vasodilatateur, hypotenseur) qui pourrait présenter un intérêt contre l'hypertension, par exemple en médecine locale en Afrique[33].

Concernant le fruit seul, de très rares effets négatifs chez les humains ont été signalés : quelques cas d'allergies[34] ou d'allergie croisée[35].

Toxicité chez les animaux

Les feuilles et l'écorce de l'avocatier peuvent être nocifs pour les animaux tels que les chats, chiens, bovins, caprins, lapins, rats, oiseaux, poissons, et les chevaux qui peuvent être gravement intoxiqués ou même tués quand ils les consomment[36].

Les feuilles d'avocatier contiennent en effet de la persine, un acide gras dérivé toxique qui, en quantité suffisante, peut causer la mort. Les symptômes comprennent l'irritation gastro-intestinale, vomissements, diarrhée, détresse respiratoire, congestion, l'accumulation de liquide autour des tissus du cœur, et même la mort. Les oiseaux semblent aussi être particulièrement sensibles à ce composé toxique.

Le noyau d'avocat est également toxique, il était traditionnellement un ingrédient du Yassaku, un poison utilisé pour la pêche par les Amérindiens (mélange de sève de Yassaku de feuille kunambi, de noyau d'avocat broyé et de la cendre du palmier miriti)[37].

Impact environnemental

L'avocat a une empreinte carbone et une empreinte eau qui ne sont pas négligeables. Il faut en effet mille litres d'eau pour faire pousser un kilogramme d'avocat. Or l'Afrique du Sud, pays producteur et exportateur, manque d'eau pour ses propres cultures.

Par ailleurs, l'exportation en Europe (l'Allemagne par exemple a quasiment doublé sa consommation d'avocats de 2010 à 2015) nécessite des centaines de kilomètres en camion puis une réfrigération à 6 °C durant les vingt-six jours de transport en bateau : un transport énergivore, nécessitant également beaucoup d’emballage, car le fruit est relativement fragile. À l'arrivée, il est parfois stocké dans une mûrisserie, où de l'éthylène est insufflée pour faire mûrir les fruits[38].

Dans le cadre d'une économie se voulant plus circulaire, il est aujourd'hui possible de transformer le noyau d'avocat en plastique biodégradable[39] et Scott Munguía, le chimiste qui est à l'origine de cette invention, dit pouvoir extraire des noyaux d’avocat un additif chimique « capable d’accélérer la dégradation naturelle du polyéthylène, du polypropylène, du PVC, du polystyrène et des polymères de cellulose, auquel il donne le nom de Bioblend ».

Notes et références


  1. Jill Cousin, « L'avocat, un fruit qui vous veut du bien », sur L'Express, (consulté le ).
  2. CIRAD, Particularités des fruits climactériques
  3. Yasir, M., Das, S. et Kharya, M. D. (2010), The phytochemical and pharmacological profile of Persea americana Mill, Pharmacognosy reviews, 4(7), 77 résumé.
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  6. Galindo-Tovar, María Elena, Arzate-Fernández, Amaury M., Ogata-Aguilar, Nisao et Landero-Torres, Ivonne, « The avocado (Persea americana, Lauraceae) crop in Mesoamerica: 10,000 years of history », Harvard Papers in Botany, vol. 12, no 2, , p. 325–334, page 325 (DOI 10.3100/1043-4534(2007)12[325:TAPALC]2.0.CO;2, JSTOR 41761865, lire en ligne[archive du ])
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  22. Food and Agriculture Organization Corporate Statistical Database (FAOSTAT)
  23. « Ciqual Table de composition nutritionnelle des aliments », sur ciqual.anses.fr (consulté le )
  24. La référence indique qu'il s'agit d'une valeur maximale (et non moyenne) pour ce dosage
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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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