Avenue de Villars

L’avenue de Villars est une voie de Paris située dans le quartier de l'École-Militaire du 7e arrondissement.

7e arrt
Avenue de Villars
Situation
Arrondissement 7e
Quartier École-Militaire
Début 3, place Vauban
Fin 2, rue d'Estrées et 2, place du Président-Mithouard
Morphologie
Longueur 172 m
Largeur 39,5 m
Historique
Création Vers 1780
Géocodification
Ville de Paris 9803
DGI 9820
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Elle est d’une longueur de 172 mètres et débute 3, place Vauban et se termine 2, rue d'Estrées et 2, place du Président-Mithouard.

Le quartier est desservi par la ligne , à la station Saint-François-Xavier, et par les lignes de bus RATP 828692.

Origine du nom

Portrait du maréchal de Villars, par Hyacinthe Rigaud.

Son nom vient du duc Claude Louis Hector de Villars (1653-1734), maréchal de France.

Historique

Ouverte vers 1780[1], cette avenue a été cédée par l'État à la ville aux termes de la loi du [2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 3 bis : école italienne.
  • No 6 bis : hôtel néo-gothique, construit à la fin du XIXe siècle par Gabriel Pasquier, à qui on doit aussi l'immeuble de même style qui se trouve au n° 3 de la rue Le Goff (V° arrdt), angle de la rue Malebranche.
  • No 7 : les compositeurs Henri Duparc (1846-1933) et Vincent d'Indy (1851-1931) habitèrent cette maison.
  • No 8 : at Montessori bilingual kindergarten - école maternelle.
  • No 11 : Primary School of the Lennen, Bilingual School, École franco-américaine.
  • No 13 : maison natale de Henry de Montherlant, homme de lettres, membre de l'Académie Française (20 avril 1895 - 21 septembre 1972).
  • No 14 : immeuble construit en 1881 par l'architecte A. Durville. Au rez-de-chaussée une boulangerie installée vers 1900 par la maison Chevenot, de Montrouge (92) ; décor classé dans la liste des monuments historiques[3] (miroirs et carreaux de faïence, avec un plafond peint d'un ciel sur lequel se détache une hirondelle et un papillon).
  • No 15 : immeuble construit en 1856 pour leur usage par Auguste Émile Leprince-Ringuet[4] (1801-1886), ébéniste d'art et marchand de meubles anciens, et son beau frère Léon Marcotte (1824-1887), architecte et décorateur d'intérieur, fondateurs en 1849 de la maison "Ringuet-Leprince et L. Marcotte[5]" (New-York - Paris)[6].
  • No 17 : bureau de l’attaché de défense de l'ambassade d'Autriche en France et Forum culturel autrichien[7].

Notes et références

  1. « Les rues de Paris », sur www.parisrues.com (consulté le ).
  2. Loi qui autorise la cession, par l'État, à la ville de Paris, de l'esplanade des Invalides, de la place Vauban, des avenues de Villars et de Ségur, et d'une partie de l'avenue de Breteuil, Bulletin des lois de la République française, volume 11, p. 919.
  3. « Boulangerie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  4. (en) « Category:Auguste Émile Leprince-Ringuet - Wikimedia Commons », sur commons.wikimedia.org (consulté le ).
  5. « Brooklyn Museum », sur www.brooklynmuseum.org (consulté le ).
  6. « Category:Auguste Émile Leprince-Ringuet — Wikimedia Commons », sur commons.wikimedia.org (consulté le ).
  7. « Contacts et représentants en France », www.austria.info, consulté le 28 octobre 2017.

Voir aussi

Lien externe

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