Avenue de Fronton
L'avenue de Fronton (en occitan : avenguda de Frontonh) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse les quartiers Barrière de Paris, Les Izards et Lalande, tous les trois dans le secteur 3 - Nord.
Avenue de Fronton (oc) Avenguda de Frontonh | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 38′ 18″ nord, 1° 26′ 00″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Barrière-de-Paris • Les Izards • Lalande |
Début | no 6 avenue des États-Unis et no 1 rue Frédéric-Bérat |
Fin | no 2 route de Fronton - Aucamville |
Morphologie | |
Type | Route |
Longueur | 4 484 m |
Largeur | 12 m |
Histoire | |
Anciens noms | Chemin de Gaffelaze (XVIIe siècle) Route de Fronton (XVIIe siècle) Avenue de Fronton (milieu du XIXe siècle) |
Situation et accès
Description
L'avenue de Fronton correspond à une partie de la route départementale 4, qui va du lieu-dit de Peyrouliès, à Fronton, jusqu'à Toulouse et, de là, à Saint-Sulpice-sur-Lèze. Elle est prolongée au nord, dans le département de Tarn-et-Garonne, par la route départementale 13, qui aboutit à Labastide-Saint-Pierre. En 2017, la partie de la route départementale 4 qui se trouve sur le territoire de Toulouse Métropole lui a été concédée comme route métropolitaine 4 (M4).
Voies rencontrées
L'avenue de Fronton rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Barrière de Paris
- Avenue des États-Unis (g)
- Rue Frédéric-Bérat (d)
- Rue Pagès (d)
- Rue Eugène-Labiche (d)
- Rue Frida-Kahlo (g)
- Rue Lionel-Terray (d)
- Rue Marcel-Clouet (g)
- Rue Florian (g)
- Avenue Jules-Ferry (g)
- Rue Paul-Verlaine (d)
- Rue Charles-Nuitter (d)
- Place des Papyrus - accès piéton (d)
- Rue des Érables (g)
- Rue Muratet (d)
- Rue Marius-Dulong (g)
- Rue Hilaire-Pader (g)
- Rue Marc-Miguet (d)
- Impasse du Marché-Gare (d)
- Chemin du Séminaire (d)
- Rue Léonce-Duclos (d)
- Chemin de l'Église-de-Lalande (g)
- Chemin du Baron (d)
- Place Paul-Riché (g)
- Avenue Jean-Zay
- Impasse de Fronton (d)
- Chemin du Lapin (g)
- Rue Lise-Meitner (d)
- Chemin du Lapin (g)
- Impasse Jean-Alphand (d)
- Rond-point Maurice-Espitalier
- Impasse Simone-de-Beauvoir (g)
- Rue André-Haon (d)
- Chemin de Laparrou (d)
- Impasse des Horticulteurs - Aucamville (g)
- Rue Fortuné-Gasparotto (d)
- Impasse Honoré-Daumier (d)
- Avenue Salvador-Allende - Aucamville (g)
- Boulevard Henri-Gaussen (d)
- Chemin de Moulis (d)
- Chemin André-Salvy - Aucamville (g)
- Route de Fronton - Aucamville
Odonymie
L'avenue de Fronton tient son nom de ce que, en se séparant de la route principale, l'ancien chemin de Paris (actuelle avenue des États-Unis), à la hauteur de la barrière de Paris, elle se dirigeait vers la ville de Fronton, capitale du Frontonnais et de la plaine de la Garonne en aval de Toulouse. Les textes les plus anciens, au XVIIe siècle, lui donnent déjà le nom de chemin ou de route de Fronton (cami de Frontonh en occitan)[1]. On lui trouve, à la même époque, le nom de chemin de Gaffelaze, qui était un des hameaux qui constituaient Saint-Alban[2].
Patrimoine
Fermes et maisons de campagne
- no 32 : ferme[3]
Cité du Nord
La cité du Nord est la première des cités-jardins toulousaines. Elle est construite grâce au soutien de Marius Dulong, conseiller municipal et président de l'Office public d'habitations à bon marché (OPHBM) de Toulouse[4], et de la municipalité socialiste d'Étienne Billières. Jean Montariol, architecte de la ville et de l'OPHBM, en dessine les plans. Elle est délimitée à l'ouest par l'avenue des États-Unis) et à l'est par l'avenue de Fronton, et desservie par plusieurs rues nouvelles – la rue des Marronniers (actuelle rue Alfred-Nobel), la rue des Lilas (disparue), la rue des Tilleuls (actuelle rue Hilaire-Pader), la rue des Acacias (actuelle rue Pierre-Marius-Dulong) et la rue des Érables –, autour de la place de la Cité-du-Nord (actuelle place Ferdinand-Fauré). La cité compte 154 logements, des lavoirs et des bains-douches (emplacement de l'actuel no 2). Après deux ans de travaux, elle est inaugurée le 10 juillet 1927 par Émile Berlia, député de la Haute-Garonne et président de l'OPHBM, quoique les travaux se poursuivent jusqu'en 1930[5].
À la fin du XXe siècle, la cité du Nord a vieilli et connaît des difficultés : dégradations, manque de confort, logements squattés. À partir du mois d'août 2001, la plus grande partie de la cité est vouée à la démolition[6],[7],[8],[9]. Seules quatre maisons, rue des Érables (actuels no 9-11) et rue Pierre-Marius-Dulong (actuels no 10-12), témoignent de la cité de l'Entre-deux-guerres.
Écoles maternelle et élémentaire Jules-Ferry
La construction du groupe scolaire est consécutive à l'accroissement de la population dans le quartier de la Salade. La vieille école Jules-Ferry, ouverte en 1909 pour les filles, et l'école des Minimes pour les garçons sont devenues insuffisantes. Le projet, approuvé par le conseil municipal en 1931, est confié à l'architecte de la ville, Jean Montariol, et les travaux sont commencés en avril 1933. Les bâtiments s'organisent entre l'avenue des États-Unis (actuel no 96) où s'ouvre l'école de garçons, l'avenue Jules-Ferry (actuel no 8) où se trouve l'école maternelle, et l'avenue de Fronton (actuel no 109) où s'élèvent les bâtiments de l'école de filles. Le groupe scolaire est finalement inauguré en mai 1935 par Jules Julien, adjoint au maire[10].
Notes et références
- Salies 1989, vol. 1, p. 503.
- Salies 1989, vol. 1, p. 507.
- Notice no IA31109944, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 1, p. 290.
- Salies 1989, vol. 1, p. 284-285.
- Furnémont 2018, p. 48.
- Agnès Trémoulet, « Toulouse. Massacre à la pelleteuse à la cité-jardin », La Dépêche du Midi, 8 août 2001.
- Valérie Sitnikow, « Toulouse. Cité du Nord : « On vit au milieu des rats » », La Dépêche du Midi, 24 avril 2002.
- Dépêche, « La cité du Nord redorée », 20 Minutes, 27 novembre 2006.
- Notice no IA31118908, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
Articles connexes
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).
- Fiche de la D4 sur Wikisara (consulté le 29 juillet 2021).
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