Avenue de Camoëns
L'avenue de Camoëns est une voie du 16e arrondissement de Paris[1] dans le quartier de la Muette.
16e arrt Avenue de Camoëns
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Les escaliers et le monument à Luís Vaz de Camões. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
Début | 4, boulevard Delessert | ||
Fin | 14, rue Benjamin-Franklin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 115 m | ||
Largeur | 18 m | ||
Historique | |||
Création | 1904 | ||
Dénomination | 1904 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1460 | ||
DGI | 1467 | ||
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue seulement de 115 m, c'est peut-être la plus courte avenue de Paris. Elle aboutit rue Benjamin-Franklin mais est reliée au boulevard Delessert, en contrebas, par un grand escalier à double volée latérale d'un dénivelé d'une dizaine de mètres ; c'est donc une impasse pour les véhicules.
En bas des escaliers se trouve un monument au poète lusitanien en marbre rose monolithe sculpté par Clara Menerès et érigé en 1987.
Sur l'avenue, et en occupant une bonne part du côté impair, se trouve le lycée Saint-Louis-de-Gonzague dont l'entrée principale est rue Benjamin-Franklin.
Origine du nom
Cette avenue doit son nom au poète portugais, gloire littéraire nationale, Luís Vaz de Camões (1525-1580), aussi appelé « Le Camoëns », ce qui explique le nom de l'avenue.
Historique
La voie est créée et prend sa dénomination actuelle en 1904.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 : immeuble de 1912 conçu par l’architecte Henri Duray ; avec l’immeuble situé au no 2, en vis-à-vis, il forme une composition symétrique[2].
- No 2 : immeuble réalisé par Henri Duray, primé au concours de façades de 1909[2].
- No 7 : immeuble de style néo-Louis XV construit par Albert Sélonier en 1907[2].
- No 10 : une plaque rappelle qu'Alexis Leger, Saint-John Perse en poésie, prix Nobel de littérature en 1960, y a vécu de 1933 à 1940.
- No 12 : le carrossier Émile Darl'mat y a vécu.
- Dans l'une des dernières scènes du film Le Dernier Métro (1980), la devanture du no 1 apparaît ; il s'agit du domicile de Jean-Loup Cottins (joué par Jean Poiret), qui y est arrêté deux fois par des FFI[3],[4].
Personnalité liée à l’avenue
- Le physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007), enfant, retrouvait son père dans un appartement de l’avenue[5].
Notes et références
- « Avenue de Camoëns », Nomenclature des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- « Le Dernier métro », lieuxtournage.fr, consulté le 9 mars 2021.
- « L'appartement de Jean-Loup Cottins », fantrippers.com, consulté le 9 mars 2021.
- Laurence Plévert, Pierre-Gilles de Gennes, gentleman physicien, Belin, 2009, 367 p., (ISBN 978-2701152288).
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