Avenue Jean-François Leemans

L'avenue Jean-François Leemans est une rue bruxelloise de la commune d'Auderghem qui relie le Parc Ten Reuken à l'avenue des Héros.

Avenue Jean-François Leemans

Avenue Jean-François Leemans
Géographie
Commune(s)
Quartier(s)
Coordonnées 50° 48′ 11″ nord, 4° 26′ 09″ est
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Sa longueur est d'environ 600 mètres.

Historique[1]

Peu avant la Première Guerre mondiale, le conseil ambiait à remplacer un chemin de traverse de la forêt de Soignes dans la zone du Triage du Tambour[2]. Son tracé correspond à peu près à l'actuelle avenue Leemans.

Le , le conseil communal baptisa cette rue du nom d'une victime de la guerre 1914-1918.

  • Premiers permis de bâtir délivrés le pour les no 14, 16 et 18.

Quartier du Parc des Princes

En 1956 ce nouveau quartier vit le jour. Il allait englober des clos desservis par l' avenue Leemans et l'avenue Paul Vanden Thoren:

et en 1962 s'y ajoutèrent les dernières rues au sud du quartier

La majorité des terrains des environs étaient alors la propriété des familles Morel (de Boitsfort) et Gérard (de Soignies). Une petite briqueterie vint s'y installer pendant l'entre-guerres, à hauteur de l'actuelle école maternelle. Le chemin d'accès vers cette manufacture partait de l'auberge Au Repos des Chasseurs.

Le promoteur immobilier Etrimo nomma le quartier Parc des Princes vu la proximité du château de la Solitude, construit par Marie Ludmille Rose de Croÿ, princesse et duchesse d'Arenberg. Cette riche et influente noblesse possédait des domaines étendus un peu partout. L'ancien chemin menant à la briqueterie, l'avenue Leemans, devint l'axe central du quartier.

L'aménagement du quartier apparut comme un succès et fin 1959, le conseil communal approuva la proposition de créer un petit centre commercial dans l'avenue Leemans. Les jeunes ménages avec enfants furent nombreux à venir s'y installer. Etrimo céda un terrain à la commune de 4 et 82 ca sur lequel s'élevait auparavant l'ancienne briqueterie et où la firme avait placé ses locaux de chantier et de vente afin d'y construire une école maternelle. Le conseil communal accepta le don le et y bâtit des locaux scolaires. En reconnaissance elle donna à cette petite école le nom de l'administrateur délégué d'Etrimo, J.F. Colin.

En 1962, les autorités firent définitivement opposition à un projet de construction de hauts immeubles dans ce quartier. Il fut ainsi possible de créer les trois dernières rues.

Voir aussi

Notes

  1. Voir www.urba.be, paragraphe 115.
  2. voyez la carte de Ferraris


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