Autrechêne

Autrechêne est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article possède un paronyme, voir Autrèche.

Autrechêne

Autrechêne : paysage.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Corinne Aymonier
2020-2026
Code postal 90140
Code commune 90082
Démographie
Gentilé Autrechênois
Population
municipale
277 hab. (2018 )
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 45″ nord, 6° 57′ 37″ est
Altitude Min. 333 m
Max. 368 m
Superficie 2,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Législatives Première circonscription du Territoire de Belfort
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Autrechêne
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Autrechêne
Géolocalisation sur la carte : France
Autrechêne
Géolocalisation sur la carte : France
Autrechêne
Liens
Site web Site de la salle intercommunale

    La commune, qui dépend du canton de Grandvillars, est née le 1er janvier 1973 de la fusion de la commume d'Eschêne-Autrage et de celle de Rechotte.

    Géographie

    Les trois hameaux sont situés dans une plaine où serpente la Bourbeuse, petite rivière résultant de la rencontre de la Madeleine et de la Saint-Nicolas, confluant à Autrage même. Ils rassemblaient 212 habitants en 1999.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Autrechêne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,9 %), terres arables (17,1 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom d'Eschêne vient sans doute de la forêt de chênes au sein de laquelle le village s'est développé, comme le laisse penser le nom (de Quercubus) sous lequel le lieu est désigné dans la charte de dotation du prieuré de Froidefontaine en 1105 [8]. Il était alors rattaché à Grosne. Dans les documents rédigés en allemand lors de la domination autrichienne, c'est le nom de Eichen, que l'on peut traduire par les chênes, qui est utilisé. Eschêne et Autrage, qui dépendaient un moment du seigneur de Montreux, ont fait aussi partie de la mairie et de la paroisse de Novillard après la fondation de celui-ci.

    Histoire

    Eschêne et Autrage

    Au printemps de 1858, le maire du village, qui avait sans doute plus de muscles que de cervelle, décida d'abattre seul un chêne gigantesque que l'on classerait aujourd'hui comme monument historique et qui constituait alors une curiosité pour les visiteurs venant parfois de loin pour le voir et une fierté pour les habitants du coin. Il mesurait 20 mètres de haut et plus de 15 mètres de circonférence et avait sans doute vu s'éloigner les dernières hordes de barbares[8].

    Rechotte

    Le village serait né vers le XIIe siècle dans une clairière ayant appartenu au prieuré de Froidefontaine. En 1345, il est désigné sous le nom de Richemont. Par la suite, il dépend de la mairie et de la paroisse de Novillard[8]. Le petit territoire de Rechotte était pratiquement enclavé dans celui d'Eschêne-Autrage. En 1803, le village comptait 60 habitants et n'en avait plus que 32 en 1962.

    Politique et administration

    La mairie d'Autrechêne.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981   Raymond Monnier    
    mars 2001 mai 2020 Pierre Rey    
    mai 2020 En cours Corinne Aymonier[9]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 277 habitants[Note 3], en diminution de 3,48 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    545971687068768074
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    696769767789837679
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    576061404840363336
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    4045123146154210275285294
    2013 2018 - - - - - - -
    287277-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[14].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    La commune conserve deux blasons après fusion :

    Eschêne-Autrage : de sinople au chêne d'or englanté de gueules.

    Rechotte : d'azur au coq contourné d'or, crêté, barbé, becqué et membré de gueules

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, « Belfort et son territoire », Revue d'Alsace, (lire en ligne).
    9. élue en mai 2020 selon l'Est Républicain du 30 mai 2020.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Recherches sur critères », Clochers de France.
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