Automotrice système Pieper SNCV

L'automotrice système Pieper est un type d'automotrice à transmission électromécanique pour tramway du système Pieper, construit par l'Énergie pour la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) par la suite transformées en automotrices électriques.

Automotrice système Pieper
Données clés
Constructeur(s) Énergie
Mise en service
Effectif 8
Caractéristiques techniques
Carburant benzol, électricité

Histoire

Automotrice assurant le service sur la ligne de l'Exposition de Charleroi de 1911.
Automotrice transformée pour la traction électrique sur la ligne de la citadelle à Namur en 1930.

Au cours des années 1900, l'ingénieur belge Henri Pieper développe un système de propulsion hybride thermique électrique pour l'automobile et les chemins de fer. Après un premier prototype sur base d'une motrice à deux essieux et un second prototype à bogies, la société Pieper construit un nouveau prototype à bogies en 1909 spécialement étudié pour la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV), il circule pour essai en 1910 sur les lignes de Bruxelles à Dilbeek puis de Rhode-Saint-Genèse Espinette Centrale à Waterloo et est ensuite envoyé pour essai en France sur le tramway de Saint-Germain à Poissy[1]. À la suite de cet essai, la SNCV commande puis met en service huit automotrices basées sur ce prototype qu'elle met en service pour partie à partir du sur la ligne Rhode-Saint-Genèse Espinette Centrale - Waterloo tandis que quatre autres motrices assurent la desserte sur la ligne de Exposition de Charleroi de 1911 avant d'être envoyées sur la ligne Mons - Frameries[2],[3].

Elles sont mises hors service en du fait des pénuries de carburant, remises en service dans la période de l'après-guerre, elles sont en finalement transformées pour la traction électrique, la ligne de Waterloo étant totalement électrifiée.

Caractéristiques

Motorisation (d'origine système Pieper)

Transmission électromécanique - Premier système Pieper type II[2]
Moteur thermique benzol
Construction 4 cylindres
Puissance 66 kW (90 ch) à 950 tr/min
Moteur électrique
Ensemble
Boite de vitesses aucune
Agencement
Disposition Longitudinale sous la caisse
Transmission Par cardans à chaque essieu extérieur des bogies.

Notes et sources

Notes

    Ouvrages

    • « 2. Les autorails : Benzo-électrique » dans (collectif), Avancez S.V.P.! : Cent ans d'histoire vicinale en Belgique, Éditions De Nederlandsche Boekhandel, , 248 p. (ISBN 90-289-1046-8), p. 84-85

    Références

    1. (en) Dirk Eveleens Maarse, The Belgian vicinal tram & light rail fleet 1885-1991, Light Rail Transit Association (LRTA), , 246 p. (ISBN 978-0-948106-43-9 et 0-948106-43-3)
    2. Lucien Pahin, « La traction thermo-électrique à récupération (système Henri Pieper) », La Lumière électrique, vol. XXX, no 32, (lire en ligne)
    3. Association ferroviaire des cheminots de Charleroi (AFCC), Les chemins de fer vicinaux dans la province de Brabant, Éditions Gérard Blanchart & Cie, , 239 p. (ISBN 2-87202-016-0), p. 48

    Voir aussi

    Articles connexes

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