Autogestion

Dans sa définition classique, l’autogestion (du grec autos, « soi-même », et « gestion ») est le fait, pour une structure ou un groupe d’individus considéré, de confier la prise des décisions le concernant à l’ensemble de ses membres. L'autogestion n'impliquant pas d'intermédiaire gouvernemental ou décisionnel, elle s'inscrit de fait dans la philosophie anarchiste ou libertaire.

Personnel de l’imprimerie autogérée Oktoberdruck à Oberbaum (immeuble Narva), à Berlin (2014).

Elle suppose ainsi, plus politiquement la mise en place d'une démocratie directe, ce qui implique :

  • la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés (Principe d'un vote, une voix),
  • la transparence et la légitimité des décisions,
  • la non-appropriation par certains des richesses produites par la collectivité,
  • l'affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser sans dirigeant.

Cette conception se construit en général explicitement contre des pratiques qualifiées de hiérarchiques, autoritaires, verticales, contre des formes de dépossession que constitueraient certains modes d'organisation. En d'autres termes, ce type d'autogestion permettrait une réappropriation d'une forme d'organisation collective.

Par ailleurs, cette définition permet des pratiques d'autogestion qui ne se limitent pas au seul champ économique.

Historique

Historiquement, cette pratique a été développée par les Associations ouvrières des débuts de la révolution industrielle puis adoptée par la Première Internationale Ouvrière (Association internationale des travailleurs ou AIT) (« L'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes », formule écrite par Karl Marx pour l'AIT), conceptualisée par Pierre Joseph Proudhon et les anarchistes, par les libéraux et depuis quelques années ce mot est à l'honneur dans les entreprises (autonomie ou semi-autonomie - contrôlée par la hiérarchie - du travail personnel, mais certainement pas pouvoir gestionnaire sur l'entreprise et sur son chiffre d'affaires).

Mais c'est le maréchal yougoslave Tito qui fit inscrire l'autogestion dans la constitution de la Yougoslavie. Bien avant lui, la Commune de Paris (1871), la Russie soviétique (1917), la révolution espagnole de 1936 à 1938, les kibboutz d'Israël, l'Algérie décolonisée (fermes autogérées, 1962-1965), etc. ont alimenté les pratiques et les débats sur l'autogestion.

Dans les années 1960-1970, une partie du mouvement syndical s'est aussi approprié le modèle de l'autogestion. La CFDT, dès sa déconfessionnalisation (1964) s'est intéressée à la Yougoslavie, a envoyé des délégations, et a commencé à entretenir des relations suivies avec les syndicats yougoslaves. Edmond Maire, notamment, voit dès 1965 le socialisme autogestionnaire comme un moyen de donner un nouveau souffle autour d'un projet radical susceptible de mobiliser les militants. Il s'agissait aussi, pour la CFDT, d'un moyen de se distinguer de la CGT et d'une vision étatiste et bureaucratisée de la transformation sociale[1]. La CFDT délaissera l'idée de l'autogestion après son recentrage en 1979, non sans avoir théorisé auparavant (notamment par le biais de Pierre Rosanvallon), que l'autogestion pouvait servir de concept-relais avec le libéralisme. Selon cette analyse, l'autogestion aurait permis, par la critique extrêmement dure du « social-étatisme », la redécouverte par la gauche d'une tradition libérale, par la critique de l’État et de l'absorption du secteur social par l’État[1].

Une autre partie du mouvement syndical a toujours été hostile à l'autogestion, pour des raisons stratégiques ou idéologiques (FO, CGT). Aujourd'hui, les références syndicales contemporaines à l'autogestion en France sont minoritaires, cantonnées essentiellement aux syndicats de l'Union syndicale Solidaires (union à laquelle appartiennent les syndicats SUD), aux courants École Émancipée et Émancipation, au Sgen-CFDT[2] à la CNT-Vignoles et à la CNT-AIT.

Enfin, un certain nombre de collectifs divers voire d'entreprises adoptent toujours l'autogestion comme modalité démocratique d'organisation et comme finalité : des squats, des radios libres, des librairies, des sociétés coopératives…

Au niveau international, les pays latino-américains, sous l'effet de crises sociales et économiques, illustrent un nouveau développement de l'autogestion avec la réappropriation d'entreprises abandonnées ou mises en faillite par leurs propriétaires, notamment en Argentine avec par exemple l'entreprise Zanon, où le mot d'ordre était « Resistir, Occupar, Producir ». Les communautés zapatistes du Mexique et leurs « autogouvernements » sont un autre visage de la pratique autogestionnaire.

La notion reprend une actualité nouvelle et de nouvelles perspectives à travers notamment les principes de l'entreprise opale présentés dans le livre « reinventing organizations » où l'auto-optimisation des méthodes de travail par les salariés eux mêmes est prônée. Laloux, l'auteur du livre, donne l'exemple de Buurtzorg, entreprise de soins infirmiers à domicile aux Pays-Bas qui fonctionne sur la base d'équipe largement autonome avec une structure centrale fortement réduite. D'autres paradigmes de management sans structure hiérarchique propre existent.

Dans les travaux récents sur la notion d'autogestion en lien avec les mutations de la société actuelle, on peut citer la thèse de Suzy Canivenc: "Autogestion et nouvelles formes organisationnelles dans la société de l’information, de la communication et du savoir"[3].

Espagne républicaine

Une des expériences d'autogestion a eu lieu en Espagne républicaine en 1936-1939, principalement en Catalogne et en Aragon. Cette expérience était d'inspiration anarchiste. Les communistes, largement instrumentalisés par l'Union soviétique, y mirent fin dans la plupart des cas en 1937, afin de réorienter l'économie du pays vers la poursuite de la guerre et de réduire l'influence des anarchistes. Les dernières expériences s'arrêtèrent à la victoire de Franco. Les résultats furent très variables suivant les cas, mais on peut dire que ce fut en général un succès dans l'agriculture et un échec dans l'industrie. Il faut cependant signaler que très souvent, les matières premières et/ou les débouchés commerciaux traditionnels des usines se trouvaient en Espagne nationaliste, ce qui peut expliquer les problèmes rencontrés. La brièveté de ces expérimentations (le plus fréquemment de quelques mois) ne permet pas de tirer de conclusions définitives sur leurs résultats à long terme.

Expérience yougoslave

On peut aussi citer l'expérience yougoslave, dont il faut distinguer deux parties : durant la première, centralisatrice et étatiste (de la fin des années 1950 aux années 1970), l'État centralise les informations et envoie des commandes aux industries. Les ouvriers sont supposés gérer l'entreprise pour répondre à cette commande, il ne s'agit donc pas d'un modèle de marché. Dans la seconde partie, au contraire, les ouvriers s'organisent comme le ferait une entreprise libérale : ils définissent la production, le marché est libre, etc.

Expérience algérienne

Dès l'indépendance de l'Algérie, en 1962, dans certains « Biens vacants » laissés par les colons (des domaines agricoles et de petites et moyennes entreprises), les anciens salariés se sont constitués en Comités de gestion afin d'assurer la continuité de la production mais aussi, et surtout, afin de réorienter leurs activités vers la satisfaction des « besoins du peuple ». L'instauration d'un État centralisé et le contrôle politique du travail mirent rapidement fin à ces expériences ouvrières d'autogestion.

Centre universitaire expérimental de Vincennes

Le centre universitaire expérimental de Vincennes a été créé à la suite du mouvement de mai 68 afin d'expérimenter un fonctionnement autogestionnaire. Source d'une grande émulation intellectuelle, il est à l'origine de l'université Paris VIII[4].

Expérience chilienne

Le gouvernement socialiste du président Salvador Allende, élu au Chili en 1970, avait aussitôt pratiqué une politique de nationalisations massives, provoquant le mécontentement des patrons de ces entreprises, lesquels ont organisé une grève illimitée en 1973. Depuis longtemps, déjà, les ouvriers chiliens manifestaient leur désir de fonder un « pouvoir populaire », de passage d’une société profondément capitaliste et mondialisée qu’était le Chili des années 1970 à une société socialiste, débarrassée du système de travail hiérarchisé d'alors.

Cette grève patronale a donné l’occasion à de nombreux travailleurs de prendre le pouvoir dans leur entreprise, et de travailler sans patron ni hiérarchie (si ce n’est des délégués élus démocratiquement et temporairement). Salvador Allende avait proposé une loi rendant légale l’autogestion, qui avait été refusée par l’Assemblée, majoritairement à droite. Les entreprises qui ont fonctionné en autogestion lors de la grève des patrons n’ont cependant encouru aucune répression de la part du gouvernement.

Ces expériences de travail en autogestion, qui ont duré quelques mois, ont été décrites de manière résolument positive par les ouvriers : le travail s’effectuait dans de meilleures conditions, car les ouvriers ne subissaient plus « l’oppression » patronale ; leur productivité restait égale, tandis que leur dynamisme et leur envie de travailler s’accroissait. Elles ont pris fin avec le coup d’état d'Augusto Pinochet, dont la dictature militaire qu'il a instaurée, de nature profondément capitaliste, a privatisé les usines autrefois nationalisées, interdit le fonctionnement en autogestion et rétabli le rapport patron-ouvriers dans les usines.

Autres exemples

Théories et pratiques

La condition de base est que les membres d'un projet renoncent à penser, vouloir et décider pour les autres, mais se centrent au contraire sur ce qu'ils veulent pour eux-mêmes, qu'ils assument pleinement dès le départ le caractère personnel et situé de leurs demandes, leur statut de participants.

Les clivages structuraux habituels entre « chefs » et « participants » disparaissent dès le départ, aux niveaux économique, politique, idéologique et psychologique ; du moins s'agit-il d'une intention. Le principe de base étant la recherche de consensus. Il faut toutefois réaffirmer que l'autogestion se caractérise par une profonde pluralité, tant dans ses outils de décisions, que dans ses structures (association, SCOP, SARL…) ou dans sa finalité (cogestion, hétérogestion, abolition du salariat…).

Un projet autogéré se doit de se doter de structures permettant à chaque participant de faire connaître et valoir ses intérêts. L'autogestion n'implique pas une absence de règles, mais que les règles soient décidées par les personnes concernées. Trouver un consensus satisfaisant est un processus qui demande en général beaucoup de temps de discussion, mais la décision finale convenant aux intéressés, elle sera plus aisément applicable.

L'autogestion est surtout défendue par les courants politiques se réclamant de l'anarchisme, du conseillisme, du socialisme libertaire, du communisme libertaire, du trotskisme ou du syndicalisme révolutionnaire.

Le mouvement syndical français avec la CFDT propose à son congrès de 1970 une alternative à la société capitaliste : l'autogestion des entreprises. Des courants socialistes (PSU, Objectif socialiste, CERES) ou issus du trotskysme (AMR) se réclament également de l'autogestion. Après l'adhésion de Michel Rocard et de militants du PSU, le Parti socialiste se proclama partisan du socialisme autogestionnaire dans les années 1970, qu'il a tenté de définir dans les « quinze thèses sur l'autogestion » des 21 et 22 juin 1975, sans remettre en cause les objectifs immédiats du programme commun. Après l'avoir combattu, le PCF adopte cette thématique par une déclaration solennelle adressée à la CFDT le 7 novembre 1977. Il inscrit le socialisme autogestionnaire dans ses statuts lors du XXIIIe Congrès en 1979. Les idées autogestionnaires ont reculé avec la perspective socialiste et le « recentrage » de la CFDT. Aujourd'hui elles sont encore portées par de petites formations : CNT-Vignoles, CNT-AIT, Fédération anarchiste, SCALP, Coordination des Groupes Anarchistes, Organisation communiste libertaire, Offensive libertaire et sociale, Les Alternatifs, Alternative libertaire, Le Militant, Union des anarchistes

La méthode pédagogique Freinet a aussi pratiqué l'autogestion à partir du milieu des années 1960, son introduction s'est faite au terme d'une réflexion sur les méthodes pédagogiques non coercitives.

Dans une certaine mesure, on peut considérer Wikipédia comme la première encyclopédie autogérée[réf. souhaitée].

Dans les théories du management, une nouvelle branche émerge depuis les recherches de Frédéric Laloux. Nommée « reinventing organizations », elle énonce qu'au delà d'un certain degré de complexité, le modèle de management par hiérarchie pyramidale n'est plus adapté, et qu'en de nombreux endroits du monde des entreprises modernes adoptent des principes d'auto-organisation totalement horizontales très efficaces. Le principe est que l'agent peut prendre une décision unilatéralement, dans la mesure où il en a informé ses collègues concernés, et assumant les conséquences structurelles.

Critiques

Une critique de l'autogestion porte sur une éventuelle inefficacité relative en comparaison avec une économie capitaliste. D’après James Meade, l'entreprise autogérée a un comportement beaucoup plus malthusien que l'entreprise capitaliste : il dit par exemple que dans un contexte de hausse des prix, l'entreprise capitaliste augmentera sa force de travail toujours plus que l'entreprise autogérée. L'entreprise autogérée préfèrera d’après lui avoir recours au capital plutôt qu'au travail, pour ne pas diminuer les revenus de ses membres[13].[source insuffisante]

Par conséquent, l'économiste libéral Henri Lepage écrit en 1976 (pour l'institut de l'entreprise), que l'autogestion « n'est pas capable d'assurer spontanément la meilleure utilisation possible des ressources rares de la communauté », à la différence de l'économie de marché[14].

Sources

Bibliographie générale

La bibliothèque de la Fondation Maison des sciences de l'homme possède un fonds « autogestion » qui a été constitué dans les années 1970-1980. Ce fonds d’environ trois mille pièces regroupe, outre des ouvrages monographiques, des documents très divers tels actes de congrès et de colloques, rapports, dossiers, journaux, revues et tirés à part, témoignages, manifestes, conventions, tracts…, acquis ou collectés, en France et à l’étranger, auprès des acteurs de l’autogestion.

  • Frank Georgi, L'Autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle » yougoslave, 1948-1981, Nancy, Arbre bleu Éditions, 2018.
  • Autogestion, l'Encyclopédie internationale, Syllepse, 2015.
  • Hugues Lenoir, Autogestion pédagogique et éducation populaire : l'apport des anarchistes, Éditions libertaires, Paris, 2014.
  • Collectif, De l'autogestion : théories et pratiques, Éditions CNT-RP, 2013.
  • Collectif, L’autogestion en pratiqueS, Éditions Albache, 2013, (ISBN 979-10-91013-01-7)
  • Timothée Duverger, Écologie et autogestion dans les années 1970. Discours croisés d'André Gorz et de Cornelius Castoriadis, in Écologie & Politique, no 46, Paris, Presses de Sciences Po, 2013/1, texte intégral.
  • Hélène Hatzfeld, « Autogestion », in Casillo I. avec Barbier R., Blondiaux L., Chateayraynaud F., Fourniau J.-M., Lefebvre R., Neveu C. et Salles D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, (ISSN 2268-5863).
  • Pierre Thomé, Créateurs d'utopies. Démocratie, autogestion, économie sociale et solidaire, Éditions Yves Michel, 2012, (ISBN 978-2-36429-013-6).
  • Maxime Quijoux, Néolibéralisme et autogestion, l'expérience argentine, Éditions de l'IHEAL, Paris, 2011.
  • Collectif Lucien Collonges, Autogestion. Hier, aujourd'hui, demain, Syllepse, 2010
  • Hugues Lenoir, Éducation, autogestion, éthique, Éditions libertaires, Paris, 2010.
  • Alternative libertaire, L'Autogestion, une idée toujours neuve, bilan des tentatives révolutionnaires et des expériences en milieu capitaliste, 2007.
  • Jean Le Gal, Le Maître qui apprenait aux enfants à grandir, récit de l'autogestion dans la pédagogie Freinet, Les Éditions Libertaires, 2007.
  • Nathalie Ferreira, Économie sociale et autogestion - Entre utopie et réalité., préf. Alain Lipietz, L'Harmattan, Collection L'esprit économique, 2005, (ISBN 2-7475-7613-2).
  • Frank Mintz, Autogestion et anarcho-syndicalisme (analyse et critiques sur l’Espagne 1931-1990), Paris, Éditions CNT-RP, 1999
  • Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire - Bilan critique d'une époque prestigieuse, éditions Créer, 1991.
  • Jacques Guigou, La Cité des ego, L'impliqué, 1987 ; rééd. L'Harmattan, 2008.
  • Théophile Malicet, La colonie libertaire d'Aiglemont, Revue de l'Économie sociale no III, Paris, 1985 ISSN 0755-8902
  • Roger Boussinot, Les mots de l'anarchie, Éditions Delalain, 1983.
  • Albert Meister, L'Autogestion en uniforme : l'expérience péruvienne de gestion du sous-développement, Privat, coll. « Réflexion faite », , 306 p. (ISBN 2-7089-9201-5)
  • Daniel Mothé (Gautrat Jacques), L'Autogestion goutte à goutte, édition du Centurion, 1980.
  • Maurice Joyeux, Autogestion, gestion directe, gestion ouvrière - La Fédération anarchiste et l’autogestion, Volonté anarchiste, Groupe Fresnes-Antony, 1979, (ISSN 0181-4389).
  • Autogestion et Capitalisme - Réponses à l'anti-économie. Masson, coll. Institut De L'entreprise, 0338-1463 Paris, 1978.
  • Yvon Bourdet et Alain Guillerm, L'Autogestion, Séghers, 1975.
  • Cornelius Castoriadis, Autogestion et hiérarchie, 1974.
  • Ernest Mandel, Contrôle ouvrier, conseils ouvriers, autogestion (anthologie), Éditions Maspero, Paris, 1970.
    • Tome I. Les sources – L’expérience soviétique
    • Tome II. L’entre-deux-guerres
    • Tome III. Depuis la Seconde Guerre Mondiale, Livre de poche, 1973.
  • Raoul Vaneigem, De la grève sauvage à l’autogestion généralisée Paris, nouvelle édition de Ratgeb, 1974.
  • Chauvey, Autogestion, Le Seuil, Paris, 1970, (ISBN 978-2-02-000345-2)
  • Albert Meister, Socialisme et autogestion : l'expérience yougoslave, Seuil, , 398 p.

Voir aussi :

Filmographie

  • Espagne et France ; Documentaire d'Anne Argouse et Hugues Peyret, Les Fagor et les Brandt
  • Espagne : 1936→1939. Voir « Vivre l'utopie »
    • Espagne 1936 : Révolution autogestionnaire : documentaire réalisé en 1994 par Recherche et Documentation d’Histoire Contemporaine (REDHIC)
  • Larzac : 1971→1981. Voir « Rural Riot »
  • Cuba : Récupération des terres et des outils agricoles à la campagne et dans les villes
  • The Greening of cuba, 2004, et How Cuba survived Peak Oil, 2006
  • Récupération d'usines, d'écoles, d'hôpitaux en Argentine à partir de 2001
  • Documentaire de Naomi Klein, The Take, 2004
  • Documentaire de Pierre Carles, Volem rien foutre al païs
  • El poder popular, troisième volet du documentaire de Patricio Guzman La batalla de Chile, évoque l'expérience d'autogestion sous le gouvernement de Salvador Allende au Chili: http://www.marxismo.org/?q=node/596
  • Bolze (Sophie), Marinaleda, un village en utopie, 82 min, Tarmak production, 2009.
  • Carré (Jean-Michel), Charbons ardents, Grain de sable, 1999.
  • Enger (Michael), Des nouveaux pneus pour le Mexique, Des ouvriers reprennent leur usine, 29 min, Enger Filmproduktion, (Français et allemand), 2011.
  • Fisher (Miriam), Oaxaca, entre rébellion et utopie, Film de 75 min, Allemagne, VOST, 2007.
  • Doria (Dario), Grissinopoli, le pays des grissinis, 80 min, A4 Films, Grand écran (distrib.), 2004.
  • Jousse (Sébastien), Joulé (Luc), Les réquisitions de Marseille, 52 min, Les productions de l'œil sauvage, 2004.
  • Loach (Ken), Land and Freedom (Terre et liberté), 109 min, distribué en France par Diaphana Films, 1995.
  • Molina(Virna) y Ardito (Ernesto), Corazón de fábrica (Cœur d’usine), Argentine, 2008, 129 min, diffusé par CLACSO.
  • Rodriguo (Jean-Michel) & Paugam (Marion), Villa El Salvador : les bâtisseurs du désert, 52 min, Mecanos productions, 2008.
  • Rouaud (Christian), Les LIP, l'imagination au pouvoir, 118 min, Pierre Grise Distribution, 2007.
  • Solanas (Fernando), La dignidad de los nadies (La dignité des pauvres), Argentine, 2006, 112 min, diffusé par Trigon Film
  • Solanas (Fernando), La hora de los hornos (L’heure des brasiers), Argentine, 1968, 248 min, distribué par Trigon Film.
  • Zyserman (Didier), Nosotros los del Bauen, 95 min, VOSTF, 2010.
  • Ramonet (Tancrède), Ni Dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme (Deux parties), 142 min, ARTE, 2017.

Radiophonie

Notes et références

  1. CFDT, l’identité en question - Frank Georgi, par le laboratoire d'histoire sociale CHS, page web et film en ligne
  2. « Statuts du Sgen-CFDT », sur blog.sgen.net, (consulté le )
  3. Suzy Canivenc, « Autogestion et nouvelles formes organisationnelles dans la société de l’information, de la communication et dusavoir », sur tel.archives-ouvertes.fr
  4. « Historique de Paris 8. »
  5. Théophile Malicet, La colonie libertaire d'Aiglemont, La Revue de l'économie sociale, volume 3, janvier-mars 1985, p. 45-50.
  6. Voir le film d'Anne Argouse et Hugues Peyret Les Fagor et les Brandt, 2007.
  7. Voir Louviers : Sur la route de l'autogestion par Christophe Wargny, éd. Syros, 1976.
  8. Voir « La Communauté de Jansiac - La Nef des Fous » par Michel Bernard
  9. Voir Vincenzo Ruggiero, « Les Centri Sociali à Milan », Les Annales de la recherche urbaine, 1999
  10. Voir le documentaire de Naomi Klein The Take, 2004
  11. Voir aussi l'ouvrage de Maxime Quijoux, "Néolibéralisme et autogestion, l'expérience Argentine", éditions de l'IHEAL, Paris, 2011
  12. Voir « L’architecture action : de la co-participation à l’autogestion » dans Ecorev, 2007
  13. Travaux de Meade cités par Henri Lepage
  14. Étude d'Henri Lepage pour l'Institut de l'entreprise

Voir aussi

Articles connexes

Concepts liés :

Mouvements liés

Liens externes

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