Auriculomédecine

Le mot auriculomédecine, provenant du mot auriculaire, a été proposé à Paul Nogier par le médecin allemand Frank Bahr pour indiquer que les techniques proposées par Paul Nogier avaient à la fois un potentiel diagnostic et thérapeutique et répondaient bien à l’objectif de « traitement, et de prévention des maladies et à l’art de mettre, de maintenir ou de rétablir un être vivant dans les meilleures conditions de santé »[1]. Ce terme est parfois contesté mais a été repris et traduit dans le monde entier : Auriculomedicine en Anglais, Auriculomédicina pour les Hispanophones, Auriculomedizin en langue allemande, il est donc peu probable qu’il disparaisse.

L'auriculaire.

Selon Frank Bahr auriculomédecine : ce terme inclut toutes les composantes et les développements initiés par Paul Nogier.

• auriculodiagnostic
• auriculoanalgésie
• auriculoprévention (par exemple test des vitamines, minéraux etc)
• auriculothérapie

La méthode diagnostique est basée sur la découverte d’une réaction particulière du pouls radial lors d’une stimulation de la peau. Cette réaction initialement improprement appelée réflexe auriculocardiaque (RAC) est maintenant connue sous le vocable vascular autonomic signal (VAS) qui correspond mieux à la réalité de ce phénomène. Le VAS permet d’obtenir un certain nombre d’informations sur l’état du patient. L’auriculomédecine reste une méthode empirique en pleine évolution qui nécessite encore de nombreuses recherches et d’études. La difficulté de la prise du VAS et la complexité apparente a rebuté de nombreux praticiens. Cependant la technique reste très répandue dans le monde entier et en particulier en Chine, en Allemagne, en Autriche, aux USA, en Amérique du Sud, au Canada, dans les pays de l’est et dans de nombreux autres pays où elle fait l’objet de nombreuses recherches.