Augustin Verdure

Augustin Joseph Verdure, né à Remilly-Wirquin le et mort en déportation à Nouméa le [1], est une personnalité de la Commune de Paris.

Biographie

Sous le Second Empire, instituteur il est révoqué pour ses idées républicaines, et devient comptable. Il adhère à l'Association internationale des travailleurs, milite dans les clubs, et devient caissier dans le journal d'Henri Rochefort La Marseillaise.

Il vit, avec sa femme Caroline, en charge d'un orphelinat et sa fille et Maria Verdure au 8 rue Sainte-Marie-du-Temple[2].

Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XIe arrondissement ; il siège à la commission de l'Enseignement. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante il est arrêté et condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée (en Nouvelle-Calédonie) par le conseil de Guerre. Charles Élie Ducoudray, son beau-fils, le défendit lors des Conseils de guerre de Versailles. Il s'y présente alors comme « ami de l'accusé Verdure et autorisé à le défendre[3] ».

Sa demande d'ouvrir une école est refusée par l'administration pénitentiaire.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. « Petit dictionnaire des femmes de la Commune », sur La Commune de Paris, (consulté le )
  3. Procès des membres de la Commune : Compte rendu "in extenso" des débats du conseil de guerre... Avec les portraits des accusés, De Laporte, (lire en ligne)

Voir aussi

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du syndicalisme
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.