Augusta (Géorgie)

Augusta est une ville située dans l'État de Géorgie, aux États-Unis. Sa population était de 195 182 habitants au recensement de 2000. En 1996, les gouvernements de la ville et du comté de Richmond décidèrent de se combiner pour former le comté d'Augusta-Richmond, identifié depuis par le simple nom de la ville. Augusta est située sur la frontière entre la Géorgie et la Caroline du Sud et est la seconde ville de l'État. Son surnom officiel est « Garden City ». En 2005 son aire urbaine, composée des comtés de Richmond et Columbia en Géorgie et d'Aiken en Caroline du Sud, comprenait 520 332 habitants.

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Augusta
Administration
Pays États-Unis
État Géorgie
Comté Richmond
Maire Hardie Davis
Démographie
Population 196 939 hab. (2018)
Densité 248 hab./km2
Géographie
Coordonnées 33° 28′ 12″ nord, 81° 58′ 30″ ouest
Superficie 79 300 ha = 793 km2
Fuseau horaire EST (UTC-5)
Divers
Fondation 1736
Surnom « Garden City »
Localisation

Carte du comté de Richmond.
Géolocalisation sur la carte : Géorgie
Augusta
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Augusta
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Augusta
Liens
Site web http://www.augustaga.gov

    Économie

    Augusta possède un aéroport (Bush Field, code AITA : AGS).

    Histoire

    La ville d'Augusta, fondée en 1735 par le général britannique James Edward Oglethorpe, a été nommé en l'honneur de la princesse Augusta de Saxe-Gotha, l'épouse de Frédéric, le prince de Galles. Dans les années 1760, la ville, poste de commerce sur le fleuve Savannah à 220 km de la ville portuaire de Savannah (et à 240 km de la côte Atlantique), voit arriver de nombreux planteurs de tabac de Virginie qui bâtissent de belles demeures comme Ezekiel Harris House[1]. La ville devient capitale du nouvel État de Géorgie entre 1786 et 1795 après la guerre d'indépendance américaine et accueille des personnalités politiques comme le gouverneur George Walton signataire de la déclaration d'independance, qui a bâti la demeure Meadow Garden.

    La déplacement d'esclaves de la Silver Bluff Plantation en Caroline du Sud durant la guerre d'indépendance américaine amène dans la ville d'une large population de noirs libres dans le village de Springfield en 1787, sur des terres confisquées. Ils ont construit une des plus anciennes églises noires libres d'Amérique.

    Augusta a ensuite joué un rôle dans le développement économique des États-Unis dans les années 1820 en étant l'une des villes de la "ceinture du coton" qui ont fait l'histoire de la Géorgie, non loin de la frontière avec la Caroline du Sud. Au début du XIXe siècle, on y trouve des artisans d'origine française, comme Lewis Cuigno de Bordeaux ou John Barberon de Saint-Domingue[2].

    Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la ville vit plutôt de la culture du tabac mais au tournant du siècle elle prend en marche l'accélération de l'histoire de la culture du coton et devient un grand centre producteur pendant la première moitié du XIXe siècle[2], au même titre que d'autres villes de l'intérieur de la Géorgie telles que Macon, Milledgeville et Columbus, puis souffre de la dépression de 1837, ses planteurs étant par ailleurs partis vers les États de l'Alabama et du Mississippi[1]. Pendant la guerre de Sécession de 1861–1865, Augusta est la plus importante place industrielle des États sécessionnistes, la seule ville de la confédération sudiste à posséder une industrie de fabrications d'armements.

    Culture

    Événements

    Augusta accueille chaque année la première levée des quatre tournois du Grand Chelem de golf, le Tournoi des Maîtres, sur l'un des parcours les plus exigeants de la planète, le Augusta National Golf Club. Le Tournoi des Maîtres se déroule habituellement la première semaine d'avril. C'est ici que les meilleurs golfeurs se disputent la victoire, récompensée par la remise d'une veste verte.

    Jumelage

    Personnalités liées à la ville

    Notes et références

    1. http://www.nps.gov/nr//travel/Augusta/historyaugustaoverview.html
    2. (en) Michele Gillespie, Free Labor in an Unfree World : White Artisans in Slaveholding Georgia, 1789-1860, , 264 p. (ISBN 978-0-8203-2670-2, lire en ligne), p. 74.
    3. Annuaire des villes jumelées

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail de la Géorgie
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