Augsbourg

Augsbourg (allemand Augsburg, prononcé en allemand : [ˈʔaʊ̯ksbʊʁk]  ; latin Augusta Vindelicorum) est une ville allemande située dans le Land de Bavière, en Souabe bavaroise, sur la Route romantique.

Pour les articles homonymes, voir Augsbourg (race de poule).

Augsbourg

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Allemagne
Land Bavière
District
(Regierungsbezirk)
Souabe
Arrondissement
(Landkreis)
Souabe
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Eva Weber (d) (depuis )
Code postal 86150, 86199, 86152, 86153, 86154, 86156, 86157, 86159, 86161, 86163, 86165, 86167, 86169 et 86179
Indicatif téléphonique 0821
Immatriculation A
Démographie
Population 295 135 hab. ()
Densité 2 009 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 18″ nord, 10° 53′ 54″ est
Altitude 489 m
Superficie 14 687 ha = 146,87 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bavière
Augsbourg
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Augsbourg
Liens
Site web www.augsburg.de

    Ville universitaire et industrielle, Augsbourg est le chef-lieu du district de Souabe (Regierungsbezirk Schwaben), de l'arrondissement d'Augsbourg (Landkreis) et le siège d'un diocèse catholique. Ses palais, ses églises et son hôtel de ville reflètent son âge d'or, lorsqu'elle était aux XVe et XVIe siècles une ville de premier rang en Europe.

    La ville a 295 135 habitants au 31 décembre 2018 et est ainsi, après Munich et Nuremberg, la troisième ville de Bavière. Son nom vient du latin Augusta Vindelicorum.

    Augsbourg est une ville-arrondissement (Kreisfreie Stadt) et une des 82 grandes villes (Großstadt) allemandes depuis le début du XXe siècle ; le nombre de ses habitants a franchi la barre des 100 000 à la même époque.

    Géographie

    Augsbourg est située dans le sud-ouest du land, à 60 km à l'ouest de Munich, la capitale de la Bavière, à 120 km au sud-ouest de Nuremberg et à 160 km à l'est de Stuttgart, capitale du land de Bade-Wurtemberg

    La ville est construite sur le Lech qui descend du Tyrol à 150 km au sud-ouest et se jette dans le Danube à 40 km plus au nord. Le cœur historique de la ville est situé juste avant le confluent du Lech et de son affluent la Wertach. Sa partie la plus ancienne se trouve à l'extrémité nord d'un plateau.

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −4,2 −3,2 −0,2 3 7,2 10,6 12,3 11,9 8,9 4,8 0,4 −2,9 4,1
    Température maximale moyenne (°C) 1,4 3,6 8,3 12,8 17,7 20,8 23 22,6 19,3 13,4 6,5 2,5 12,7
    Précipitations (mm) 46 47 45 65 88 109 90 93 67 52 59 50 811
    Source : wetterkontor.de


    Municipalités voisines

    La ville d'Augsbourg fait partie de l'arrondissement d'Augsbourg et est voisine à l'est de l'arrondissement d'Aichach-Friedberg et au nord de l'arrondissement de Danube-Ries.

    Les municipalités limitrophes d'Augsbourg, dans le sens des aiguilles d'une montre en commençant par le nord, sont: Rehling, Affing, Friedberg, Kissing, Mering, Merching dans l'arrondissement d'Aichach-Friedberg et Königsbrunn, Bobingen, Gessertshausen, Diedorf, Stadtbergen, Neusäß, Gersthofen dans l'arrondissement d'Augsbourg.

    Organisation administrative

    Les districts et arrondissements d'Augsbourg

    Depuis 1938, Augsbourg est divisée en 17 districts de planification (Planungsräume), eux-mêmes partagés en 42 arrondissements municipaux (Stadtbezirk), qui correspondent souvent aux anciennes communes absorbées par la ville au cours du XXe siècle.

    En voici la liste (population en 2009 et année d'incorporation à la ville d'Augsbourg lorsque c'est le cas) :

    • I, Innenstadt (40 997)
    • II, Oberhausen (23 686), (1911)
    • III, Bärenkeller (7 314)
    • IV, Firnhaberau (5 375)
    • V, Hammerschmiede (6 727)
    • VI, Lechhausen (32 827), (1913)
    • VII, Kriegshaber (16 593), (1916)
    • VIII, Pfersee (23 316), (1911)
    • IX, Hochfeld (8 766)
    • X, Antonsviertel, (6 229)
    • XI, Spickel-Herrenbach (12 707)
    • XII, Hochzoll (20 379), (1913)
    • XIII, Haunstetten-Siebenbrunn (26 568), (1910 pour Siebenbrunn, 1972 pour Haunstetten)
    • XIV, Göggingen (17 741), (1972)
    • XV, Inningen (4 747), (1972)
    • XVI, Bergheim (2 677), (1972)
    • XVII, Universitätsviertel, (11 035)

    Démographie

    Année Habitants
    150030 000
    160440 000
    163516 432
    170026 000
    180628 534
    184036 869
    187151 220
    188061 408
    189075 629
    190089 170
    1910102 487
    1913151 273[1]
    1920158 000
    Année Habitants
    1925165 522
    1933176 575
    1939185 734
    1945146 416
    1950185 183
    1961208 659
    1970211 566
    1972257 029[2]
    1987242 812
    1992264 852
    2000254 982
    2005262 676
    2009263 646

    À l'époque romaine, Augsbourg compte déjà 12 000 habitants et, à la fin du Moyen Âge, la ville atteint le chiffre de 30 000, ce qui en fait une des plus grandes villes du Saint-Empire romain germanique avec Cologne et Prague.

    Augsbourg souffre beaucoup des destructions de la Guerre de Trente Ans et perd durant cette période les deux-tiers de sa population pour abriter 16 000 personnes en 1635. L'accroissement de la population stagne tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Le XIXe siècle est par contre une période de croissance soutenue en raison de l'industrialisation de la cité. La population passe alors de 26 000 habitants en 1806 à 80 000 en 1895. La croissance d'Augsbourg s'accélère encore au début du XXe siècle et la ville atteint les 185 000 en 1939, à la veille de la seconde Guerre mondiale.

    Les bombardements de la guerre provoquent une baisse de 20 % du nombre d'habitants et Augsbourg compte 146 000 habitants en 1945. Cependant, l'installation de nombreux réfugiés venus de Silésie, de Poméranie ou des Sudètes permet de retrouver les chiffres d'avant-guerre dès 1950.

    Le maximum de population intra-muros est atteint en 2015 avec 286 374 habitants. Augsbourg est aujourd'hui la 23e ville allemande.

    L'agglomération compte cependant quelque 500 000 habitants et la région de planification 830 000 personnes, ce qui en fait la troisième zone urbaine de Bavière. En ce qui concerne les étrangers, la ville d'Augsbourg possède un grand nombre d'habitants nés hors de l'Allemagne.

    Pays de naissancePopulation (2013)
    Turquie12 618
    Italie3 868
    Roumanie3 201
    Croatie2 238
    Pologne2 117
    Grèce1 955
    Russie1 726
    Irak1 587
    Ukraine1 526
    Bosnie-Herzégovine1 489
    Hongrie1 416

    Histoire

    Appartenances historiques

     Principauté épiscopale d'Augsbourg 888–1276
    Saint-Empire (Ville libre) 1276–1806
    Royaume de Bavière 1806–1918
    République de Weimar 1918–1933
     Reich allemand 1933–1945
    Allemagne occupée 1945–1949
    Allemagne 1949–présent

    Augsbourg est célèbre dans l'histoire par :

    Entre 1077 et 1582 y furent tenues plusieurs diètes d'Empire.

    Durant les XVe et XVIe siècles, la ville devient une sorte de capitale financière et culturelle, les banquiers Fugger et Welser aidant notamment Charles Quint dans le financement de sa politique. Plusieurs artistes majeurs y travaillèrent : Hans Holbein l'ancien et son fils, Hans Burgkmair[3]

    L'évêché d'Augsbourg était aussi, sous le Saint-Empire, un État d'Empire, qui faisait partie du cercle de Souabe et comprenait, outre Augsbourg, Dillingen et Füssen. L'évêque résidait depuis le XVIe siècle à Dillingen.

    Époque romaine

    Hôtel de ville.

    L'origine de la ville est une colonie romaine fondée par Drusus et Tibère, sous Auguste, vers 15 av. J.-C., d'où son nom romain, Augusta Vindelicorum. La ville figure parmi les villes les plus anciennes d'Allemagne avec Trèves et Cologne. Au débouché de vallées alpines constituant des points de communication importants vers l'Italie, elle devait servir de point de contact facile entre le cœur de l'Empire et la Germanie nouvellement conquise ; une véritable ville commerciale d'importance se développe autour de cette colonie ; elle est également le siège de la province romaine de Rhétie.

    Moyen Âge

    La continuité urbaine après la chute de l'Empire romain reste incertaine : on sait que se développe au Ve siècle un pèlerinage autour du tombeau de sainte Afre, martyre qui incarne la christianisation de la ville, à 1,5 km au sud de la ville romaine, mais le sort de cette dernière est mal connu. Certains historiens ont situé l'ancienne forteresse de Vogastisburg, citée au VIIe siècle, à Augsbourg.
    On ne parvient à la certitude que pour le VIIIe siècle avec Simpert, qui aurait été un proche de la famille carolingienne. À la chute de l'Empire carolingien, ce sont les évêques qui exercent le pouvoir temporel dans la ville et les sources sur la ville aux IXe et Xe siècles sont essentiellement les vies de ces évêques. Le plus marquant de ces évêques est Ulrich, canonisé en 983 (première bulle papale de canonisation de l'Histoire) : on lui attribue un grand nombre de réalisations dans la ville, fondations de communautés religieuses, construction d'églises et de fortifications… Près d'Augsbourg, sur la plaine du Lechfeld, se déroule en 955 une grande bataille contre les Hongrois, battus par les troupes du roi Otton dans lesquelles figure l'évêque Ulrich, proche conseiller du souverain.

    Le XIe siècle est une période plus difficile pour la ville, enjeu plus qu'acteur dans les rivalités entre grandes familles aristocratiques qui se disputent l'Empire : la domination politique de l'évêque dans la ville n'est pas amoindrie, mais la ville est ravagée plusieurs fois par la guerre. Elle continue cependant à jouer un rôle important dans l'Empire, comme le montre notamment en 1006 l'élection au trône épiscopal du frère de l'Empereur Henri II, Brunon, qui contribue lui aussi au développement de la ville, par exemple par la fondation du chapitre Saint-Maurice, à mi-distance entre la cathédrale et Sainte-Afre, qui devient à son époque une communauté bénédictine placée sous le double patronage de Saints-Ulrich-et-Afre.

    Jusqu'à cette époque, Augsbourg est essentiellement une civitas, siège du pouvoir temporel et spirituel de l'évêque, sans constituer un grand centre de peuplement. Elle participe pleinement au XIIe siècle de l'essor urbain qui caractérise tout l'Occident : une première implantation marchande située immédiatement au sud de la civitas, au lieu-dit Perlach, voit le jour au XIIe siècle ; peu après, une fortification commune vient pour la première fois unir l'ancienne ville romaine et le bourg situé autour de Saint-Ulrich.

    Devenue ville libre d'Empire en 1276, la ville continue son développement démographique et économique. Son économie est fondée largement sur la fabrication de futaine, un textile de consommation courante ; comme dans de nombreuses villes d'Allemagne du Sud, cette production donne rapidement lieu au développement d'un commerce important, d'abord principalement par la foire de Francfort, puis à la diversification des activités : au-delà de la commercialisation des productions locales, des familles marchandes augsbourgeoises parviennent à jouer un rôle essentiel dans la finance européenne de leur temps, à commencer par les Fugger et les Welser dont l'apogée se situe dans la première moitié du XVIe siècle.

    Du point de vue démographique, la ville atteint 18 à 20 000 habitants à la fin du XVe siècle, entraînant la construction d'une nouvelle fortification à la fin du XIVe siècle, si vaste qu'elle suffit à contenir la population jusqu'à la Révolution industrielle, ce qui est d'autant plus important qu'au contraire de Nuremberg ou de Rothenburg elle ne parvient pas à se constituer un territoire propre en raison de la concurrence de seigneurs puissants (ducs de Bavière, évêque et chapitre d'Augsbourg). La place croissante des artisans dans la population urbaine et le développement d'une nouvelle classe de marchands exclus du pouvoir amène en 1368 un changement profond dans l'organisation politique de la ville : au lieu d'un conseil exclusivement réservé aux patriciens, les sièges et les magistratures sont répartis entre patriciens et membres de 17 corps de métier.

    De la Réforme à la guerre de Trente Ans

    Dessert (1653-1654)
    avec haute coupe d'Augsbourg
    Willem Kalf
    Musée de l'Ermitage.

    Les premiers temps de la Réforme marquent profondément la ville, où Martin Luther séjourne en 1518. Pendant plusieurs années, le conseil hésite face à un mouvement qui suscite une forte adhésion dans la population, mais aussi des oppositions, notamment des Fugger, et qui divise le conseil lui-même. À l'occasion de la Diète de 1530, les protestants y rédigent la Confession d'Augsbourg qui entend mettre d'accord les principaux courants protestants. Le conseil n'introduit la Réforme qu'à partir de 1534, avant d'interdire le culte catholique en 1537 ; la défaite des protestants en 1547 dans la guerre de Schmalkalden amène pourtant son rétablissement. En 1548, Charles Quint profite de sa victoire pour rétablir à Augsbourg comme dans beaucoup d'autres villes un régime presque entièrement patricien, qui favorise les catholiques très minoritaires à cette date dans la ville.

    Au XVIIe siècle, Augsbourg est célèbre pour son orfèvrerie, jusqu'à ce que le style rocaille du XVIIIe siècle dont une foule de modèles gravés arrivent de France, succède aux anciennes traditions[4].

    Sa croissance démographique continue jusqu'au premier tiers du XVIIe siècle est brutalement interrompue par la guerre de Trente Ans, qui fait perdre un tiers de sa population à la ville, notamment à l'occasion de la prise de la ville par les armées suédoises.

    Époque contemporaine

    En 1806, à la suite du traité de Presbourg et la disparition du Saint-Empire romain germanique, Augsbourg perd son indépendance et est annexée au royaume de Bavière. En 1817, la ville devient la capitale administrative de l'Oberdonaukreis, puis en 1837 du district de Souabe et de Neuburg.

    Le , la ville est conquise par des unités de la VIIe Armée US.

    L'université de la ville n'a été fondée qu'en 1970. Elle a été construite sur un ancien terrain d'aviation au sud de la ville, et le campus qui l'abrite a été construit en parallèle avec un nouveau quartier de la ville (Univiertel).

    Le , 54 000 habitants d'Augsburg sont évacués, à la suite de la découverte le d'une bombe britannique datant de la Seconde Guerre mondiale dans le quartier de Jakobervorstadt. C'est à cette date la plus grande opération d'évacuation en Allemagne depuis la fin de la guerre. Une fois la bombe désamorcée, les habitants ont pu revenir chez eux[5].

    Économie

    Depuis le développement de l'industrie textile à la fin du XVIIIe siècle, Augsbourg est une ville industrielle. L'un des principaux employeurs est le groupe MAN SE. Augsbourg fut également un important centre de construction aéronautique, l'entreprise Messerschmitt possédait plusieurs usines liées à la ville. Aujourd'hui elles sont le siège de l'entreprise Premium Aerotec, filiale de Airbus.

    Augsbourg possède un aéroport (code AITA : AGB).

    Religion

    Augsbourg, dont la grande majorité de la population est catholique, est le siège du diocèse d'Augsbourg, faisant partie de la province ecclésiastique de Munich et Freising (historiquement partie de la province ecclésiastique de Mayence). Après le passage de la ville à la Bavière, il est resté dans un premier temps à l'ancienne affectation de 1821. De nombreux établissements d'enseignement catholiques sont actifs dans la ville d'Augsbourg, dont le prestigieux Gymnasium bei St. Stephan dirigé par les bénédictins de l'abbaye Saint-Étienne d'Augsbourg.

    La confession d'Augsbourg (1530) est le texte fondateur du luthéranisme. La paix d'Augsbourg (1555) est un compromis qui suspend les hostilités entre les États luthériens et les États catholiques dans le Saint-Empire romain germanique. En commémoration de cette tradition, c'est à Augsbourg, le 31 octobre 1999[6] que l'Église catholique et la Fédération luthérienne mondiale signent la Déclaration commune sur la justification par la foi qui règle un contentieux théologique né de la Réforme de Martin Luther, vieux de 482 ans jour pour jour.

    Augsbourg est le siège d'une des éparchies de l'Église orthodoxe vieille-ritualiste russe[7].

    Politique

    Bourgmestre

    Résultats de l'élection du bourgmestre d'Augsbourg[8],[9],[10]
    Partis Candidats Premier tour Second tour
    Voix % +/- Voix %
    Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU) Eva Weber 41 534 43,1 8,7 63 762 62,3
    Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) Dirk Wurm 18 116 18,8 9,2 38 532 37,7
    Alliance 90 / Les Verts (Grünen) Martina Wild 17 851 18,5 12,0
    Alternative pour l'Allemagne (AfD) Andreas Jurca 4 673 4,8 1,0
    Électeurs libres (FW) Peter Hummel 3 054 3,2 0,4
    Die Linke Frederik Hintermayr 2 564 2,7 0,8
    Autres 8 686 9,0
    Votes valides 96 478 99,4 102 294 99,4
    Votes blancs et nuls 576 0,6 661 0,3
    Total 97 054 100 - 102 955 100
    Abstention 117 056 54,7 111 027 51,9
    Inscrits / participation 214 110 45,3 213 982 48,1

    La bourgmestre Eva Weber est réélue à l'issue d'un second tour qu'elle remporte largement.

    Conseil municipal

    Élection du conseil municipal d'Augsbourg [11],[12]
    Parti Voix % +/- Sièges +/-
    Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU) 1 653 781 32,3 5,4 20 3
    Alliance 90 / Les Verts (Grünen) 1 198 090 23,4 11,0 14 7
    Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 734 066 14,3 8,1 9 4
    Alternative pour l'Allemagne (AfD) 337 834 6,6 0,7 4
    Électeurs libres (FW) 230 952 4,5 0,9 3 1
    Die Linke 189 034 3,7 0,5 2
    Parti libéral-démocrate (FDP) 117 201 2,3 0,7 1
    Autres 666 649 13,0 7
    Suffrages exprimés 94 934 97,9
    Votes blancs et invalides 2 079 2,1
    Total 97 013 100 - 60
    Abstentions 117 097 54,7
    Inscrits / participation 214 110 45,3

    Architecture et tourisme

    • Cathédrale de la Visitation, vaste édifice roman, fondée au XIe siècle.
    • Basilique Saint-Ulrich-et-Sainte-Afre (début du XVIe siècle), construite par Burckhardt Engelberg.
    • Wassertürme: tours (XVe – XVIIIe siècles) utilisées comme châteaux d'eau.
    • Restes de la fortification médiévale, avec bastions ajoutés au XVIe siècle et des portes essentiellement ornementales construites au début du XVIIe siècle par Elias Holl.
    • Hôtel de ville, bâti par Elias Holl, qui contient la célèbre Salle dorée, avec ses murs et plafonds recouverts d'or, de peintures et de sculptures représentant d'un côté les empereurs romains chrétiens et de l'autre les empereurs romains non-chrétiens. La Salle dorée est connue aussi pour sa grande superficie, occupant le tiers du bâtiment.
    • Maison natale de Leopold Mozart.
    • Maison natale de Bertolt Brecht.
    • Fuggerei, lotissement de maisons mitoyennes construites par la famille Fugger à partir de 1520, à des fins caritatives.
    • Église Saint-Pierre de Perlach.
    • La ville est également très connue en Allemagne pour la Augsburger Puppenkiste, théâtre de marionnettes fondé en 1948 par l'acteur Walter Oehmichen.
    • Jardin botanique et parc zoologique.

    En 1985, Augsbourg a accueilli le 70e congrès mondial d’espéranto, dont le thème était « Antiquité et modernité : que changer, que conserver ? ».

    Musées

    • Musée municipal du palais Schaezler, comprenant aussi la Staatsgalerie Altdeutsche Meister (de) (annexe de l'Alte Pinakothek) avec notamment des tableaux de Dürer et des différents peintres augsbourgeois des XVe et XVIe siècles.
    • Maximilian-Museum : musée consacré à l'histoire de la ville, dans une ancienne maison patricienne.
    • TIM (Textil- und Industriemuseum) : musée national bavarois consacré à l'histoire de l'industrie textile, notamment à celle des nombreuses usines augsbourgeoises (le musée est installé dans une ancienne halle d'usine).
    • Fugger- und Welser-Erlebnismuseum : musée consacré à l'histoire des deux grandes familles commerçantes et banquières du XVIe siècle augsbourgeois.
    • Musée romain, installé dans l'ancienne église dominicaine et formé à partir du produit des nombreuses fouilles archéologiques augsbourgeoises. Le musée est fermé depuis décembre 2012[13] à la suite d'un risque d'effondrement du sol de l'église ; une exposition plus réduite se tient à l'Arsenal d'Augsbourg en attendant sa réouverture prévue pour 2022[14].
    • Musées dans le Glaspalast, un bâtiment industriel construit en 1910 : plusieurs musées consacrés à l'art moderne et contemporain, notamment le H2 qui expose des œuvres de la collection de la Pinakothek der Moderne.

    Transports

    La ville possède un réseau de tramways, qui compte à l'heure actuelle 5 lignes (une sixième est en projet). La ville est le centre d'un réseau de trains régionaux desservant notamment la Souabe bavaroise ; elle est aussi abondamment desservie par les trains (InterCity et Intercity-Express) circulant sur l'axe Munich-Stuttgart. Le TGV Paris Munich permet de relier la capitale française en un peu plus de cinq heures. La Bundesautobahn 8, également sur l'axe Munich-Stuttgart, est la principale route pour rejoindre la ville.

    Personnages célèbres

    À Augsbourg sont nés :

    Ont vécu à Augsbourg :

    Jumelages

    Industrie

    Notes et références

    1. Première vague d'incorporations de communes.
    2. Deuxième vague d'incorporation de communes.
    3. Renouard de Bussière S, Le rayonnement d'Ausbourg, Dossier de l'art N) 148, janvier 2008, p. 66-67
    4. Sur le XVIIIe siècle et le style rococo, cf. Histoire de l'orfèvrerie-joaillerie de F. Seré, p. 143-147, 1850
    5. (de) « Augsburger kehren in ihre Wohnungen zurück », Die Welt, (lire en ligne).
    6. Jean Pierre Bastian, Françoise Champion, Kathy Rousselet, Globalisation du religieux, Éditions L'Harmattan, 2001
    7. Russisch Orthodoxe Altritualistische Eparchie von Augsburg, ganz Deutschland und den Baltischen Staaten
    8. « Oberbürgermeisterwahl 2020 », sur www.augsburg.de (consulté le )
    9. « Wahlergebnis Oberbürgermeisterwahl 2014 », sur www.augsburg.de (consulté le )
    10. « Stichwahl zur Oberbürgermeisterwahl 2020 », sur www.augsburg.de (consulté le ).
    11. « Stadtratswahl 2020 », sur www.augsburg.de (consulté le )
    12. « Wahlergebnis Stadtratswahl 2014 », sur www.augsburg.de (consulté le )
    13. « Römisches Museum », sur www.kunstsammlungen-museen.augsburg.de (consulté le )
    14. Augsburger Allgemeine, « Das Römermuseum bleibt bis 2022 eine Baustelle », sur Augsburger Allgemeine (consulté le )
    15. www.renk.de

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dominique Adrian, Augsbourg à la fin du Moyen Âge. La politique et l'espace, Thorbecke, 2013, 506 p., ill.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Bavière
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