Audrey Hepburn

Audrey Hepburn [ˈɔːdɹi ˈhɛpˌbɜːn][1]  nom de scène d'Audrey Ruston  est une actrice britannique née le [2] à Ixelles (Belgique) et morte le à Tolochenaz (Suisse).

Pour les articles homonymes, voir Hepburn.

Audrey Hepburn
Audrey Hepburn en 1959.
Nom de naissance Audrey Kathleen Ruston
Naissance
Ixelles, Belgique
Nationalité  Britannique
Décès
Tolochenaz, Suisse
Profession Actrice
Mannequin
Films notables voir filmographie.
Site internet

(en) « Site officiel d'Audrey Hepburn »


Signature d'Audrey Hepburn

Alors qu'elle se destinait initialement à la danse, avant de rejoindre le théâtre à la fin des années 1940, le succès de la pièce Gigi (1951) à Broadway lui ouvre les portes du cinéma. En 1954, à seulement 24 ans, elle reçoit l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans Vacances romaines (1953) de William Wyler.

À quatre autres reprises, elle est nommée aux Oscars, notamment pour le film Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards. Parmi ses autres grands succès, on peut citer Sabrina (1954) et Ariane (1957) de Billy Wilder, Guerre et Paix (1956) de King Vidor d'après le roman de Léon Tolstoï, et la comédie musicale culte My Fair Lady (1964) de George Cukor.

Après 1967, elle met fin à sa carrière d’actrice pour se consacrer à l'aide humanitaire à l'enfance. Elle multiplie les voyages en Afrique et en Amérique latine pour l'UNICEF, dont elle devient ambassadrice en 1988[3].

Audrey Hepburn est considérée comme l'une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950 et 1960. Aux antipodes des pulpeuses vedettes de cinéma de l'époque, elle incarne un nouveau glamour, plus raffiné : silhouette gracile, visage fin, yeux de biche, sourire malicieux. En 1999, l'American Film Institute la classe à la troisième place de sa liste des plus grandes actrices de films américains de tous les temps, derrière Katharine Hepburn  avec laquelle elle n'a aucun lien de parenté[4]  et Bette Davis.

Biographie

Enfance

La mère d'Audrey Hepburn, la baronne Ella van Heemstra[5], fille du baron néerlandais Aarnoud van Heemstra, épouse, en premières noces, à l'âge de 19 ans, le jonkheer Hendric Gustaaf Adolf Quarles van Ufford[6]. Deux enfants, Alexander et Ian Quarles van Ufford, naissent de cette union[7]. En 1925, ils divorcent[6].

Le père d'Audrey, Joseph Victor Anthony Ruston, est un anglo-irlandais, né en Bohême d'un père britannique, qui a des origines irlandaise, autrichienne, écossaise et française[8]. Il pense que sa grand-mère est une descendante de James Hepburn, comte de Bothwell, troisième époux de Marie Stuart, reine d'Écosse[9],[n 1].

Alors qu'il est directeur de la filiale bruxelloise de la Banque d'Angleterre, Joseph Ruston rencontre Ella van Heemstra[10]. En 1926, ils se marient à Batavia (actuel Jakarta en Indonésie) et emménagent à Ixelles, qui est à l'époque la commune bruxelloise des étudiants, des artistes et des intellectuels.

Le , Audrey naît de cette union. De nature fragile, elle survit de justesse à la coqueluche[11]. En 1931, alors qu'elle a deux ans, la famille s'installe à Linkebeek, dans la périphérie bruxelloise.

Enfant joueuse et imaginative, son père la surnomme « Monkey Puzzle[12] ». En 1934, à cinq ans, elle se découvre une passion pour la danse classique. À cette époque, elle vit entre Londres, les Pays-Bas et la Belgique au gré des besoins du métier de son père.

Les rapports entre ses parents se dégradent, leurs querelles deviennent incessantes. En 1935, son père, devenu sympathisant nazi[13], quitte le domicile familial sans laisser un mot. Le couple divorcera en 1938.

En 1937, Audrey est envoyée dans un pensionnat à Elham, dans le comté du Kent en Angleterre, où elle reçoit une éducation victorienne très stricte.

En 1939, année où l'Angleterre déclare la guerre à l'Allemagne, craignant un bombardement, sa mère la ramène aux Pays-Bas. Elles s'installent à Arnhem dans le château de Zijpendaal, puis dans un appartement. Audrey montre un réel talent pour les langues et parle couramment anglais, néerlandais, français, espagnol et italien[14]. Elle lit beaucoup (Edgar Wallace et E. Phillips Oppenheim notamment), ses livres favoris sont Heidi et Le Jardin secret. À treize ans, elle a déjà une grande culture littéraire.

Adolescence et Seconde Guerre mondiale

En 1940, les troupes allemandes envahissent les Pays-Bas. Pour éviter que son nom à consonance anglaise n'attire l’attention des occupants, la mère d'Audrey Ruston n'hésite pas à modifier ses papiers ; elle donne à sa fille le nom d'Edda van Heemstra. En effet, être britannique dans les Pays-Bas occupés peut conduire à l'emprisonnement, voire à la déportation.

Pendant cette période de guerre, Audrey commence à se consacrer au spectacle, elle suit des cours de danse classique au conservatoire d'Arnhem. Mais, alors qu'elle n'a que onze ans au début de la guerre, elle est aussi parfois chargée de porter des messages pour la résistance. Arnhem est ravagée par l'opération Market Garden. Les restrictions et la famine de l'hiver 1944 altèrent la santé d'Audrey. Malnutrie, elle souffre aussi de dépression. Elle prend cependant part à la résistance contre l'occupant nazi en levant des fonds par des spectacles[10]. Son oncle et son cousin sont fusillés comme « ennemis du Reich. » Diana Maychick, dans la biographie qu'elle lui consacre, écrit :

« Elle était squelettique. Son régime comportait de la laitue, si possible une pomme de terre, et un horrible pain à base de pois qui se détériorait au fur et à mesure que le ravitaillement devenait plus problématique. Au besoin, Audrey se rabattait sur l'eau et les bulbes de tulipe. Déjà grande, elle pesait moins de 40 kilos, continuait de maigrir et elle était à bout de forces. […] En fait, la malnutrition força Audrey à interrompre les cours de danse pendant un certain temps. »

 Diana Maychick, Audrey Hepburn, Édition 1, Paris, 1993.

Elle en gardera une silhouette extrêmement fine, qui alimentera à plusieurs reprises des rumeurs sur une possible anorexie[15]. Ce sont plus probablement les privations de la guerre et ses cours de danse intensifs qui lui donnent cette taille de guêpe qui lui permettra de trouver des emplois d'ingénue mutine et de participer à des films chorégraphiés[16].

Carrière d'actrice

Audrey Hepburn lors des essais pour le film Vacances romaines (1953).

Après la guerre, Audrey Ruston adopte le nom d'Hepburn comme nom de scène, en référence au lointain et hypothétique patronyme de la famille de son père, mais ne change pas d'état civil.

Elle suit encore des cours de danse aux Pays-Bas, avec Sonia Gaskell à Amsterdam. Puis elle déménage à Londres avec sa mère. Elle y reprend ses études et travaille ponctuellement comme mannequin, tout en poursuivant sa formation de ballerine. En 1948, elle prend des cours avec Marie Rambert. Elle doit cependant renoncer à sa vocation, car son corps a trop souffert des privations de la guerre. De plus, elle est trop grande (1,70 m) pour espérer devenir danseuse étoile.

En 1948, elle débute au cinéma avec un petit rôle d'hôtesse de l'air dans Le Néerlandais en sept leçons.

En 1951, les rôles mineurs se multiplient : elle apparaît dans Rires au paradis (où elle incarne justement une ballerine) ou encore Une avoine sauvage. On la voit aussi dans plusieurs publicités, comme celle pour Lacto-Calamine[10]. La même année, remarquée par la grande romancière française Colette sur le tournage de Nous irons à Monte-Carlo, elle est choisie pour interpréter le rôle principal dans sa pièce Gigi sur les planches de Broadway. C'est un succès qui lui ouvre les portes d'Hollywood[17].

En 1953, le réalisateur William Wyler lui offre son premier grand rôle au cinéma dans la comédie romantique Vacances romaines, aux côtés de Gregory Peck, alors que les producteurs voulaient initialement Elizabeth Taylor. Wyler dira d'Audrey[n 2] :

« Elle avait tout ce que je recherchais : charme, innocence et talent. Elle était aussi très drôle et absolument délicieuse. Nous nous sommes dit : « C'est celle qu'il nous faut ! »

Le film est un succès et, en 1954, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice[18], le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique et le BAFTA de l'actrice britannique. Sa carrière est alors lancée.

La consécration

Audrey Hepburn dans Vacances romaines (1953).

En , Audrey Hepburn rencontre l'acteur et réalisateur américain Mel Ferrer lors d’une soirée organisée par Gregory Peck. Âgé de douze ans de plus qu'elle, il a déjà été marié trois fois, dont deux avec la même femme, et est père de quatre enfants[10].

De 1954 à 1966, elle tourne avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs fameux. Si elle tourne relativement peu de films, elle reste fidèle à quelques réalisateurs comme Stanley Donen, Billy Wilder ou William Wyler. En 1954, elle séduit Humphrey Bogart dans Sabrina. C'est là qu'elle rencontre le couturier Hubert de Givenchy, qui dessine ses tenues pour le film et restera son ami toute sa vie[19].

Quand on lui propose de jouer dans la pièce de théâtre de Jean Giraudoux, Ondine, elle accepte à condition de jouer avec Mel Ferrer[10]. De février à , ils jouent ensemble. Pour son interprétation, l'actrice reçoit un Tony Award. Sa relation avec Mel Ferrer quitte le registre professionnel et ils entament une relation amoureuse.

Le , ils se marient finalement et achètent un appartement de vacances à Rome[18]. Ils ont un fils, Sean Hepburn Ferrer (en), né le à Lucerne. Son parrain est l'auteur écossais A. J. Cronin. Le couple joue ensemble à plusieurs reprises, comme dans Guerre et Paix au cinéma, film dans lequel ils incarnent Natacha Rostov et le prince André. Leur carrière professionnelle est alors de plus en plus mêlée.

En 1957, elle joue avec Fred Astaire dans la comédie musicale Drôle de frimousse. Réalisé par Stanley Donen, le film se déroule en bonne partie à Paris, ville où elle tourne à de nombreuses reprises. Comme dans Sabrina, Edith Head dessine les costumes pour le film sauf ceux d'Audrey Hepburn, toujours réalisés par Hubert de Givenchy[20].

Toujours en 1957, c'est ensuite la confrontation amoureuse avec un Gary Cooper, playboy beaucoup plus âgé qu'elle, dans Ariane, sous le regard inquiet du père, Maurice Chevalier. Puis dans Mayerling (en), elle joue avec son mari pour un programme télévisé de la NBC.

En 1959, avec Anthony Perkins, elle joue dans Vertes Demeures, sous la direction de son mari. La même année, elle incarne une religieuse missionnaire en Afrique dans Au risque de se perdre de Fred Zinnemann, film qui lui promettait l'Oscar de l'interprète féminine de l'année 1959, qui fut obtenu finalement par Simone Signoret.

Audrey Hepburn aux côtés de Cary Grant dans le film Charade (1963).

Elle joue aussi dans Le Vent de la plaine (The Unforgiven), réalisé par John Huston, sorti en 1960. Alors enceinte, elle est sérieusement blessée au dos à la suite d'une chute de cheval. Après six semaines à l'hôpital, elle reprend son rôle, avec un corset orthopédique, une minerve et de nouvelles robes pour la cacher. Malheureusement, quelques mois plus tard, elle subit une fausse couche, parfois imputée à son accident sur le tournage de ce film. Audrey Hepburn ne l'a jamais accusé, mais le cinéaste s'en est personnellement voulu. Le reste des scènes d'Audrey est tourné par une doublure.

En 1961, elle revient avec le rôle de Holly Golightly dans Diamants sur canapé, l'adaptation du roman de Truman Capote. Elle y joue avec George Peppard. Ce rôle la fait entrer dans la légende cinématographique malgré des recettes décevantes. Ce fut aussi l'un des rôles les plus difficiles pour elle ; elle déclare : « Je suis introvertie. Jouer une femme extravertie a été ce que j'ai eu de plus dur à faire. »

Dans les années 1960, sa popularité est à son comble.

Le , pour le (dernier) anniversaire du président américain John Fitzgerald Kennedy, Audrey Hepburn chante « Happy Birthday, dear Jack », prenant ainsi la suite de Marilyn Monroe et de son « Happy Birthday, Mister President. »

En 1963, elle continue à jouer avec des acteurs majeurs, notamment Cary Grant dans Charade. Ce dernier avait refusé de jouer avec elle dans Vacances romaines ou Sabrina, se trouvant trop vieux pour jouer avec une actrice bien plus jeune que lui. Audrey Hepburn eut surtout comme partenaires des acteurs plus âgés qu'elle excepté Anthony Perkins et George Peppard. Grant appréciait cependant l'actrice et déclara : « Tout ce que ce je veux pour Noël, c'est un autre film avec Audrey. »

Dans My Fair Lady (1964).

En 1964, elle joue dans My Fair Lady, l'un des films désormais le plus souvent associé à son nom. Après un premier refus, elle accepte le rôle créé sur scène par Julie Andrews. Le film est très attendu par le public, autant que put l'être Autant en emporte le vent selon certains journalistes. Elle commence à enregistrer les passages chantés, mais ils sont finalement doublés par la chanteuse Marni Nixon. Sa prestation est finalement bien accueillie par la critique. Le critique Gene Ringgold écrit alors dans Sounstage « Audrey Hepburn est magnifique. Elle restera l'Eliza éternelle. » (« Audrey Hepburn is magnificent. She is Eliza for the ages »[21]) mais en ajoutant « Tous s'accordent que si Julie Andrews ne pouvait être dans le film, Audrey Hepburn était le choix parfait. » (« Everyone agreed that if Julie Andrews was not to be in the film, Audrey Hepburn was the perfect choice[21]. »)

Toujours en 1964, elle refuse le rôle de Cléopâtre avec Richard Burton. La même année, elle retrouve William Holden pour Deux têtes folles.

En 1966, elle a Peter O'Toole comme complice de cambriolage dans la comédie légère Comment voler un million de dollars. En 1967, elle joue avec Albert Finney dans Voyage à deux. Ce film sur la question du divorce coïncide avec ses difficultés conjugales. La même année, elle accepte un dernier rôle avec le thriller Seule dans la nuit où, jouant une jeune femme aveugle, elle affronte trois trafiquants de drogue. Mel Ferrer produit le film alors que leur mariage connaît de plus en plus de difficultés ; le couple se distend. En 1968, après quatorze ans de vie commune, le couple décide de divorcer, notamment en raison de divergences sur la carrière d'Audrey et de relations extraconjugales. Le divorce est prononcé le . La même année, Audrey Hepburn annonce qu'elle met un terme à sa carrière.

Années 1970 et 1980

Audrey Hepburn et Robert Wolders avec Ronald Reagan, alors président des États-Unis, en 1981.

Audrey Hepburn reste très brièvement célibataire et, dès le , se marie avec un psychiatre italien, le docteur Andrea Dotti, rencontré lors d'une croisière privée en [22]. Ils s'installent à Rome[18] et l'actrice se consacre à sa famille.

Le , elle accouche d'un deuxième garçon, Luca Dotti. Le mariage ne dure cependant pas plus d'une dizaine d'années et, au début des années 1980, le couple se sépare[23], puis divorce à cause de leurs liaisons extra-maritales respectives, en particulier celle d'Andrea avec le mannequin Daniela[10]. Audrey Hepburn s'installe alors avec l'acteur néerlandais Robert Wolders dans sa villa de Tolochenaz, La Paisible. Tous deux y vivent ensemble jusqu’à la mort de l'actrice, sans se marier[22].

Conformément à son retrait annoncé du cinéma, elle refuse la plupart des rôles qui lui sont malgré tout proposés, comme Out of Africa[24]. Cependant, elle joue dans quelques rares films comme La Rose et la Flèche avec Sean Connery comme partenaire en 1976.

Elle fait une dernière apparition au cinéma, jouant le rôle d'un ange dans le film Always de Steven Spielberg en 1989. Le succès n'est pas au rendez-vous.

Travail pour l'Unicef et décès

Dans son action au côté du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) à partir de 1988 en tant qu'ambassadrice spéciale pour l’Afrique et l'Amérique latine, Audrey Hepburn effectue une cinquantaine de voyages d'études au Soudan, au Salvador, au Honduras, au Mexique, au Venezuela, en Équateur, au Bangladesh, au Viêt Nam, en Thaïlande, en Éthiopie, en Érythrée et en Somalie, jusqu’en 1992.

Tombe d’Audrey Hepburn à Tolochenaz, en Suisse.

Dans la même volonté de défendre l'enfance, elle participe à une série télévisée intitulée Gardens of the World with Audrey Hepburn qui fut diffusée sur PBS le jour de sa mort. Elle enregistre également un CD de contes pour enfants qu'elle lit, Les Contes enchantés d'Audrey Hepburn. Pour cet album, elle remporte un Grammy Award posthume, celui de « meilleur album parlé pour enfants ».

En 1989, elle prononce le discours de clôture de la Convention internationale des droits de l'enfant au siège de l'ONU[25].

Fin 1992, elle commence à avoir des douleurs à l'estomac. Elle pense d’abord qu'il s'agit d'un virus contracté en Afrique, mais les médecins lui diagnostiquent un cancer de l'appendice iléocœcal[26]. Elle reste dans sa villa suisse, La Paisible, entre Genève et Lausanne, entourée de ses proches. Elle meurt le à Tolochenaz, dans le canton de Vaud. Ses obsèques sont célébrées le en l'église de Tolochenaz en présence de ses deux précédents maris, Mel Ferrer et Andrea Dotti, ainsi que d'Hubert de Givenchy, d'Alain Delon, de Roger Moore et du prince Sadruddin Aga Khan. Sa tombe, située dans le minuscule cimetière du village, est d'une très grande sobriété, à l'image de l'actrice.

Le , l'Unicef inaugure une statue à sa mémoire, dénommée L'Esprit d'Audrey et située au siège de l'organisation internationale. « Nous sommes réunis pour célébrer la vie de notre amie Audrey Hepburn et sa seconde carrière, encore plus brillante, d'Ambassadrice de l'UNICEF », déclara alors Roger Moore. Selon les confidences qu'elle a faites à ce dernier, son service de l'Unicef était en partie motivé par son passé[27] :

« J'étais une enfant sous-alimentée pendant les années de l'après-guerre. J'ai bénéficié des services de l'Unicef, j'ai connu l'Unicef toute ma vie. »

 Audrey Hepburn

Vie privée

Audrey Hepburn a été mariée deux fois :

  • Avec Mel Ferrer, de 1954 à 1968, avec qui elle a eu un fils, Sean Hepburn Ferrer.
  • Avec Andrea Dotti, un psychiatre italien, de 1969 à 1982, avec qui elle a eu son second fils, Luca Dotti.

Elle a peut-être eu une liaison avec l'acteur Albert Finney[28], son partenaire dans le film Voyage à deux, mais celui-ci a fini par épouser Anouk Aimée.

À la fin de sa vie, elle a une passion amoureuse avec Robert Wolders, un acteur néerlandais, qui l'a accompagnée jusqu'à la fin.

Un style particulier

Audrey Hepburn en 1956.

Audrey Hepburn a marqué son temps par l'incarnation d'un style particulier, chic et sophistiqué[29],[n 3]. L'actrice Shirley MacLaine, sa partenaire dans La Rumeur, dit ainsi d'elle :

« Quand je pense à Audrey, à sa noblesse de cœur et à sa fantaisie, je suis toujours émue. Elle avait des qualités très rares et j'enviais son style et son goût. Je me sentais gauche et mal fagotée quand j'étais en sa compagnie. Je lui en ai fait part. Elle m'a dit de ne pas me tracasser, qu'elle m'apprendrait à m'habiller si je lui apprenais à jurer. Nous n'y sommes jamais parvenues ! »

 Shirley MacLaine[30].

« Audrey Hepburn, un vrai petit saxe, se levait sans hâte, son petit caniche dans les bras et s'avançait sur la scène comme si elle eût glissé sur du satin. »

 Shirley MacLaine[31]

Elle inspira également le photographe de mode Richard Avedon, dont la vie servit de trame dans le film Drôle de frimousse[n 4].

Audrey Hepburn et William Holden dans Sabrina (1954) ; Hepburn est habillée par Givenchy.

Son physique était très éloigné des canons d'Hollywood qui, à l'époque, préférait les actrices aux formes généreuses comme Marilyn Monroe[n 5], Kim Novak, Lana Turner ou la française Martine Carol. « Elle est capable, à elle seule, de faire de la poitrine une valeur du passé », disait malicieusement Billy Wilder[32]. Audrey Hepburn incarne à l'inverse un « charme tout nouveau de « garçonnet manqué », mais très féminin par sa grâce, ses yeux immenses et ses longues jambes »[17]. Son choix, encore à l'encontre des stéréotypes, de conserver l'épaisseur naturelle de ses sourcils bruns contribue également à rendre sa « drôle de frimousse » (Funny face en anglais) inoubliable.

Ce style d'Audrey Hepburn est en bonne part le résultat de la rencontre avec le couturier Hubert de Givenchy en 1952, puis leur collaboration à l'occasion du tournage de Sabrina[33] ; « Un mélange de mannequin ultra-chic et de ballerine classique » écrit Vogue en mars 1952[34]. Il dessina ses robes pour le film qui obtint alors l’Oscar de la meilleure création de costumes. Ce fut cependant Edith Head, la costumière du film, qui fut récompensée et non Givenchy, qui n'était pas crédité au générique[33]. Elle demeurera toute sa vie son amie, son égérie et son ambassadrice qui l'émerveillait toujours, même au bout de longues années de collaboration[33] : « Ses mensurations n'ont pas varié d'un centimètre en trente-cinq ans[32]. » Ce à quoi Audrey répondait : « J'ai beaucoup de choses en commun avec Hubert. On aime les mêmes choses »[32]. Elle acceptera de redevenir mannequin, à l'occasion, pour présenter les créations de son ami.

Dans Charade (1963), toujours habillée par Givenchy.

En 1988, lorsqu'elle vient à Paris présenter la collection d'été de Givenchy, elle déclare : « Où que je sois dans le monde, il est toujours là. Par un bouquet, un télégramme… C'est un homme qui ne se disperse pas en mondanités. Il a le temps pour ceux qu'il aime[32]. » Le couturier dessina ses tenues pour de nombreux films par la suite et créa un parfum pour elle, L'Interdit[23]. Parmi les films pour lesquels il l'habilla[n 6] figurent Drôle de frimousse, Ariane, Diamants sur canapé, Deux têtes folles, Charade ou Comment voler un million de dollars. Audrey Hepburn dira par la suite à son propos : « C'est lui qui m'a donné un look, un genre, une silhouette[35]. » Et encore plus : « Il a toujours été le meilleur et il l'est resté. Parce qu'il a gardé ce style dépouillé que j'adore. Qu'y a-t-il de plus beau qu'un fourreau tout simple fait d'une façon extraordinaire dans un tissu extraordinaire, et juste avec deux boucles d'oreille[32] ? » Après Diamants sur canapé, la robe noire de soirée, mais surtout le trio collier de fausses perles, robes sans manche et longs gants foncés, deviennent immédiatement des classiques de la mode[29].

Ferragamo a créé la ballerine « Audrey »[19] pour elle. Elle devient l'ambassadrice de la maison et cette dernière lui rendit hommage en 1999 en dédiant une exposition à l'actrice : « Audrey Hepburn, une femme, le style (Audrey Hepburn, una donna, lo stile)[n 7],[36]. » Elle a également popularisé les lunettes Ray-Ban Wayfarer, après le film Diamants sur canapé en 1961 et est connue pour s'être habillée également auprès des Sœurs Fontana[37]. Audrey Hepburn a par ailleurs fait la une de nombreux magazines de mode comme Vogue ou le Harper's Bazaar[n 8].

Elle exerça et continue à exercer une influence sur la mode[29],[38], ainsi sur Maria Callas, ou sur des actrices, telle Keira Knightley[39], voire des personnages de dessin animé comme la Princesse Aurore dans La Belle au bois dormant des Studios Disney en 1959[40]. Dès sa première collaboration avec Hubert de Givenchy, le style d'Audrey Hepburn révolutionne l'image de la femme dans la mode[33],[41]. « Toutes les femmes voulaient être Audrey Hepburn[33] » ; durant une décennie, elle est copiée[41] jusqu'à sa coupe de cheveux ou la façon dont elle parle et se déplace[33].

Popularité

Dans Charade (1963).

Depuis son décès, la popularité d'Audrey Hepburn ne se dément pas et l'on peut trouver de nombreuses références à l'actrice ainsi qu'aux rôles qu'elle incarna. En 1993, année de sa mort, un documentaire est réalisé sur elle[42]. En 2000, un biopic, The Audrey Hepburn Story, retraçant sa vie avec Jennifer Love Hewitt dans le rôle-titre. Il reçoit un accueil très mitigé en raison d'erreurs factuelles répétées. En 2003, le United States Postal Service sort un timbre à son effigie, illustré par Michael J. Deas[43], la décrivant comme une légende de Hollywood impliquée dans l'aide humanitaire.

Son fils aîné, Sean Hepburn Ferrer, a créé l'Audrey Hepburn Children's Fund, organisation américaine visant à perpétuer l’engagement humanitaire de sa mère[44].

Son image est encore largement utilisée dans des films ou dans des publicités. Dans le film Pretty Woman, Julia Roberts regarde Audrey Hepburn jouant dans Charade, comme symbole du romantisme. Dans Simone (2001), Andrew Niccol présente plusieurs images de l'actrice dans Diamants sur canapé comme référence au charme et à la beauté[45]. Enfin, récemment, son image a été utilisée dans la série télévisée à succès Gossip GirlBlair Waldorf, l'un des personnages principaux, voit en Audrey Hepburn une incarnation parfaite de la féminité et du chic new-yorkais, et s'identifie totalement à son idole. C'est ainsi que la scène de Diamants sur canapé où Audrey Hepburn cherche son chat est reprise dans l'épisode 14 de la saison 1 intitulé Blair Bitch Project, le début de l'épisode 4 de la saison 1 intitulé Bad News Blair, représente la scène d'ouverture du même film, et qu'une scène de My Fair Lady est également réinterprétée par Blair Waldorf dans l'épisode 6 de la saison 2 intitulé New Haven Can Wait. Dans Easy J, l'épisode 6 de la saison 4, au début, Blair reprend le rôle d'Audrey dans Seule dans la nuit. Mais aussi dans Glee, les deux personnages Rachel Berry et Kurt Hummel reprennent dans l'épisode 22 de la saison 2 intitulé New York, la scène du début de Diamants sur canapé où Audrey Hepburn mange un bagel.

Robe de bal créée par le styliste Valentino, portée par Audrey Hepburn au Château de Ferrières en 1971.

Au Japon, le thé Kirin a utilisé des images colorisées du film Vacances romaines lors d’une campagne publicitaire. Aux États-Unis, la marque Gap a diffusé fin 2006 un clip basé sur une scène du film Drôle de frimousse. Gap a accompagné la campagne d'un don au Audrey Hepburn Children’s Fund. Les Parfums Givenchy ont également utilisé son image pour la promotion du parfum L'Interdit, créé à l’origine pour Audrey Hepburn. La légende raconte qu'en apprenant que cette fragrance exclusive allait être commercialisée, l'actrice se serait exclamée « Mais je vous l'interdis ! », inspirant à Hubert de Givenchy le nom donné par la suite au parfum.

La petite robe noire (en fait une longue robe de soirée[41]) dessinée par Hubert de Givenchy pour Diamants sur canapé a été vendue aux enchères par la maison de ventes Christie's le et a atteint 467 200 £, soit environ 607 720 . Son estimation n'était que de 70 000 £ et le montant atteint est le record pour un costume de cinéma. Les revenus tirés de la vente ont été reversés au fonds d'aide des enfants de la Cité de la joie, à Calcutta, à qui Givenchy avait initialement donné ce vêtement. La robe noire Givenchy d'Audrey Hepburn vendue n'est cependant pas celle que porte l'actrice dans le film[46]. Des deux robes qu'elle porta  sur les trois conçues[41] , l'une est conservée dans les collections privées de la maison Givenchy, l'autre au musée du costume à Madrid[47]. L'acheteur, qui avait gardé le secret, était Bernard Arnault, le propriétaire de Givenchy.

La robe de cocktail rose à pois, que l'actrice portait en 1961 dans le même film, a été vendue aux enchères à New York pour 192 000 $ fin [48].

Dans les illustrations et couvertures de l'artiste Adam Hughes, Audrey Hepburn sert de modèle pour Selina Kyle, la Catwoman de l'éditeur DC Comics.

Le , la place du Marché de Tolochenaz (Suisse) est rebaptisée place Audrey-Hepburn. Un buste en bronze de l'actrice offert par ses fils Luca Dotti et Sean Hepburn Ferrer est inauguré le même jour.

Le , pour le quatre-vingt-cinquième anniversaire de sa naissance, Google affiche un doodle à l'effigie de l'actrice. Réalisé par Jennifer Hom, il s'inspire du célèbre portrait tiré en 1956 par Yousuf Karsh[49].

La marque de luxe ST Dupont a créé une ligne de briquets en l'honneur d'Audrey Hepburn[50].

Théâtre

Filmographie

Année Titre français Titre original Réalisateur Rôle Détails
1948Le Néerlandais en sept leçonsNederlands in 7 lessenCharles Huguenot van der LindenHôtesse de l’airDocumentaire
1951Une avoine sauvageOne Wild OatCharles SaundersRéceptionniste d’hôtel
1951Rires au paradisLaughter in ParadiseMario ZampiLa vendeuse de cigarettes
1951Histoire de jeunes femmesYoung Wives’ TaleHenry CassEve Lester
1951De l'or en barreThe Lavender Hill MobCharles CrichtonChiquita
1952Secret PeopleThe Secret PeopleThorold DickinsonNora Brentano
1952Nous irons à Monte-Carlo / Monte Carlo BabyNous irons à Monte-CarloJean BoyerMelissa WalterLe film a été tourné en deux versions, anglaise et française
1953Vacances romainesRoman HolidayWilliam WylerPrincesse AnneOscar de la meilleure actrice, BAFTA, Golden Globe
1954SabrinaSabrinaBilly WilderSabrina FairchildNomination pour l’Oscar et le BAFTA de la meilleure actrice
1956Guerre et PaixWar and PeaceKing VidorNatacha RostovNomination au Golden Globe de la meilleure actrice
1957Drôle de frimousseFunny FaceStanley DonenJo Stockton
1957ArianeLove in the AfternoonBilly WilderAriane ChavasseNomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale
1959Vertes DemeuresGreen MansionsMel FerrerRimaLe film est réalisé par Mel Ferrer, son époux à l’époque
1959Au risque de se perdreThe Nun’s StoryFred ZinnemannSœur Luc (Gabrielle van der Mal)Nomination à l’Oscar et au Golden Globe de la meilleure actrice, BAFTA de la meilleure actrice, Prix d'interprétation féminine au Festival international du film de Saint-Sébastien
1960Le Vent de la plaineThe UnforgivenJohn HustonRachel Zachary
1961Diamants sur canapéBreakfast at Tiffany’sBlake EdwardsHolly GolightlyNomination à l’Oscar de la meilleure actrice
1961La RumeurThe Children’s HourWilliam WylerKaren Wright
1963CharadeCharadeStanley DonenRegina LampertNomination aux Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale et BAFTA de la meilleure actrice
1964Deux têtes follesParis When it SizzlesRichard QuineGabrielle Simpson
1964My Fair LadyMy Fair LadyGeorge CukorEliza DoolittleNomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale
1966Comment voler un million de dollarsHow to steal a millionWilliam WylerNicole Bonnet
1967Voyage à deuxTwo for the RoadStanley DonenJoanna WallaceNomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale
1967Seule dans la nuitWait Until DarkTerence YoungSusy HendrixNomination à l’Oscar de la meilleure actrice et au Golden Globe de la meilleure actrice de drame
1976La Rose et la FlècheRobin and MarianRichard LesterLady Marianne
1979Liés par le sangBloodlineTerence YoungElizabeth Roffe
1981Et tout le monde riaitThey All LaughedPeter BogdanovichAngela Niotes
1987La Rançon MexicaineLove Among ThievesRoger YoungBaronne Caroline DuLactéléfilm
1989AlwaysAlwaysSteven SpielbergHap

Voix françaises

En France, Martine Sarcey et Jacqueline Porel furent les voix régulières d'Audrey Hepburn. D'autres comédiennes ont doublé l'actrice de manière occasionnelle.

Distinctions et hommages

L'étoile d'Audrey Hepburn sur le Hollywood Walk of Fame.

Distinctions

Audrey Hepburn est l'une des huit personnes à avoir remporté un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony Award[51] (John Gielgud, Helen Hayes, Marvin Hamlisch, Mel Brooks, Rita Moreno, Mike Nichols et Barbra Streisand sont les autres lauréats).

En 1954, elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice pour Vacances romaines. Elle sera également nommée quatre autres fois pour cette récompense, pour ses rôles dans Sabrina (1954), Au risque de se perdre (1959), Diamants sur canapé (1961) et Seule dans la nuit (1967). Quatre jours après cette cérémonie, le , elle reçoit un Tony Award pour sa prestation dans Ondine de Jean Giraudoux.

Pour ce même rôle dans Vacances Romaines, l'Oscar est complété d'un British Academy Award (BAFTA), du New York Film Critics Circle Award et d'un Golden Globe. Elle recevra un second New York Film Critics Circle Award ainsi qu'un second BAFTA pour Au risque de se perdre.

Elle a par ailleurs remporté un Henrietta Award 1955 pour l'actrice la plus aimée au monde, le Cecil B. DeMille Award en 1990 et le Screen Actors Guild Life Achievement Award en 1992. On lui décerna également à titre posthume le Jean Hersholt Humanitarian Award en 1993. Jean Hersholt était celui qui lui avait remis son oscar en 1953[10]. Toujours pour son engagement humanitaire, elle reçut en décembre 1992 la médaille présidentielle de la Liberté.

Récompenses

Nominations

Hommages

En 1999, l’American Film Institute classe Audrey Hepburn à la troisième place des plus grandes actrices américaines de tous les temps dans le classement AFI's 100 Years...100 Stars[52].

Elle possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, au 1652, Vine Street ; par ailleurs, un astéroïde, (4238) Audrey, a été nommé en son honneur.

En France, une école maternelle et une école élémentaire publiques de Lyon portent son nom depuis 1996[53],[54],[55].

En Suisse, à Morges, l'Expo Fondation Bolle lui consacre une salle, présentant des affiches et photographie de grands formats[56].

En 2019, Givenchy présente sa nouvelle égérie, Ariana Grande. Celle-ci porte la robe du couturier qu'Audrey Hepburn revêtait dans le film Diamants sur canapé . Certaines vidéos de la publicité montrent Ariana Grande reproduisant les photos vues au début du film Drôle de frimousse.

Notes et références

Notes

  1. Audrey Hepburn n'a aucun lien de parenté avec l'actrice Katharine Hepburn.
  2. « She had everything I was looking for: charm, innocence and talent. She also was very funny. She was absolutely enchanting, and we said, 'That's the girl!' ».
  3. Edith Head qui est créditée pour avoir dessiné la robe portée par Audrey Hepburn dans Sabrina déclara ainsi : « Si la personne qui l'avait portée n'avait pas eu autant de chic, elle ne serait jamais devenue un style ». Citation reprise par Ian Woodward in Audrey Hepburn, 1984.
  4. À la même époque (en 1956), Audrey Hepburn fut pressentie par la Paramount pour incarner Coco Chanel sur un scénario de Georges Kessel (le frère de Joseph Kessel). Le film ne s'est pas fait, on ignore pourquoi (source : hebdomadaire Le Film Complet, no 591 du ).
  5. Pour l'anecdote, on peut souligner que lorsque Truman Capote vend les droits de sa nouvelle Petit Déjeuner chez Tiffany à Paramount Pictures, celui-ci veut que ce soit Marilyn Monroe qui joue le rôle de Holly[29].
  6. Hubert de Givenchy dessine également la robe du second mariage d'Audrey Hepburn[33].
  7. Du 1er mai au 1er juillet au Museo Salvatore Ferragamo de Florence. La recette de l’exposition sera affectée à l'« Audrey Hepburn Children’s Fund ». Les fonds seront utilisés pour la construction d'un centre à Hackensack (New Jersey)), spécialisé dans les problèmes d'abus de mineurs (source : dépliant de l’exposition 1999).
  8. Harper's Bazaar : avril 1956 ou mai 1957. Elle apparait également dans Vogue en 1955 photographiée par Norman Parkinson.

Références

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. « the English form of the Dutch name Edda » britannica.com.
  3. « Audrey Hepburn en 5 scènes cultes (ou qui devraient l'être) », Paris Match.be, (lire en ligne).
  4. Laetitia Ratane et Yoann Sardet, « 20 idées reçues sur le cinéma : Katharine n'est PAS la sœur de Audrey Hepburn », Allociné,
  5. (en) « Audrey Hepburn | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  6. (en) Donald Spoto, Enchantment : The Life of Audrey Hepburn, Harmony Books, , p. 6.
  7. (en) Donald Spoto, Enchantment : The Life of Audrey Hepburn, Harmony Books, , p. 9.
  8. (en) Donald Spoto, Enchantment : The Life of Audrey Hepburn, Harmony Books, , p. 7.
  9. « Although her British father’s surname was Ruston, he often used the more aristocratic name Hepburn-Ruston, believing himself descended from James Hepburn, 4th earl of Bothwell. » Encyclopædia Britannica Online.
  10. La Princesse de Tiffany, Robyn Karney, Gremese.
  11. Biographie d'Audrey Hepburn, sur Allociné.
  12. (en) Antiques; To Daddy Dearest, From Audrey, The New York Times, 22 août 2003.
  13. (en) Barry Paris, Audrey Hepburn, Penguin, , p. 34.
  14. Une illustration de cette aisance dans la pratique de ces cinq langues est montrée dans une vidéo de moins de trois minutes, sur Youtube, réunissant quatre extraits d'interviews (en anglais et en italien, puis en néerlandais et en français) entrecoupés par un extrait de reportage (en espagnol).
  15. (en) Diana Maychick, Audrey Hepburn : An Intimate Portrait, Carol Publishing Group, , 247 p..
  16. Julien Welter, « Audrey Hepburn : une pimpante maturité », Arte, 18 janvier 2007.
  17. Dictionnaire du cinéma tome 1, Jean-Loup Passek, Larousse, 1995, page 1043.
  18. Vanity Fair - Laura Jacobs 2013, p. 72.
  19. Cally Blackman 2013, p. 190.
  20. Drôle de frimousse, audrey.hepburn.free.fr.
  21. Ringgold, Gene., Soundstage, Décembre 1964.
  22. Biographie d'Audrey Hepburn, sur audrey.hepburn.free.fr.
  23. Vanity Fair - Laura Jacobs 2013, p. 79.
  24. (en) Anecdotes sur Out of Africa, IMDB.
  25. « Audrey Hepburn et la Convention relative aux droits de l’enfant | UNICEF France » (consulté le ).
  26. « Les tumeurs de l’appendice et leur prise en charge », sur revmed.ch, (consulté le ).
  27. Hommage au travail qu'Audrey Hepburn a accompli pour les enfants du monde, Unicef, 7 mai 2002.
  28. « Les rumeurs d'une aventure entre les deux acteurs se sont répandues, mais aussi bien Audrey qu'Albert sont restés muets à ce sujet. Jusqu'à aujourd'hui, Finney a toujours refusé de parler de ce qui peut s'être ou ne s'être pas passé entre eux. » (« Rumors flew about an on-set affair, but both Audrey and Albert stayed mum about it. To this day, Finney refuses to talk about what may or may not have happened between them »), (en) Fab Audrey.com.
  29. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, , 114 p. (ISBN 978-1-84091-604-1, présentation en ligne), « Audrey Hepburm - Breakfast at Tiffany's - 1961 », p. 18.
  30. Les Stars de ma vie (My Lucky Stars), Presses de la Cité, Paris, 1996, (ISBN 2258041899).
  31. De Hollywood à Pékin, trois étapes de ma vie (You Can Get There from Here), Éditions Denoël/Gonthier (Collection Femme), Paris, 1977.
  32. Regard sur Audrey Hepburn, Regard Magazine no 4, Paris, janvier 1993.
  33. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1950s, Londres, Conran Octopus, , 112 p. (ISBN 978-1-84091-603-4, présentation en ligne), « Audrey Hepburn in Sabrina - 1954 », p. 50.
  34. Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, , 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1950 - 59 », p. 50.
  35. Paris Match, 17 octobre 1991[source insuffisante].
  36. La ballerine Ferragamo, Luxe Magazine.
  37. Cally Blackman 2013, p. 192.
  38. Cally Blackman 2013, p. 220.
  39. (en) Derek Elly ; Pride & Prejudice ; Variety ; 11 septembre 2005. En anglais, la citation complète est : « Looking every bit a star, Knightley, who's shown more spirit than acting smarts so far in her career, really steps up to the plate here, holding her own against the more classically trained Macfadyen (as well as vets like Blethyn, Sutherland and Judi Dench) with a luminous strength that recalls a young Audrey Hepburn. ».
  40. « Although Sleeping Beauty would have blonde hair in the film, character stylist Tom Oreb based the princess’ original design on the physical geometry of brunette Audrey Hepburn ».
  41. Cally Blackman 2013, p. 371.
  42. Audrey Hepburn Remembered sur IMDb.
  43. (en) Michael Deas: Illustrations and Portraits, site personnel du dessinateur [réf. à confirmer].
  44. Site officiel de la fondation.
  45. Références à Audrey ou ses films dans d'autres films, audrey.hepburn.free.fr.
  46. Audrey Hepburn Breakfast At Tiffany's, 1961 , site officiel christies.com.
  47. (en) Auction Frenzy over Hepburn dress, BBC, 6 décembre 2006.
  48. (en) Hepburn dress sells for $192,000, BBC, 31 mai 2007.
  49. (en) 85e anniversaire de la naissance d'Audrey Hepburn, Google, 4 mai 2014.
  50. Florence Halimi, « Un Dupont pour Humphrey », Le Figaro Magazine, semaine du 4 mai 2012, page 94.
  51. Audrey Hepburn, histoire d'une femme d’exception, Donald Spoto, Éditions Hors-Collection.
  52. (en) « AFI's 100 Years...100 Stars » sur AFI.com.
  53. « École élémentaire publique Audrey Hepburn », Site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 13 juin 2016).
  54. « L’Ecole maternelle Audrey-Hepburn célèbre la musique jusqu’au 15 avril », Le Progrès, 9 avril 2011.
  55. « Une trentaine d’exposants au vide-greniers de l’école Audrey-Hepburn », Le Progrès, 25 mai 2014.
  56. « Expo Fondation Bolle — Morges », sur www. (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Diana Maychick, Audrey Hepburn, Édition 1, Paris, 1993 (ISBN 2-86391-564-9)
  • Audrey Hepburn, Klaus-Jürgen Sembach, Éditions Schirmer-Mosel, Munich, 1993 (ISBN 3-88814-630-5)
  • Robyn Karney, Audrey Hepburn — La Princesse de Tiffany, Éditions Gremese International, 1996 (ISBN 88-7301-043-1)
  • Barry Paris, Audrey Hepburn, Éditions Belfond, Paris, 1997 (ISBN 2-7144-3381-2)
  • Carol Krenz, Audrey, une vie en images, Éditions Soline, Paris, 1998 (ISBN 2-87677-304-X)
  • Joanna Spencer, Audrey Hepburn, Éditions Payot/Collection Documents, Paris, 2005 (ISBN 2-228-89980-1)
  • Erwin-Diamond, Audrey Hepburn, souvenirs et trésors d'une femme d'élégance, Édition Naïve, Paris, 2006 (ISBN 2-35021-074-X)
  • F. X. Feeney, Audrey Hepburn, édition trilingue (en)(de)(fr), photos The Kobal Collection, Éditions Taschen/Collection Movie Icons, Cologne, 2006 (ISBN 3-8228-2001-6)
  • Donald Spoto, Audrey Hepburn, histoire d'une femme d'exception, Éditions Hors-Collection, Paris, 2006 (ISBN 2-258-07396-0)
  • Bertrand Meyer-Stabley, La véritable Audrey Hepburn, Éditions Pygmalion, 2007.
  • Michel Cieutat et Christian Viviani, Audrey Hepburn, la grâce et la compassion, collection Jeux d'Acteurs, Éditions Scope, (ISBN 2-912573-35-1)
  • (en) David Willis, Audrey : The 60's, IT. Books, , 296 p. (ISBN 978-0-06-220901-6)
  • (en) Luca Dotti, Ludovica Damiani et Sciascia Gambaccini, Audrey in Rome, Harper Design, , 192 p. (ISBN 978-0-06-223882-5)
  • Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, , 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne)
  • Laura Jacobs, « La femme éternelle », Vanity Fair, no 2, , p. 70 à 79 — Entretien avec Luca Dotti, fils du second mariage d'Audrey Hepburn, et photos inédites à Rome
  • Philip Hopman, Hubert de Givenchy : pour Audrey avec tout mon amour. Bruxelles : Versant Sud, 2017, 32 p. (ISBN 978-2-930358-83-3)
  • Salvatore Gervasi, Audrey Hepburn et Hubert de Givenchy : une élégante amitié. Lausanne : Favre, 2017. (ISBN 978-2-8289-1621-3)

Articles connexes

Liens externes

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