Atyades

Les Atyades constituent la plus ancienne des trois dynasties de rois qui se succèdent en Lydie. Ils règnent de -1579 à -1292, avant d'être remplacés par la lignée des Héraclides (elle même supplantée par les Mermnades en -685). Elle n'a pas laissé de vestiges et les personnages mentionnés sont semi-légendaires.

Rois de la dynastie

  • v. 1579 - ?[réf. souhaitée] : Manès, époux de l'Océanide Callirhoé
  • Atys, son fils selon Hérodote, son petit-fils (fils de Cotys et Halie) selon Denys d'Halicarnasse[1]
  • Lydos, fils d'Atys et de Callithéa[1], éponyme du royaume
  • Iardanos (en)
  • Omphale, fille de Iardanos et épouse de Tmolos[2]
  • v. 1292[réf. nécessaire] : son successeur immédiat Pylémène[3], époux de la nymphe Gygée et dont les fils Mesthlès et Antiphus commandent les troupes lydiennes qui viennent au secours de Troie[3].

Légendes

Selon une tradition non validée mais couramment admise pendant l'antiquité, fondée sur un texte d'Hérodote qui se prévaut de sources lydiennes, sous le règne des Atyades des Lydiens poussés par la famine migrent en Ombrie et y sont la source des Étrusques[4]. L'ancêtre mythique de ce peuple serait Tyrrhenus, auquel l'historien gréco-lydien Xanthos et Strabon[5] donnent pour père Atys, le rattachant aux Atyades  tandis que selon Hérodote, il serait fils de Télèphe.

Cotys, père ou frère d'Atys, aurait eu un fils nommé Asies, dont les Lydiens pensaient qu'il avait donné son nom au continent Asie, toujours selon Hérodote.

C'est de la reine Omphale au service de laquelle il a dû se mettre  ou d'une des esclaves de celle-ci  qu'il est dit qu'Héraclès a un fils dont descend la dynastie des Héraclides, qui succède aux Atyades.

Bibliographie

Références

  1. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines Livre 1.27.1. traduit en anglais par Earnest Cary (1879–19??) et Edward Spelman (d.1767), édition Librairie Loeb Classical, 1937.
  2. Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 6, 3)
  3. François Sabbathier, Dictionnaire pour l'intelligence des auteurs classiques, grecs et latins : tants (sic) sacrés que profanes, contenant la géographie, l'histoire, la fable, et les antiquités., Paris, Volland, (lire en ligne), Tome XXXVI, page 71
  4. Briquel 1990.
  5. Strabon, Géographie, livre 5
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