Attaque de Kafolo

L'attaque de Kafolo se déroule le pendant la guerre du Mali.

Attaque de Kafolo

Informations générales
Date
Lieu Kafolo
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
Côte d'Ivoire Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Commandants
Sidibé Ali
Forces en présence
InconnuesPlusieurs dizaines d'hommes[1]
Pertes
12 morts[1]
6 blessés[1]
1 mort[1]

Guerre du Sahel

Coordonnées 9° 34′ 60″ nord, 4° 18′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Monde
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire

Prélude

En mai 2020, une opération baptisée « Comoé » est menée contre les djihadistes par les forces armées burkinabées et ivoiriennes[2]. Le bilan annoncé est de huit djihadistes tués et 38 suspects arrêtés[2].

Déroulement

Dans la nuit du 9 au 10 juin 2020, à 3 heures du matin, des djihadistes attaquent un poste de l'armée et de la gendarmerie ivoiriennes à Kafolo, une localité de 2 000 habitants en Côte d'Ivoire située près de la frontière avec le Burkina Faso, non loin de la zone où s'est tenue l'opération « Comoé »[1],[2],[3].

L'attaque n'est pas revendiquée, mais la katiba Macina du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans est suspectée[3],[4],[5],[6]. Il s'agit alors de la première attaque djihadiste en Côte d'Ivoire depuis l'attentat de Grand-Bassam en 2016[2],[5].

Pertes

Le nombre des victimes varie selon les sources. Le 11 juin, l'état-major burkinabé donne un bilan d'au moins dix soldats tués et six blessés contre un mort du côté des assaillants[7],[3]. L'AFP indique qu'une première source ivoirienne fait état d'une « dizaine de victimes » chez les militaires contre un mort du côté des assaillants[2]. Une deuxième source ivoirienne parle de « douze morts dont onze militaires et un gendarme », ainsi que de « six blessés et deux disparus », tandis qu'une troisième source évoque neuf morts[2]. Une quatrième source, cette fois burkinabée, évoque « dix militaires et un gendarme tué, et deux autres portés disparus », ainsi qu'« un assaillant neutralisé »[2]. L'agence Reuters indique que selon un haut gradé de l'armée ivoirienne, le bilan est de 12 militaires tués, sept blessés et deux gendarmes portés disparus[7].

Une semaine après l'attaque, le bilan définitif est d'après RFI et La Croix de douze militaires et gendarmes tués, six blessés et un mort chez les assaillants[1],[6].

Suites

L'armée ivoirienne mène des opérations de ratissage pendant deux semaines et arrête Sidibé Ali, dit Sofiane, le chef du commando ayant mené l'attaque de Kafolo, ainsi qu'une trentaine de suspects[8],[9].

Références

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du Mali
  • Portail des années 2020
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.