Atmane Mazouz

Atmane Mazouz né le à Akbou, est un homme politique algérien.

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Atmane Mazouz
Fonctions
Député
En fonction depuis le
(4 ans, 4 mois et 10 jours)
Élection 4 mai 2017
Circonscription Wilaya de Béjaïa
Groupe politique RCD

(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection 17 mai 2007
Circonscription Wilaya de Béjaïa
Groupe politique RCD
Biographie
Nom de naissance Atmane Mazouz
Date de naissance
Lieu de naissance Akbou (Algérie)
Nationalité Algérienne
Parti politique RCD
Diplômé de Université d'Alger
Université de Béjaïa

Il est élu député du Rassemblement pour la culture et la démocratie durant les législatives de 2007 dans la circonscription de la wilaya de Béjaïa. Durant son mandat, il a occupé le poste de Président du groupe parlementaire de son parti.

Biographie

Né le 24 septembre 1970 à Akbou, il passe l'essentiel de sa vie dans son village natal à Iguer-Ammar, commune de Tinebdar, dans la wilaya de Béjaïa.

Atmane Mazouz fait ses débuts en politique au lycée, dans Mouvement culturel berbère (MCB). Il signe une pétition demandant la libération des détenus politiques[réf. souhaitée], dont Mohamed Haroun originaire d'Akbou, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l'État. Durant son parcours scolaire, il suivra ses études avec succès jusqu'à l'obtention de son baccalauréat, puis rejoint l'université d'Alger pour une formation en économie. Durant l’insurrection du FIS (Front Islamique du Salut), alors qu’il était militant du RCD et président de la première section RPN (Rassemblement Patriotique National) de feu Mohamed Boudiaf, il échappe à une tentative d’assassinat à l’intérieur de l’université à cause de son opposition au mot d’ordre de grève générale lancé par le FIS[réf. nécessaire]. Cet événement l’amène, en compagnie de deux de ses amis, à demander à rejoindre l'université de Béjaïa[réf. souhaitée], où il finira par obtenir une licence en Finances.

Son service militaire, il le passa au grade d’officier appelé à l’EATS (École d’application des troupes spéciales), connue sous le nom de l’école des Para-Commandos de Biskra.

Son engagement dans le mouvement citoyen

Le Quotidien algérien Liberté le surnomme en 2003, « l’indomptable »[1]. Président du comité de son village (Tajmaat en Kabyle), organisation ancestrale kabyle, c’est en cette qualité qu’il été délégué pour siéger au sein du mouvement citoyen des Aarchs, mouvement que son parti, le RCD, a accompagné tout au long de la contestation.[évasif] Interrogé par un journaliste de Liberté[réf. souhaitée], « il se dit ébranlé dans sa conscience, alors qu’une injustice venait d’embraser toute la région et […] il ne devait que prendre part à cette éruption juvénile contre l’arbitraire » et en fin visionnaire, il poursuivra, en déclarant que « l’urgence était de parer à la situation en arrêtant l’effusion de sang et donner forme et sens politiques à cette révolte ».

Soumis à différentes pressions pour l’amener à participer au dialogue Gouvernement-Archs[précision nécessaire], il sera contraint à vivre dans la clandestinité car, activement recherché par les services de sécurité à l’instar de ses camarades, il a à maintes reprises échappé aux différentes tentatives d’arrestation, dont la dernière en date remonte au mois d’octobre 2002, quand il a failli être appréhendé par des policiers en civil, à l’intérieur même de son organisme employeur, une entreprise publique sise à El-Kseur[réf. nécessaire].

Il finira par perdre son emploi et s’ensuivront de multiples auditions aussi bien de la part du magistrat instructeur près le tribunal de Sidi-Aïch, que des services de la police judiciaire, de la sûreté de la même daïra. Plusieurs chefs d’inculpation lui seront signifiés et un mandat de dépôt sera même requis par le parquet à son encontre.[réf. nécessaire]

Alors qu’une partie des délégués du mouvement citoyen est engagée dans une perspective de rapprochement avec le pouvoir, il sera le principal organisateur de la première marche d’opposition au simulacre de dialogue Archs-Gouvernement Ouyahia[2].

Le 23 mai 2021, il est présenté devant un juge d'instruction, poursuivi pour « incitation à attroupement », et « outrage à corps constitué ». Les faits remontent à la campagne présidentielle de 2019 : selon son avocat, « il a partagé des photos, il a fait des déclarations sur les violences utilisées contre des citoyens en tant qu’homme politique, en tant que député au mois de décembre 2019 », ajoutant que son client bénéficiait de l’immunité parlementaire au moment des faits[3].

Références

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