Athamanie

L’Athamanie est une région de Grèce antique, dans l'Épire méridionale, sur le versant nord du Pinde, aux confins de l'Acarnanie. Ses habitants sont appelés Athamanians ou Athamanes (grec moderne : Ἀθαμάνες).

L'Athamanie antique.

Origines

Le nom viendrait du héros de la mythologie grecque Athamas (en grec ancien Ἀθάμας / Athámas), fils d'Éole, roi de Béotie, époux d'Ino. Athamas et Ino auraient été chargés par Hermès de protéger Dionysos pour le soustraire à la jalousie d'Héra, mais celle-ci les retrouve et les frappe de folie. Prenant son fils Léarque pour un cerf, Athamas le pourchasse et le tue. Contraint à l'exil serait allé demander conseil à l'oracle de Delphes qui lui aurait conseillé de s'installer là où des bêtes sauvages l'inviteraient à leur repas. En Thessalie, il aurait croisé des loups qui dévoraient un mouton et qui s'enfuient à son approche[1]. Il aurait alors fondé la cité d'Alos, devenant le roi de la contrée alentour qui prit son nom l'Athamantie[2]. Le roi des Athamanes, Amynandros, utilisa, en 203 av. J.C., cette origine légendaire dans un lettre à la cité ionienne de Téos afin d'affirmer la grécité de son peuple qui était alors en débat dans le monde grec[3].

L'Athamanie et ses alliances militaires au IVe siècle av. J.-C.

Resté largement absent des sources littéraires et épigraphiques, ce n'est qu'au IVe siècle av. J.-C. que le peuple montagnard des Athamanes sort de son anonymat. Bien que leur rôle soit secondaire et que leurs apparitions dans les sources littéraires soient presque anecdotiques, ils sont cités à plusieurs reprises dans le récit historique de Diodore de Sicile. Par trois fois l’auteur les place dans une énumération de peuples appartenant à la même aire géographique et intégrant une nouvelle alliance militaire. Ces quelques passages présentent l’activité diplomatique et militaire visible de ce peuple entre 395 et 323.

Diodore écrit dans un premier temps qu’en 395, durant la guerre Béotique, qui précède la guerre de Corinthe, les Athamanes et leur voisins Énianes quittent l’alliance de Sparte pour rejoindre le camp du Béotien Isménias[4]. Puis, en 355, au cours de la troisième guerre sacrée, qui voit l’intervention de Philippe II de Macédoine dans les affaires des Grecs, les Athamanes rejoignent (encore en même temps que les Énianes mais également tous les peuples bordant la Thessalie : la Doride, la Dolopie, l'Achaïe Pthiotis et la Magnésie) l’alliance de Thèbes contre celle des Phocidiens, d’Athènes et de Sparte[5]. Enfin, on les retrouve une dernière fois lors de la guerre Lamiaque qui oppose le régent macédonien Antipatros à une partie de la péninsule grecque révoltée, au lendemain du décès d’Alexandre en 323[6]. Les Athamanes sont de nouveau cités au côté des Enianes et des Dolopes, s’alliant cette fois avec Athènes et les Étoliens contre les Macédoniens. Aucun de ces extraits ne s’intéresse à l’histoire des Athamanes, ils ne font que citer l’existence de ces derniers. Cependant ils nous donnent à penser que c'est probablement vers le début du IVe siècle que les populations pastorales perchées sur les hauteurs situées entre le territoire des Molosses et la plaine thessalienne s'organisèrent en koinon afin de pouvoir mieux s'affirmer face aux enjeux géopolitiques de la fin de l'époque classique au début de l'époque hellénistique.

L'Athamanie et le royaume des Eacides (295-232)

La disparition des Athamanes dans les sources à partir de 325 est probablement due à l'intégration de la région qu'ils occupent au territoire de la grande Épire du roi éacide Pyrrhos 1er à partir de 295.

Il est probable en effet, étant donné son emplacement géographique, son peuplement épirote[7] et son intérêt géostratégique[8] que la région fit partie du grand ensemble de territoires épirotes marginaux du massif du Pinde cédés par Alexandre V de Macédoine à Pyrrhos Ier en 295[9]. Mais cette date sert surtout de convention puisque aucune source ne nous rapporte l’adhésion de l’Athamanie au royaume de l’Éacide. D’après Pierre Lévêque, « il faut croire que la liste des acquisitions de Pyrrhos sur la Macédoine donnée par Plutarque[10] n’est pas exhaustive »[11] car, si elle mentionne les régions frontalières de l’Athamanie au nord et au sud, elle ne cite jamais l’espace en lui-même. L’absence de documentation littéraire ou épigraphique nous empêche de bien connaitre la place de l’Athamanie dans le royaume épirote à partir de cette date ni même de savoir quel fut l’impact pour le territoire et la population athamane de son intégration au royaume des Éacides. Il nous est seulement possible d’imaginer que l’annexion de cet espace montagneux avait dû permettre à Pyrrhos de consolider la frontière de son royaume avec la Thessalie tout en lui permettant, au besoin, d’avoir accès à une route rapide bien que dangereuse entre Ambracie, dont il avait fait sa capitale, et la plaine thessalienne. Ce contrôle de voie de communication devait être alors important pour le Molosse. Cela lui permettait en effet de devenir le seul maître des passages terrestres entre la Grèce continentale et la mer Ionienne étant donné que la route reliant la Macédoine à l’Épire, dans la région située entre le nord de l’Athamanie et le sud de la Tymphaia, était tombée la même année sous son contrôle. Cependant à part ces quelques suppositions sur l’intérêt logistique qu’aurait pu représenter la domination de l’espace athamane par les rois éacides il n’est pas possible d’aller plus avant sur le terrain du sort réservé à l’Athamanie entre 295, année de la possible annexion par Pyrrhos, et 232, date de la chute du pouvoir éacide en Épire.

Le royaume athamane, entre la Macédoine de Philippe V et Rome dans le tournant du IIe siècle av. J.-C.

L’Athamanie connaît à la fin du troisième siècle un véritable âge d'or sous l’impulsion de l'ambitieux roi Amynandros et de son Philos Philippe de Mégalopolis.

Largement absente des sources littéraires de la période classique, c'est sous la forme d’une royauté que l'Athamanie renaît entre 332 et 221. La couronne athamane est déjà bien implantée dans la région dès qu'elle réapparaît en 221[12]. Elle semble avoir déjà tissé des liens diplomatique forts avec ses voisins. Le roi Amynas, qui est à dissocier de l'Amynandros du tournant du IIe siècle[13], est cité par Polybe comme parent de Skerdilaïdas d'Illyrie, le régent du royaume Ardéiens de Pinnes. Il organisa la rencontre de Naupacte qui devait voir s'allier (pour bien peu de temps) les stratèges de la confédération étolienne et le royaume d'illyrie. C'est tout ce qui nous est connu de ce personnage mais on voit, de par sa politique d'alliance, que le jeune pouvoir athamane a très vite su s'accorder avec les puissances émergentes de Grèce Occidentale. Entre Amynas et Amynandros, régna un roi du nom de Théodoros. Il est impossible de dater avec certitude le commencement de son règne. Il n’apparaît que dans deux inscriptions, dans lesquelles Amynandros lui est associé. La première est une lettre à la cité ionienne de Téos, reconnaissant l'Asilya et l'Aphorologesia du sanctuaire de Dionysos, la seconde est une liste de Théorodoques de Delphes[14]. Les deux Athamanes y sont désignés comme Théorodoques. Peut-être faut-il aussi voir en lui le fondateur de la cité de Theudoria cité par Tite-Live[15]. Son absence des sources littéraires montre que même durant son règne, dont on ne sait rien par ailleurs, c'est probablement Amynandros qui fut le garant de la politique internationale. Il est d'ailleurs le seul considéré comme roi par la documentation littéraire.

C'est principalement à partir de l'époque de la première guerre de Macédoine que l'Athamanie voit son contrôle de la route d'Ambracie jouer en son avantage. Contrairement aux autres marges du monde grec dont les territoires sont systématiquement traversés et ravagés, la maîtrise du jeu diplomatique par le souverain Amynandros lui sert à profiter de sa situation géostratégique aux dépens de tous ces voisins. Principale voie d’accès terrestre entre les façades occidentale et orientale de la Grèce, le territoire des Athamanes se retrouve placé au cœur des enjeux géopolitiques de son temps. Cette nouvelle situation géostratégique, combinée à la politique internationale dynamique de ses souverains, lui permettent un âge d’or éphémère, entre 221 et 189. La première guerre de Macédoine profita au roi des Athamanes puisque la vente d'un droit de passage à Philippe V lui permit d'acquérir l'île de Zakynthos[16]. La possession de l'île constitua probablement un revenu conséquent pour le pays des Athamanes qui justifie les dépenses dues à son occupation par des mercenaires à la solde d'Amynandros[17]. La richesse de l'île était d'ailleurs bien connue des antiques[18]. De plus elle permit à leurs alliés étoliens, qui eux-mêmes commandaient à l'île de Képhalénia, de contrôler l'entrée dans le golfe de Corinthe.

Entre 209 et 205, Amynandros, dans une apparente politique neutralité, participa aux conférences de Phalara, d'Aiginion et de Phoiniké[19]. Il faisait alors partie des ambassadeurs qui, venus de tout le monde grec[20] venaient défendre la cause de la paix. C'est certainement au cours de la conférence de Phoiniké qu'il rencontra le légat romain Sempronius Taditanus qui devait, cinq années plus tard, être envoyé comme ambassadeur en Athamanie pour convaincre le roi de soutenir Rome si un éventuel conflit devait éclater entre la république romaine et le royaume de Philippe V de Macédoine[21]. Durant cette période, des interventions auprès du roi de Macédoine en faveur des Étoliens permirent au Athamanes de se voir octroyer un pséphos à Delphes[22]. La confédération Étolienne qui contrôlait le sanctuaire depuis le passage de Brennos en 279 av. J.-C. pouvait alors se permettre d'en distribuer à ses alliés[23].

A une date incertaine autour de 205 av. J.-C., Amynandros épouse Apama de Mégalopolis[24]. Elle est la fille d'un certain Alexandre, macédonien en exil à Mégalopolis. Celui-ci revendiquait une parenté avec les Argeades. Cette parenté, bien que critiquée par Tite-Live et Appien, n'était pourtant pas inenvisageable pour certains contemporains. Ce mariage pouvait servir à Amynandros pour justifier sa place dans la diplomatie du monde grec. A cette époque, Philippe de Mégalopolis, le frère d'Apama, devient gouverneur de l'île de Zakynthos pour le compte d'Amynandros.

Le rapprochement avec les Athamanes montre que la diplomatie romaine et son système d’alliance mutent alors dans le monde grec. Rome ne s’attache plus seulement aux amitiés qu’elle avait entretenues lors de la première guerre de Macédoine, comme celle de l’Étolie ou de Pergame. La présence de l’Athamanie et d’Athènes sur l’itinéraire de l’ambassade romaine de Sempronius Taditanus montrent au contraire que Rome développe son influence et son système d’alliances, bien qu'elle se heurte d’abord au souvenir négatif qu’elle avait laissée dans les mémoires des Grecs après la première guerre de Macédoine[25]. Aussi le partenariat avec Amynandros lui permit de ramener dans son alliance les Étoliens, qui s'étaient sentis abandonnés par elle durant la première guerre de Macédoine[26].

La position géostratégique de l'Athamanie sur le massif du Pinde, entre le port d'Ambracie et la plaine d'Hestiotide, profita aux Romains qui purent utiliser la route en 198 av. J.-C. pour se ravitailler dans le golfe[27]. Bien qu'elles furent complètement passées sous silence dans l’œuvre de Plutarque[28], les relations entre flamininus et Amynandros firent du roi des Athamanes un interlocuteur indispensable de la diplomatie en Grèce durant la deuxième guerre de Macédoine. C'est d'ailleurs lui qui le premier parla durant la conférence de paix de Tempée en 197 av. J.-C. L'apogée de ces relations conduisirent même le roi des Athamanes à Rome en 198 av. J.-C. ce qui fit de lui le premier roi à entrer dans les murs de la ville depuis la chute de Tarquin le Superbe[29]. L'alliance avec Rome permit à Amynandros de conserver tous les territoires qu'il avait pris sur Philippe V durant la guerre. Gomphoi et son synœcisme comme une partie de la vallée du Sperchios intégrèrent son royaume[30].

La guerre antiochique rompit pour un temps les bonnes relations entre le roi d'Athamanie et Rome. Convaincu par le parti anti-macédonien de la confédération étolienne et par son philos, Philippe de Mégalopolis, Amynandros embrassa le parti d'Antiochos III en 192[31]. La guerre tourne court pour le roi des Athamanes. Bien qu'il arrivera vite à soumettre l'Hestiotide de Thessalie et une partie de la Perrhèbie, son royaume lui fut enlevé par Philippe V[32]. Forcé, pendant deux ans, de se réfugier à Ambracie, Amynandros ne reconquiert son royaume qu'avec l'aide des Étoliens en 189[33].

Retournant dans l'alliance de Rome, Amynandros est l'un des principaux artisans de la reddition d'Ambracie, ville importante de la confédération étolienne. Ce n’est pas avec les armes de la guerre mais bien celles de la diplomatie qu’Amynandros intervient à Ambracie. Amynandros reprend le rôle de diplomate qui l’avait installé à la table des relations internationales en 209. Son intervention fut capitale lors de la réddition d’Ambracie puisqu’il était le seul en qui les citoyens de la ville aient pu alors avoir confiance. Les qualités de négociateur du roi athamane permirent de mettre fin au long siège de la ville qui commençait à épuiser tous les camps et à peser sur la patience du consul romain. Plus que la ville c’est sûrement sa propre image que le souverain athamane vint défendre sous les murs d’Ambracie. Les exhortations d’Amynandros eurent raison de la ténacité des Ambrakiotes qui finirent par livrer leur ville aux pillages des Romains[34]. Cet événement marque la fin du conflit romano-étolien. Après cet évènement Amynandros d’Athamanie disparaît des sources autant littéraires qu’épigraphiques.

Son règne aura été marqué par une période faste pour l'Athamanie, laquelle prit fin dès la disparition de ce roi. La marge que représentait l'Athamanie entre l'Étolie et la Macédoine jusqu'à la décennie 210 av. J.-C. prit une réelle importance géostratégique dont Amynandros, comme les Romains (et même Philippe V de Macédoine en 206) surent tirer parti. Cet âge d'or ne dura pas très longtemps mais son histoire et significative de par sa singularité. Elle montre que les marges ne sont pas destinées à rester immobiles.

Références

  1. Apollodore, Bibliothèque, I, 9, 1-2.
  2. Anne-Claire Soussan, La figure d'Athamas dans la mythologie gréco-latine, thèse sous la direction de Pierre Chuvin, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 2006.
  3. Charles Welles, royal Correspondence in the Hellenistic period, a study in greek epigraphy, « L’ERMA » di Bretschneider, Rome, 1966, p. 154.
  4. Diodore de Sicile. Bibliothèque historique, XIV, 82, 7.
  5. Diodore de Sicile. Bibliothèque historique, XVI, 29, 1.
  6. Diodore de Sicile. Bibliothèque historique, XVIII, 11, 1.
  7. Strabon, VII, 7, 8. Le Géographe les cite comme l’un des onze peuples d’Épire.
  8. Il contrôle la principale voie d’accès terrestre entre la mer Ionienne et la plaine thessalienne. De plus, son relief escarpé forme une frontière naturelle entre l’Épire et le Thessalie.
  9. C’est en tout cas ce que proposent Pierre Lévêque et Pierre Cabanes. Pierre Lévêque, Pyrrhos, Bibliothèque de l’École française d’Athènes et de Rome, fasc., Paris, E de Boccard, 1957, p. 194-195 ; Pierre Cabanes, l’Épire de la mort de Pyrrhos à la conquête romaine, 272-232, Annales littéraire de l’université de Besançon, Paris, 1976, p. 133.
  10. Plutarque, Pyrrhos, 6, 4.
  11. Pierre Lévêque, Pyrrhos, Bibliothèque de l’École française d’Athènes et de Rome, fasc., Paris, E de Boccard, 1957, p. 194-195
  12. Polybe, IV, 16.
  13. M.-F. Baslez, La Monarchie Athamane de la fin du IIIe siècle au début du IIe siècle, in, Pierre Cabanes, L'Illyrie méridionale et l’Épire dans l'Antiquité : actes du colloque international de Clermont-Ferrand, 22-25 oct. 1984, Éditions Adosa, Clermont-Ferrand, 1987, p. 167 ; P. Cabanes, l’Épire de la mort de Pyrrhos à la conquête romaine, 272-232, Annales littéraire de l’université de Besançon, Paris, 1976, p. 201 ; G. Macurdy, « Hektor in Boeotia », in The Classical Quarterly, Vol. 20, N° 3/4., 1926, p. 180 ; S. I. Oost, « Amynander, Athamania and Rome », in Classical Philology, Vol. 52, n°1, The University of Chicago press, 1957, p. 3 ; C. Welles, royal Correspondence in the Hellenistic period, a study in greek epigraphy, « L’ERMA » di Bretschneider, Rome, 1966, p. 154. D. Braund, « Three Hellenistic Personages: Amynander, Prusias II, Daphidas », in The Classical Quarterly, Vol. 32, No. 2 (1982), p. 350 ; F. Stähelin, « Theodoros, 11 », in Paulys Realencyclopädie der Classischen Altertumswissenschaft, Alfred Druckenmüller verlag in Stuttgart, 1934, col. 1807. F. W. Walbank, A historical Commentary on Polybius, Vol. 1, Oxford at the clarendon press, 1957, p. 463-464. De G. Macurdy à Wells en passant par P. Cabanes, S. I. Oost et M.-F. Baslez nombreux sont ceux qui ne font aucune différence entre Amynas et Amynandros. F. Stähelin, F. W. Walbank et D. Braunde, qui toutefois n’écartent pas complètement la théorie, émettent la possibilité qu’il s’agisse de deux personnages distincts tout en évoquant une probable filiation. À notre sens il s'agit bien de deux rois ayant vécu à deux périodes différentes. Puisque si leur nom sont bien similaires il ne peut s'agir d'un diminutif comme le pensait G. Macurdy puisque la pseudo-abréviation « Amynas » n'est utilisée que chez Polybe à une occasion en 221 alors qu’Amynandros garde son nom dans sa forme longue tout au long du récit de l’historien entre 200 et 189. De plus ni Tite-Live ni Appien, ni aucun autre antique ayant évoqué le roi de l’âge d’or athamane ne l’appellent autrement qu’Amynandros pour les Grecs et Amynander pour les Latins.
  14. C. B. Wells, Royal corespondance in the hellenistic period, a study in greek epigraphy, “L’ERMA” di BRETSCHNEIDER, Rome, 1966, p152-156 et IG, IV, 617. A. Plassart, Inscriptions de Delphes, la liste des Théorodoques, BCH, 45, 1921, p. 1-85.
  15. Tite-Live, XXXVIII, 1-1.
  16. Tite-Live, XXXVI, 31.
  17. D'abord contrôlé par Philippe de Mégalopolis, le beau-frère d'Amynandros, l'île passe ensuite sous la gouvernance du Sicilien Hiéroklès d'Agrigente en 192.
  18. Homer, l’Odyssée, IX, 24 : « la verdoyante Zakynthos » ; Strabon. X, 2, 18 : « elle abonde de produits agricoles ». Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes, XII, 35 : « [les Zakynthiens] des bons à rien du point de vue militaire, car ils vivaient somptueusement, pourris par la richesse ». De plus, de nombreux textes nous renseignent sur les ressources dont l’île abonde comme Hérodote, IV, 195, 2, qui écrit sur la production de poix sur l’île, matériau très utilisé dans l’Antiquité. Sébastien Thiry, « Les îles Ioniennes et le continent voisin aux IIIe-IIe siècles av. J.-C. », in Pierre Cabanes, L’Illyrie méridionale et l’Épire dans l’Antiquité, Tome 4, De Boccard, Paris, 2004, p. 229.
  19. Tite-Live, XXVII, 30 ; XXIX, 12.
  20. D'Epire, d'Acarnanie, de Chios, d'Égypte, d'Athènes, de Rhodes et de Mitylène.
  21. Polybe, XVI, 27.
  22. SIG, 553 ; FD 3.3.221.
  23. Un Képhaléniens ayant, en 205, déjà intégré le synédrion. F. Lefêvre, L'amphictionie pyléo-delphique, Histoire et institutions, De Boccard, Paris, 1998, p. 118.
  24. Appien, XI, Syr., 3, 13 ; Tite-Live, XXXV, 47.
  25. E. Will, Histoire politique du monde hellénistique, Faculté des lettres et des sciences humaines de l’université de Nancy, 1967 p.132.
  26. Tite-Live, XXXI, 41-42.
  27. Tite-Live, XXXII, 14.
  28. Amynandros n'est pas du tout cité dans la vie de Flamininus.
  29. Polybe, XVIII, 10 ; Tite-Live, XXXII, 36.
  30. Strabon, IX, 4, 10-11 ; Tite-Live, XXXII, 13-14 ; XXXIII, 34.
  31. Tite-Live, XXXVI, 6-7 ; Appien, XI, Syr.,13.
  32. Tite-Live, XXXVI, 14 ; Appien, XI, Syr., 17 ; Zonaras, 9, 19.
  33. Polybe, XXI, 25-26 ; Tite-Live, XXXVIII, 1-2
  34. Polybe, XXI, 29-30 ; Tite-Live, XXXVIII, 9.
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