Association psychanalytique de France

L'Association psychanalytique de France, créée le , est une école de pensée de la psychanalyse, dont l'objet est de participer aux recherches en psychanalyse et à la formation de psychanalystes.

Pour les articles homonymes, voir APF.

Histoire

Lorsque la Société française de psychanalyse demanda en 1959 sa reconnaissance officielle et son affiliation à l'Association psychanalytique internationale, l’API exigea pour cela la mise à l'écart de Jacques Lacan en tant que didacticien. Deux courants de la Société française de psychanalyse s'opposèrent alors : un courant, devenu majoritaire à la SFP en , était animé par Daniel Lagache, Juliette Favez-Boutonier, Georges Favez, Wladimir Granoff, Didier Anzieu, Robert Pujol et les cinq « motionnaires » de juillet 1963 (Jean-Louis Lang, Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Victor Smirnoff et Daniel Widlöcher), tandis qu'un deuxième courant, devenu minoritaire, réunissait les partisans de Jacques Lacan.

D'autres raisons peuvent expliquer la création de l’APF : au-delà des événements intervenus au sein de la SFP, des conflits institutionnels ou des rivalités personnelles, des questions doctrinales, concernant la formation des candidats existaient. Jean-Louis Lang a écrit à ce propos : « La "formation" à l’APF constitue l’une de ses originalités majeures […] On peut les résumer ainsi : suppression de l’analyse dite "didactique" sous contrôle institutionnel et suppression du collège des "didacticiens" ; séparation complète entre les instances institutionnelles et l’analyse personnelle […] La validation des cures contrôlées est prononcée par les membres du Comité de formation […] L’homologation du cursus (y compris la participation aux enseignements) est du ressort du collège des titulaires, le candidat est alors appelé à présenter un mémoire afin d’accéder au sociétariat, lequel est soumis au vote des titulaires[1]. »

Activités scientifiques

Les activités scientifiques de l’APF concernent des groupes de recherche, colloques et réunions, journées ouvertes, conférences scientifiques du Mardi, débats scientifiques du Samedi et les « Entretiens de Vaucresson ». Ceux-ci se déroulent deux week-ends par an, en juin et décembre : les samedis, un débat ouvert aux participants suit la conférence du matin et de l’après-midi ; les dimanches matin, une nouvelle conférence donne lieu à de nouvelles discussions.

Parfois, les journées tournent autour d’un thème bien précis, comme : « Qu’appelle-t-on processus psychanalytique ? »[2], ou alors « Histoire et destin dans la Psychanalyse »[3].

Publications

Notes et références

  1. Jean-Louis Lang, l'AFP, cliquer sur Histoire, page visitée le 19 juin 2012
  2. Lore Schacht et Jean-Claude Rolland, in Documents & Débats, Bulletin intérieur de l’APF, No 45, avril 1966.
  3. Laurence Khan, in Documents & Débats, Bulletin intérieur de l’APF, no 47, avril 1997, p. 33-45.
  4. Revue penser/rêver (2002-2015).
  5. L'Annuel de l'APF, consulté en ligne le 28 septembre 2014).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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