Association internationale des soldats de la paix

L’Association Internationale des Soldats de la Paix (AISP)[1],[2], de droit français, a été créée le 16 novembre 1988 [3]. Depuis 1995, cette association est dotée d’un statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations Unies, avec la résolution 12-96 (XLIV) du 3 juillet 1995, dans le cadre des résolutions du Conseil de Sécurité.

AISP/SPIA
Cadre
But Humanitaire et diplomatique
Aide à la reconversion pour les anciens Casques bleus
Fondation
Fondation 16 novembre 1988
Fondateur Laurent ATTAR-BAYROU
Identité
Siège Lyon, France
Président Laurent ATTAR-BAYROU
Membres 50 000
Site web www.aisp.fr
Pour les articles homonymes, voir AISP.

Ses missions[4]

  • prolonger, sur les plans humanitaire et diplomatique, les actions des Casques Bleus entreprises sur le terrain.
  • aider les anciens Casques Bleus dans leur reconversion, à la reconnaissance de leurs droits et favoriser la mémoire des actions qui ont impliqué plus d’un million et demi d’anciens combattants.
  • la sensibilisation à l’action contre les mines comprenant notamment l’enseignement des gestes élémentaires de survie liés aux blessures relatives aux mines.
  • le déminage, qu’il s’agisse de la formation des démineurs ou de la mise en place d’équipes pour des opérations spécifiques et ponctuelles dont le rôle sera d'expertiser et de baliser les zones à la demande d’Organisations internationales.
  • l’assistance aux victimes, qu’il s’agisse de la fourniture de matériel médical ou la création de centres de soins, ainsi que de la reconnaissance juridique et légale et la prise en charge des victimes.


Ses objectifs

  • être une force de proposition pour les Nations unies et la Communauté internationale sur des sujets d’actualité et de société ;
  • créer des associations dans les pays ayant d’anciens Casques Bleus ;
  • mener des actions sociales (journée internationale des casques bleus[5],[6], intervention auprès des jeunes[7], ...) ;
  • mener des actions humanitaires en urgence ou en développement ;
  • aider à la résolution des conflits.


Ses membres[8]

Elle regroupe plus de 50 000 membres dans 21 pays[9] : Australie, Belgique, Canada, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Irlande, Kenya,
Mongolie, Norvège, Pologne, Russie, Sénégal,
Slovaquie, Suède, Ukraine, Hongrie, Autriche, Panama et Indonésie


Quelques dates

Depuis 1994, elle participe aux campagnes contre les mines anti-personnel et l’élimination des armes de petits calibres, et elle siège au sein des commissions intersessionnelles de la conférence d’Ottawa et de la commission du désarmement.

Le 1er juillet 1995, l’association s’est vue reconnaître le statut consultatif (catégorie I) auprès du Conseil économique et social des Nations Unies[10] (ECOSOC) – Résolution 12-96 (XLIV), du 3 juillet 1995.

En 2002, elle a obtenu le vote de la Journée internationale des Casques bleus par l’Assemblée générale des Nations Unies (qui est célébrée dans bon nombre de pays depuis 2003).

Depuis 2006, l’AISP développe de nombreuses actions humanitaires de développement et d’urgence, sans négliger sa vocation première d’expertise et d’information.

L’AISP développe :

  • des programmes de déminage
  • un programme sur la formation de garde d’espaces naturels protégés
  • une académie internationale de la paix dédiée à la résolution des conflits et la formation de futurs diplomates
  • un programme sports et santé pour la promotion de la paix
  • un programme en direction des jeunes (international young peacemaker program)
  • un programme ASSEO (Accueil, Soutien, Solidarité, Ecoute et Orientation) en rapport avec le stress post-traumatique.

Depuis 2009, elle participe aux Commission des droits de l'homme des Nations unies et de l’action humanitaire.

Notes et références

  • Portail des associations
  • Portail de l’Organisation des Nations unies
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