Assertion

En linguistique et en philosophie, une assertion représente un énoncé considéré ou présenté comme vrai[1].

En logique et en mathématiques, une assertion est une proposition mathématique vraie. Cette proposition vraie s'inscrit dans le cadre d'une théorie précisée. Cette même proposition peut d'ailleurs être fausse au sein d'une autre théorie (voir exemples ci-dessous).

En programmation informatique, une assertion est une expression qui doit être évaluée comme vraie. Si cette évaluation échoue elle peut mettre fin à l'exécution du programme, ou bien lancer une exception. Par exemple, la fonction assert de la bibliothèque standard du langage C termine l'exécution du programme si l'assertion est fausse. La programmation par contrat et les tests unitaires sont basés sur les assertions.

Définitions

  • Proposition, de forme affirmative ou négative, qu'on avance et qu'on donne comme vraie[2].
  • Affirmation catégorique de quelque chose qu'il n'est pas possible de vérifier.
  • Statut d'une phrase dans laquelle le sujet parlant énonce une vérité, déclare un fait (par opposition à l'interrogation, à l'exclamation, à l'injonction).
  • Opération qui consiste à poser la vérité d'une proposition et qui est généralement symbolisée par le signe placé devant elle ; cette proposition.

Exemples et contre-exemples

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2019). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
  • 2 + 2 = 4 est une assertion vraie dans la théorie des entiers naturels.
  • e = 2,71 (où e désigne la base du logarithme népérien) est une assertion fausse dans la théorie des nombres réels.
  • « il pleuvra demain » n'est pas une assertion mathématique.
  • L'assertion 1 + 1 = 0 est fausse dans la théorie des entiers mais est vraie dans la théorie des nombres modulo 2 ().
  • 2 + 2 = 5 est une affirmation fausse car cela sous-entend que 2 et 5 sont des entiers et en utilisant la propriété additive sur l'ensemble des entiers , nous aboutissons à une contradiction comme 1 = 0, par exemple. Cependant il est possible de faire devenir « vraie » cette égalité en considérant 2 et 5 non comme des chiffres mais comme des symboles pouvant être égaux à 0 et en définissant l'addition par 0 + 0 = 0. Nous construisons dans ce cas une autre théorie ; tout le problème est de savoir si ensuite cette théorie sera d'une quelconque utilité.
  • Des savants italiens du XVIe siècle comme Cardan s'enhardissaient à travailler avec des racines carrées de nombres négatifs et notaient abusivement un certain nombre complexe imaginaire  ; cela donna plus tard naissance à la théorie des nombres complexes.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Portail des mathématiques
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.