Arthur Miller

Arthur Asher Miller, né le à New York (États-Unis) et mort le à Roxbury (États-Unis), est un dramaturge, écrivain et essayiste américain[1],[2].

Pour les articles homonymes, voir Miller.

Miller est une figure importante de la littérature et du cinéma américain du XXe siècle. Il a écrit un nombre important de pièces de théâtre dont les plus connues sont Les Sorcières de Salem (The Crucible) et Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman)[3] qui sont toujours fréquemment jouées. Miller est aussi connu pour son bref mariage avec Marilyn Monroe.

Biographie

Jeunesse

Arthur Miller naît dans une famille d’immigrants polonais juifs de la classe moyenne, à Brooklyn (New York, États-Unis). Son père, Isadore Miller, illettré, a du succès dans son métier de tailleur d’habits féminins. Sa mère, Augusta Barnett (1891-1961), est institutrice. Arthur a un frère Kermit, qu’il admire beaucoup, et une petite sœur, Joan. La famille vit près de Central Park, à Manhattan, jusqu’en 1929. Le père est ruiné par la Grande Dépression[4], et la famille déménage à Harlem. Son écriture est fortement influencée par cet événement.

Arthur Miller est scolarisé à la Public School #24 de Harlem, de 1920 à 1928. À la Lincoln High School de Brooklyn, Miller est un élève médiocre mais un athlète confirmé. Il apparaît généralement comme un non-intellectuel. Il dit lui-même que : « si j'avais une idéologie, c'est ce que j'avais appris des journaux Hearst. »

Refusé à l'université du Michigan et à l'université Cornell, il commence à travailler dans un entrepôt de pièces détachées pour automobiles, où il est confronté à l'antisémitisme, ce qui influencera aussi ses œuvres.

À cette époque, il lit les œuvres de Charles Dickens et de Fiodor Dostoïevski. Il économise une grande partie de son salaire pour pouvoir en 1934 postuler de nouveau à l'Université du Michigan où il est cette fois reçu.

Études

À l'université de Michigan, Miller étudie le journalisme et le théâtre, s'intéressant particulièrement au théâtre grec antique et aux œuvres d'Henrik Ibsen et de Fiodor Dostoïevski[4]. Pendant les vacances du printemps 1936, il écrit pour l'Avery Hopwood Award (qu'il remporte) sa première vraie pièce : Honors at Dawn. La pièce a comme sujet une grève et l'incapacité du héros de s'exprimer.

En 1938, Miller est diplômé en anglais. Outre les bases qu'il lui faut pour devenir le dramaturge qu'on connaît, il garde de ses études une blessure de football américain qui lui vaudra d'être exempté de service militaire pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'université l'honorera par la suite en lui décernant un Doctorat honoraire de Humane Letters en 1956.

Après l’université

En 1940, il épouse Mary Slattery (1915-2008). Il en divorcera en 1956.

En 1949, Mort d'un commis voyageur gagne le prix Pulitzer (catégorie drame)[4], six Tony Awards et le New York Drama Critics Circle Award. C’est la première pièce à avoir jamais gagné les trois. Sa pièce suivante, Les Sorcières de Salem, est jouée pour la première fois à Broadway le .

En juin 1956, dans la continuité de la période maccarthiste, il est convoqué pour s’expliquer devant la commission des activités non-américaines[4]. Il a en effet été nommé par Elia Kazan comme ayant assisté à des meetings du Parti communiste USA. Il admet être allé à certaines réunions mais nie être communiste. Il a en effet assisté à quatre ou cinq réunions d'auteurs organisées par le parti communiste en 1947. Il a aussi apporté son soutien à une conférence pour la paix au Waldorf-Astoria de New York et a signé de nombreux appels et pétitions. Il refuse cependant de citer d'autres personnes associées à des groupes gauchistes ou supposés communistes[5].

Le , Miller est déclaré coupable d’outrage au Congrès pour avoir refusé de révéler les noms de membres d’un cercle littéraire suspecté d’affiliation communiste[6]. Sa condamnation sera annulée le par la cour d’appel américaine.

C’est aussi en 1958 que Miller publie un recueil de ses pièces, intitulé Collected Plays.

Marilyn Monroe et Inge Morath

Arthur Miller en 1966.

Le , il épouse Marilyn Monroe que Kazan lui avait présentée huit ans auparavant. Le , ils divorcent.

Le livre de prières juives (Siddour) de Marilyn Monroe est mis aux enchères à New York en . Elle l'aurait reçu après son mariage avec Arthur Miller et sa conversion au judaïsme. Le Siddour porte l'inscription en anglais Daily Prayers (Prières journalières) et aurait un lien avec le Avenue N Jewish Center de Brooklyn, à New York, qu'Arthur Miller fréquentait. Ils s'étaient mariés civilement le , au Palais de Justice du Westchester County, et deux jours plus tard, le , ils avaient eu une cérémonie religieuse, et le rabbin Robert Goldburg avait converti Marilyn Monroe au judaïsme. Le rabbin Goldberg publie sur ce sujet en 2010, dans le Reform Judaism magazine. Même après son divorce avec Arthur Miller, Marilyn Monroe continue à se considérer comme juive. Elle garde jusqu'à sa mort un an plus tard, le , son Siddour et une Menorah, qui joue la Hatikvah, l'hymne national israélien[7].

Le , Arthur Miller épouse Inge Morath. Ils s’étaient rencontrés lorsqu'elle et d’autres photographes de l’agence Magnum faisaient un reportage sur The Misfits. Ils auront deux enfants : Rebecca et Daniel[8]. D’après le biographe Martin Gottfried, Daniel est né en atteint de trisomie 21. Miller l’a placé dans une institution à Roxbury et ne lui a jamais rendu visite (contrairement à Inge Morath)[9],[10]. Miller ne parle pas de Daniel dans Timebends, son autobiographie de 1987.

Actions autres que l’écriture de pièces

Miller est politiquement actif tout au long de sa vie. À la convention démocrate de 1968 il sera même délégué pour Eugene McCarthy.

Miller est l’un des fondateurs du International PEN’s Writers in Prison Committee. En 1965 il en est élu président, une fonction qu’il occupera quatre ans[11].

En 1985, il visite la Turquie et y est honoré à l’ambassade des États-Unis. Mais il quitte le pays plus tôt que prévu, pour protester contre l'expulsion d'Harold Pinter qui avait fait allusion à la torture[12].

Dernières années

Le , Inge Morath meurt.

Le , Miller reçoit le prix Princesse des Asturies. Entre autres lauréats de ce prix, on compte : Doris Lessing, Günter Grass, Carlos Fuentes et Philip Roth.

En décembre 2004, Miller (alors âgé de 89 ans) annonce qu’il vit avec Agnes Barley, une artiste de 34 ans, depuis 2002 et qu’ils comptent se marier. Cependant, Miller meurt chez lui le d’un cancer[4].

Œuvre

Style

Arthur Miller a toujours eu une grande admiration pour les dramaturges grecs. Cela se voit beaucoup dans ses pièces, surtout dans ses premières œuvres.

Mais on peut dire que son style est réaliste dans les dialogues, expressionniste dans la présentation.

En effet, la majorité de ses pièces correspondent aux sept caractéristiques du réalisme :

  • Elles décrivent la réalité d'une manière très détaillée.
  • Les personnages sont plus importants que l'histoire ou l'action.
  • Il met en scène des choix éthiques complexes.
  • La nature, les relations interpersonnelles, la classe sociale et le passé des personnages sont très importants pour eux. Cela complexifie grandement leur tempérament, les mobiles de leurs actions.
  • La classe sociale est importante pour l'histoire. En général les personnages appartiennent à la classe moyenne.
  • Les événements sont généralement vraisemblables.
  • L'usage de la convention du quatrième mur : les personnages ne s'adressent jamais directement au public. Le quatrième mur sépare les personnages/acteurs du public, créant une plus forte séparation du monde de la pièce. Une fois cette convention brisée, la pièce devient expressionniste.

Éléments de ses pièces

Les pièces d'Arthur Miller se passent dans des cadres familiaux. Il met en scène des hommes et des femmes ordinaires en souffrance. Ils sont en effet habités par une lutte intérieure entre leur morale, leurs envies, et les valeurs de la société (souvent le rêve américain pour Miller). Miller montre comment pour satisfaire la société ou leurs désirs, certains vont contre les exigences morales et comment d'autres luttent jusqu'au bout et refusent tout compromis, si petit soit il. Miller disait : « il y avait tant de Joe là-dehors, non seulement pendant la guerre, mais aussi dans la vie de tous les jours, tentant de maintenir le rêve américain, ou au moins utilisant cette justification. Il y a toujours un homme là-dehors prêt à vendre son âme pour se créer une vie et justifier qu'il l'a fait pour sa famille, mais c'était plus une question de son honneur et de ce qu'il voulait. »

Dans All My Sons et Mort d'un commis voyageur, Miller condamne l'idéal américain de prospérité en montrant que peu peuvent le poursuivre sans effectuer de compromis moraux dangereux. Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman) est l'histoire tragique d'un commis voyageur qui fait semblant d'avoir réussi dans sa vie à ses amis et à sa famille. Willy Loman (« Low man » signifie « Homme de basse extraction » en anglais) s'est trompé de rêve et s'est soumis aux exigences de la société de consommation. Il a de fréquentes hallucinations mettant en scène son passé, et finit par se faire licencier. Il décide finalement qu'il vaut plus mort que vivant. Il se suicide en espérant que l'argent de l'assurance aidera sa femme et ses fils pour un nouveau départ. Il vend ainsi la dernière chose qui lui reste : sa vie. Les critiques sont partagés sur la signification de cet acte. Certains le voient comme un acte de lâcheté. D'autres comme le dernier sacrifice sur l'autel du rêve américain. C'est le dernier compromis douteux qu'il fait avec cette valeur pour que sa famille puisse continuer à la suivre[3].

A View From the Bridge questionne les lois sur l'immigration aux États-Unis[13].

Ensuite, deux pièces d'un acte chacune : Incident at Vichy et The Price, traitent de l'universalité de la responsabilité humaine et de la culpabilité qui souvent accompagne la survie et la réussite[14].

Pour Les Sorcières de Salem, Miller reçut une Antoinette Perry Award. Cette pièce a été décrite comme une allégorie du maccarthisme et de l'hystérie collective[15]. L'apogée du maccarthisme arrivera trois ans après. Bien que sa première production à Broadway n'eut aucun succès, elle est devenue l'une des pièces les plus jouées du dramaturge. Dans cette pièce, la conscience devient non plus une affaire privée mais d'administration de l'État. Miller exprime aussi dans cette pièce sa croyance en le fait qu'un individu est capable de résister aux pressions conformistes de la société. L'histoire repose sur différents abus de pouvoir et la lutte des abusés pour compenser cet abus. Le clergé abuse de son pouvoir en faisant peur au village pour le contrôler. Les villageois compensent par les rumeurs publiques. John Proctor a abusé d'Abigail. Elle compense sa perte d'innocence et de dignité en entraînant les autres filles dans le jeu dangereux de rester unies ensemble, quoi qu'il arrive. Mais les thèmes principaux de la pièce sont des thèmes récurrents chez Miller, en particulier :

  • comment les gens utilisent des boucs émissaires pour réussir dans leur vie personnelle.
  • comment l'individu fait face avec sa morale à celle d'un groupe entier
  • comment ceux qui possèdent le pouvoir sacrifient ce qui est juste, uniquement pour protéger leur pouvoir

Il montre comment les gens utilisent la chasse aux sorcières, tout à fait admise dans une morale conventionnelle et conformiste, surtout pour régler leurs comptes avec leurs ennemis. Les valeurs illusoires de la société sont surtout un moyen pour eux d'accomplir des actions immorales qu'ils ne pourraient pas accomplir sinon. Il y a cependant une note d'espoir dans la mesure où Miller montre qu'il est toujours possible de refuser l'inacceptable.

After the Fall est une pièce très autobiographique. Comme souvent, les questions soulevées sont celles de l'innocence et de la culpabilité. De nombreux critiques considèrent que le personnage principal, Maggie, l'auto-destructive, est modelée sur Marilyn Monroe, mais Arthur Miller l'a toujours nié.

Miller un marxiste ?

Miller était clairement un dramaturge social, avec une profonde intelligence des faiblesses personnelles de ses personnages.

Certains critiques l'ont qualifié de marxiste. Ils pensent en effet que son œuvre est un commentaire socialiste de la structure économique des États-Unis. Tom Driver déclare qu'il « serait exagéré de dire qu'il suit une 'ligne' , qu'elle soit politique ou idéologique, mais la majorité de ses pièces ont des éléments quasi-marxistes et tendent à être une critique sociale engagée. » William Wiegand estime qu'il « emprunte à Clifford Odets ses thèmes marxistes : le martyre d'une classe moyenne opprimée. » Enfin, Eleanor Clark, dans une critique de Mort d'un commis voyageur explique : « c'est, bien sûr, le système capitaliste qui a fichu Willy dedans; la scène où il est brutalement licencié après quelque quarante [sic] années avec l'entreprise vient directement de la littérature des années 1930 de la ligne du Parti, et l'idée émerge assez lucidement à travers toutes les motivations confuses de la pièce que c'est la forme particulière de notre économie de l'argent qui a donné naissance aux idéaux absurdement faux du père et du fils. »

Cependant, la majorité des critiques, lecteurs et spectateurs ne le considèrent pas comme marxiste, bien qu'ils voient dans ses pièces une critique des valeurs contemporaines. Harold Cluman trouve que « sa volonté est de rendre un jugement humain. » Paul West pense que Miller souhaite alerter sur le danger de « consacrer toute sa vie au succès matériel. » Henry Popkin, déclare lui qu'il « accuse le « système » via une parabole libérale du 'mal caché' et de la 'responsabilité sociale'. »

En commentant After the Fall, Miller déclare que : « c'est une manière de voir l'homme et sa nature humaine comme la seule source de la violence qui est arrivée de plus en plus près de détruire l'espèce. C'est une manière de voir qui ne se tourne pas vers les idées sociales ou politiques comme les créateurs de la violence mais dans la nature de l'être humain lui-même. »[16]

Ce qui est clair c'est que Miller est un écrivain avec un message. Lui-même dit que la tragédie « nous amène de la connaissance [...] à la bonne manière de vivre dans le monde. »

Durant la dépression, il avait été impressionné par : « les pouvoirs des crises économiques et impératifs politiques qui tordaient, déchiraient, érodaient et marquaient tout et tous ceux sur lesquels je posais les yeux... Au point que par la force des circonstances je suis arrivé très tôt et sans m'en rendre compte à être fasciné par le processus lui-même. Comment les choses étaient liées. Comment la personnalité naturelle d'un homme a été changée par son monde... Vous ne pouvez pas comprendre une chose quelconque à moins de comprendre sa relation au contexte. »

Une manière de résumer le message qu'il véhicule dans ses pièces serait de dire que : pour arriver à la dignité, permettre de développer leurs talents et éviter la défaite, les individus doivent connaître et accepter leurs propres limites, plutôt que de tenter de poursuivre des ambitions égoïstes de manière obsessionnelle.

Œuvres

Pièces

  • Honors at Dawn, 1935 [17] ;
  • No Villain: They Too Arise, 1937 ;
  • L'Âge d'or (The Golden Years), 1940, joué pour la première fois en 1990 ;
  • L'Homme qui avait toutes les chances (The Man Who Had All the Luck), 1944 ;
  • Ils étaient tous mes fils, (All My Sons), 1947 ;
  • Mort d’un commis voyageur, (Death of a Saleman), 1949 ;
  • Les Sorcières de Salem, (The Crucible), 1953 ;
  • Je me souviens de deux lundis, (A Memory of Two Mondays), 1955 ;
  • Vu du pont, (A View from the Bridge), (Vu du Pont), 1955 ;
  • Après la chute, (After the Fall), 1964 ;
  • Incident à Vichy (en), (Incident at Vichy), 1965 ;
  • Le Prix, (The Price), 1968 ;
  • La Création du monde et autres bisness, (The Creation of the World and Other Business), 1972 ;
  • The Archbishop’s Ceiling, 1977 ;
  • L'Horloge américaine (The American Clock), 1981 ;
  • Elegy For a Lady, 1982 ;
  • Some Kind of Love Story, 1982 ;
  • Danger: Memory!: Two Plays, (I Can’t Remember Anything et Clara) 1986 ;
  • La Descente du Mont Morgan (The Ride Down Mt. Morgan), 1991 ;
  • The Last Yankee, 1993 ;
  • Le Miroir, (Broken Glass), 1994 ;
  • Le Désarroi De M. Peters, (Mr. Peters' Connections), 1998 ;
  • The Ryan Interview, 2000 ;
  • Resurrection Blues, 2004 ;
  • Finishing the Picture, 2004.

Romans et nouvelles

  • Focus (Focus), roman, 1945
  • Les Misfits (The Misfits)[4], novélisation du scénario[alpha 1], 1957
  • Enchanté de vous connaître (I don’t need you anymore), recueil de nouvelles, 1967
  • Une fille quelconque (Homely Girl), roman court, 1992
  • Présence (Presence: Stories), recueil de nouvelles, traduction Pierre Guglielmina, Paris, Robert Laffont, 2011, 197 p. (ISBN 978-2-221-11403-2)

Scripts et scénarios

Autres œuvres

  • Situation Normal 1944
  • Fame
  • The Reason Why
  • The Theater Essays of Arthur Miller
  • Au fil du temps (Timebends: A Life), mémoires, 1987
  • Fenêtres sur le siècle (Echoes down the corridor), recueil d'essais (de 1944 à 2000), 2001
  • Ces comédiens qui nous gouvernent (On politics and the art of acting), essai, 2002
  • La couverture de Jane 1963

Notes et références

Notes

  1. Dans la « note de l'auteur » en préambule de cette nouvelle[18], Arthur Miller précise que Les Misfits n'est « ni [un] roman, ni [une] pièce de théâtre, ni [un] découpage cinématographique. » Ce serait « une fiction qui allierait les qualités directes de l'image aux possibilités de transmission de l'écriture. »

Références

  1. (en) Xan Brooks, « Death of a playwright: legend Arthur Miller dies aged 89 », The Guardian, (lire en ligne)
  2. (en) « Arthur Miller, Legendary American Playwright, Is Dead », The New York Times, (lire en ligne)
  3. (en) Sajjadim Karim, Assistant Professor Department of English Language and Literature - International Islamic University Chittagong, « Arthur Miller’s Death of a Salesman : A nightmare for a dreamer », sur researchgate.net
  4. Annie Coppermann, « Arthur Miller, dénonciateur lucide du rêve américain », Les Échos, (lire en ligne)
  5. (en) Allen DRURY, « Arthur Miller Admits Helping Communist-Front Groups in '40's », sur nytimes.com,
  6. (en) « 1957: Arthur Miller guilty of contempt », sur bbc.co.uk
  7. (en) Julia Jacobs. Auction of Marilyn Monroe’s Jewish Prayer Book Puts Her Conversion Story on Display. The New York Times, October 18, 2018. La version imprimée est datée Friday, October 19, 2018, p. A28, sous le titre: Marilyn Monroe's Book of Prayers Up for Sale.
  8. (en) Maureen Dowd, « Rebecca Miller on the mother of all subjects: her father », The Independent, (lire en ligne)
  9. (en) Jason Zinoman, « Arthur Miller's life had its own lost act: A son placed out of sight », The New York Times, (lire en ligne)
  10. (en) Graeme Baker, « Arthur Miller had secret Down's syndrome son », The Daily Telegraph, (lire en ligne)
  11. Antoine Oury, « Les archives d'Arthur Miller, un “géant du théâtre américain” », ActuaLitté, (lire en ligne)
  12. (en) Harold Pinter, « Harold Pinter: My friend Arthur Miller », sur pwf.cz,
  13. (en) « A View from the Bridge - Plot summary », sur bbc.co.uk
  14. « CRÉATION À NEW-YORK D'" INCIDENT À VICHY " D'ARTHUR MILLER », Le Monde, (lire en ligne)
  15. Armelle Héliot, « Arthur Miller, l’emprise de l’irrationnel », Le Figaro, (lire en ligne)
  16. Cécile Vaissié, « Le Quatrième de Constantin Simonov et After the Fall d'Arthur Miller : Introspection, responsabilité et histoire dans le théâtre du début des années 1960 », Revue de littérature comparée, no 328, , p. 443 à 460 (lire en ligne)
  17. Histoire du théâtre V, Vito Pandolfi, Marabout Université, Vervier, 1969.
  18. Arthur Miller (trad. René Masson), Les Misfits, Robert Laffont, coll. « Le Livre de Poche » (no 3372), , 187 p., p. 11-12
  19. (en) « La chasse aux sorcières (1996) », sur imdb.com

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail du théâtre
  • Portail de la littérature américaine
  • Portail de la culture juive et du judaïsme
  • Portail de New York
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.