Arme (corps militaire)

Les armes sont des subdivisions d'une force armée. Elles forment un corps.

Pour les articles homonymes, voir Arme (homonymie).

Dans le monde

Armée de terre

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2021). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Dans l'Armée de terre française, elles sont constituées des armes de mêlée, d'appui et de soutien[1].

Arme de mêlée

L'infanterie est l'ensemble des unités militaires devant combattre à pied, le soldat étant appelé fantassin. Le mot est emprunté de l'italien infanteria, dérivé de infante (enfant) qui prit au XIVe siècle le sens de « jeune soldat, fantassin ». Elle est aussi appelée « la reine des batailles », l'arme du combat rapproché.

L'arme blindée et cavalerie (ABC) : le terme « cavalerie », issu du mot italien cavalliera, désigne les troupes dont les déplacements, les évolutions et le combat s'exécutent à cheval. Par extension, les unités de chars en font partie. Elle est aussi appelée bazanne. Historiquement, elle est la troisième plus ancienne des armes de combat (après l'infanterie et les chariots de guerre) et la plus mobile.

L'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) est historiquement issue de l'artillerie dont elle était à l'origine l'Aviation légère d'observation d'artillerie (ALOA). L'ALAT n'est devenue une arme distincte de l'artillerie qu'en 2003[2].

Les troupes de marine (TDM) sont une arme de l'Armée de terre française qui présente la particularité de regrouper plusieurs spécialités : infanterie, artillerie, cavalerie, génie, transmissions et troupes aéroportées (parachutiste). Leur filiation remonte aux Compagnies ordinaires de la mer créées par le cardinal de Richelieu en 1622. Malgré leur nom, elles font partie intégrante de l’Armée de terre. Les troupes de marine se sont professionnalisées progressivement depuis 1970.

La Légion étrangère n'est pas une arme de l'Armée de terre française mais un corps disposant d'un commandement particulier[3].

Arme d'appui

L'artillerie, en raison sa complexité, elle reste longtemps l'arme scientifique par excellence, attirant nombre de « savants ». De plus, elle est le symbole de la puissance car elle nécessite des investissements importants. Sous Louis XIV, elle reçoit la devise d'"Ultima Ratio Regum", le dernier argument des rois. Elle est l'arme déterminante pour beaucoup de grands chefs militaires comme Napoléon Ier (qui était artilleur de métier). Ses évolutions conditionnent fortement la manière de faire la guerre.

Le génie est l'ensemble des techniques d’attaque et de défense des places, des postes, et de construction des infrastructures nécessaires aux armées au combat. Le terme désigne par extension le corps des troupes de cette arme. Une personne du génie, appelé aussi « combat engineer » dans les armées anglo-saxonnes, pionnier ou sapeur, est un militaire spécialiste des techniques du génie militaire et de leur mise en œuvre dans des conditions de combat.

Arme de soutien

Les transmissions, dans les armées, « l'arme qui unit les armes », forment l'arme spécialisée dans la mise en œuvre des systèmes d'information et de communication (SIC) militaires.

Le train, est l’arme qui organise et coordonne la logistique, le transport (matériel, munitions ravitaillement) et l’appui au mouvement (notamment la circulation routière). Cette arme a été créée en 1807 par Napoléon Ier sous le nom de train des équipages militaires[alpha 1]. Auparavant, ces fonctions étaient assurées par des moyens ou des sociétés privées sous contrat ou réquisitionnées.

Le matériel, est spécialisé dans la maintenance et la réparation de tout matériel. Les unités que regroupe cette arme sont chargées du maintien en condition opérationnelle (MCO) des « matériels de l'armée ».

Notes et références

Notes

  1. À l'origine, ce n'était pas une arme mais un service. Voir Le Train.

Références

  1. ministère de la Défense, « Organisation des forces », sur https://www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  2. Arrêté no 726 du 1er juillet 2003, sur le site boc.sga.defense.gouv.fr
  3. Régiments et Armes de l'Armée de Terre, sur le site recrutement.terre.defense.gouv.fr
  • Portail de l’histoire militaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.