Arisarum

Les 3 espèces

  1. Arisarum proboscideum, originaire des bois montueux d’Italie et du sud de l’Espagne, il a une curieuse inflorescence constituée d’un spadice de fleurs minuscules, enfermé dans une spathe en casque, brun foncé. La spathe se termine en forme de queue de souris. La partie supérieure du spadice répand une odeur de champignon, qui attire les moucherons fongueux pollinisateurs.
  2. Arisarum simorrhinum, trouvée au sud de l’Espagne et du Maroc ; très semblable à Arisarum vulgare, parfois considérée comme une sous-espèce de celle-ci.
  3. Arisarum vulgare, dit capuchon de moine ou gouet capuchon.

Arisarum proboscideum est rustique, alors que les deux autres espèces sont gélives.

Hybridation

Il existe au moins un hybride :

  • Arisarum ×aspergillum Dunal (Arisarum simorrhinum × Arisarum vulgare)

Usages alimentaires

Selon François Couplan (ethnobotaniste), Les petits tubercules d’A. vulgare (de la taille du noisette, nutritifs et notamment riches en amidon) ont servi d’aliments lors des disettes en Afrique du Nord [1]. Leur richesse en cristaux d’oxalate de calcium les rendant très irritants s’ils étaient mangés crus, ces tubercules doivent préalablement être rendus comestibles par une cuisson dans plusieurs eaux[1].

Voir aussi

Liens externes

Références

  1. Couplan, François (2009) Le régal végétal : plantes sauvages comestibles ; Editions Ellebore, 527 pages
  • Deni Brown, Aroids – Plants of the Arum Family (Second Edition), Timber Press, 2000 (ISBN 0-88192-485-7)
  • Réginald Hulhoven, Les arums et autres aracées des régions tempérées, Les Jardins d'Eden, 17: 16-23, 2003
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