Aquilon (réacteur)

Aquilon était une pile atomique expérimentale de faible puissance entrée en divergence au centre CEA de Saclay le [1]. Aquilon était la troisième pile atomique expérimentale à fonctionner en France, après la pile Zoé qui démarra en 1947 au Fort de Châtillon et la pile EL2 en 1952 à Saclay. Quant au réacteur nucléaire G1, il divergea en à Marcoule.

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Aquilon était une maquette critique destinée à la qualification des réacteurs à propulsion nucléaire. En effet, les physiciens du Commissariat à l’énergie atomique souhaitaient développer au plus vite un type de réacteur apte à propulser les sous-marins nucléaires français[1].

Aquilon permettra d'étudier et de mettre au point les réseaux d'uranium et d'eau lourde[2], ou d’uranium enrichi et d’eau légère[3]. Il s'agissait à l'époque de déterminer les dimensions optimales des barres d’uranium et leur équidistance.

Les mesures de réactivité nucléaire et des études de réseaux effectuées sur Aquilon ont permis d'améliorer la connaissance des données nucléaires pour la filière des réacteurs à eau lourde[1].

Références

  1. Les réacteurs expérimentaux, leur utilisation, leur histoire… - Henri SAFA et Jean-François VILLARD - CEA
  2. Du noyau atomique au réacteur nucléaire: La saga de la neutronique française Par Paul Reuss
  3. Les piles atomiques en France - Par J. Yvon dans le journal de physique et le radium - octobre 1957, tome 18, no 10
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