Apôtre-patriarche

Le titre apôtre-patriarche est le nom du responsable de l'Église néo-apostolique. L'Église conçoit son rôle comme celui de l'apôtre Pierre parmi les premiers apôtres. Il lui incombe principalement de proclamer l'enseignement de l'Église. Il nomme et ordonne les apôtres de district, apôtres et évêques, les admet à la retraite ou les révoque. Il détermine les limites des Églises territoriales et leur attribue les champs d'activité dont elles ont à assurer la desserte pastorale et missionnaire.

Après la mort de Friedrich Wilhelm Schwartz (de) (apôtre des Pays-Bas), le chef de gare Fritz Krebs (de) (18321905) est considéré par les autres apôtres comme apôtre-patriarche et met en place la structure actuelle de l'Église. La structure se développe en Allemagne et aux Pays-Bas, puis s'implante en Suisse à partir de 1894. Le nombre de douze apôtres est à nouveau réunis en 1900.

Hermann Niehaus (de) (18481932) devient le second apôtre-patriarche en 1905. En 1906 la Communauté néo-apostolique prend le nom d'Église néo-apostolique.

Johann-Gottfried Bischoff (18711960) de Francfort (Allemagne) devient le troisième apôtre-patriarche en 1930. Le , il affirme que Jésus va revenir pendant sa vie. Ces affirmations deviennent un aspect important de la doctrine de l'Église jusqu'à la mort de Bischoff le . La non adhésion à cette "Botschaft" (message/prophétie) a conduit à des exclusions. L'Union des communautés apostoliques en 1956 a recueilli beaucoup de membres s'étant sentis floués par ce message.

Ce décès provoque une crise, mais le , Walter Schmidt (18911981) de Dortmund (Allemagne) est nommé quatrième apôtre-patriarche. Il sera suivi le par Ernst Streckeisen (1905 – 1978) de la Suisse où il transférait le siège social de l'Église, puis par Hans Urwyler (19251994) le . Ce dernier a introduit le concept de responsabilité personnelle. Sous le règne des trois derniers apôtres-patriarches le nombre des membres de l'Église s'est accru considérablement dans le monde entier.

Le , le Suisse Richard Fehr devient le septième apôtre-patriarche. Celui-ci a introduit un mode de gestion des problématiques de l'Église par commission. Dans chaque commission siègent désormais des apôtres et des laïcs spécialistes des différents thèmes dont il est débattu dans chaque commission. Ces commissions consultent des avis de professionnels n'étant pas forcément membre de l'Église néo-apostolique.

Il prit sa retraite le au cours de la cérémonie solennelle de Pentecôte au cours de laquelle il institua Wilhelm Leber, docteur en mathématiques et apôtre de district de l'Allemagne du Nord, dans le ministère d'apôtre-patriarche. Wilhelm Leber devenait le huitième apôtre-patriarche.

Après un mandat de 8 ans, Wilhelm Leber prend sa retraite à l'occasion de la Pentecôte, le . À cette occasion il nomme son successeur, Jean-Luc Schneider, qui était auparavant son adjoint. Il est le neuvième apôtre-patriarche et c'est la première fois qu'un Français occupe ce rôle.

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