Antonin Guillermain

Antonin Guillermain (né le à Lyon et mort le à Kisubi) est un missionnaire catholique français du XIXe siècle qui fut le premier vicaire apostolique du Nyanza septentrional dans ce qui est maintenant l'Ouganda, de à sa mort en . Il appartenait à la Société des missionnaires d'Afrique fondée par Mgr Lavigerie en 1868.

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Biographie

Antonin Guillermain naît à Lyon en , ville de l'œuvre de la Propagation de la Foi fondée par Pauline Jaricot. Il devient novice chez les Pères blancs le et est ordonné prêtre le . Il est nommé secrétaire particulier du cardinal Lavigerie, puis il est envoyé en mission en Afrique centrale.

Caravane de 1888 : Antonin Guillermain est debout à l'extrême droite à côté du Père August Schynse ; assis Mgr Bridoux.

Il quitte Marseille le à destination de Zanzibar avec ses confrères Léonce Bridoux (destiné au Tanganyika) et cinq autres Pères blancs. Le Père Guillermain reste un temps assigné à Zanzibar où il remplace un missionnaire nommé au Nyanza[1].

En , il est lui-même nommé au Nyanza et affecté à la mission de Rubaga, près de Kampala[2]. Il est brièvement tenu prisonnier pendant le conflit de 1892 qui oppose les convertis des anglicans et ceux des catholiques.

Il fonde en , avec deux autres missionnaires, la mission de Notre-Dame-de-l'Équateur à Buddu, en face de la grande île de Sessé qui se trouve au nord du lac Victoria. Ensuite, il retourne à Rubaga[2].

Le vicariat apostolique du Victoria Nyanza est divisé en trois parties en 1894. Mgr Hirth est nommé vicaire apostolique au Nyanza méridional (sous influence allemande), les missionnaires de Mill Hill prennent la partie orientale intitulée le vicariat apostolique du Haut-Nil, et Antonin Guillermain est nommé vicaire apostolique de la partie septentrionale appelée vicariat apostolique du Victoria Nyanza septentrional[3]. Il est en effet nommé le évêque titulaire (in partibus) de Thabraca et vicaire apostolique du Nyanza septentrional. Il est consacré le suivant à Rubaga par Mgr Hanlon, nouveau vicaire apostolique du Haut-Nil, à peine arrivé[4].

Il quitte donc le séminaire de Rubaga pour s'installer à Kisubi au bord du lac Victoria[5].

Il meurt le foudroyé par une fiève hémorrhagique virale, à l'âge de trente-cinq ans.

Henri Streicher lui succède l'année suivante.

Notes et références

Citations

  1. Annales de la propagation de la foi, 1888, p. 418
  2. Gadille, op. cité, p. 443
  3. Shorter, op. cité
  4. Père Leblond, Le Père Auguste Achte et la mission de l'Ouganda de 1890 à 1905, Paris, Procure des Pères blancs, 2e éd. 1928, p. 169
  5. Shorter, op. cité, p. 286-287

Sources

  • Annales de la propagation de la foi, 1888, éd. Œuvre de la propagation de la foi, Lyon

Source

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