Angle d'or

L'angle d’or est un angle valant fois l'angle plat soit environ 137,51°. Il est lié au nombre d'or.

Définitions

En géométrie

L'angle d'or est sous-tendu par l'arc b quand
(φ étant le nombre d'or).
.

En géométrie, l'angle d'or est l'angle sous-tendu par le plus petit des deux arcs créés en divisant la circonférence c d'un cercle en deux sections dont les longueurs a et b sont dans un rapport égal au nombre d'or φ.

En conséquence:

L'angle d'or, sous-tendu par l'arc de cercle b, mesure en radians :

Démonstration

Comme l'arc intersecté par cet angle et la circonférence du cercle sont proportionnels :

Il mesure en degrés :

  • soit 137° 30 27.9505

L'angle d'or rentrant, sous-tendu par l'arc de cercle a, mesure en radians :

Il mesure en degrés :

  • soit 222° 29 32.0494

Dans la nature

On retrouve cet angle à plusieurs reprises dans la nature[1]. Par exemple, les écailles des pommes de pin , ou les fleurons du tournesol[2] sont disposées le long de spirales logarithmiques, deux écailles ou fleurons successifs formant un angle d'or avec le centre de la spirale[3]. Apparaissent alors des spirales secondaires dont le nombre est toujours un élément de la suite de Fibonacci. Stéphane Durand explique que cette disposition correspond à l'optimisation de l'occupation de l'espace dans le plan[4]. Il existe des exposés détaillés de ce phénomène[5],[6].

En imagerie médicale

L’imagerie à résonance magnétique (IRM) utilise plusieurs méthodes d'échantillonnage. L'une d'elles, radiale avec incrémentation d'une valeur nommée « angle d'or », utilise la valeur 111,25°[7],[8]

Propriété des multiples fibonacciens de l'angle d'or

D'après la formule de Binet exprimant les nombres de Fibonacci : , on a quand n tend vers l'infini.

On en déduit que tend vers 0 et que donc les multiples successifs de l'angle d'or rentrant par les nombres de Fibonacci tendent vers l'angle nul (et de même pour l'angle d'or (sortant)).

Références

  1. S. Douady et T. Couder, « Le physique des spirales végétales », Le Recherche, , p. 26-
  2. H Vogel, « A better way to construct the sunflower head », Mathematical Biosciences, vol. 44, no 44, , p. 179–189 (DOI 10.1016/0025-5564(79)90080-4)
  3. (en) Lisa Zyga, « Scientists find clues to the formation of Fibonacci spirals in nature », sur PhysOrg,
  4. « Pourquoi les graines du tournesol forment-elles 21 courbes dans un sens et 34 dans l'autre? », sur crm.umontreal.ca, année 2000 (consulté le )
  5. Anne-Marie Aebischer et Françoise de Labachelerie, « Les plantes font-elles des mathématiques? », IREM de Franche-Comté, , p. 1-8 (lire en ligne)
  6. Teva Vernoux, Christophe Godin et Fabrice Besnard, « Quand les plantes font des maths », Pour la science, no 490, , p. 26-35.
  7. (en) M. Magnusson, O. Dahlqvist Leinhard et P. Lundberg, « A 3D-PLUS-TIME RADIAL-CARTESIAN HYBRID SAMPLING OF K-SPAC E WITH HIGH TEMPORAL RESOLUTION AND MAINTAINED IMAGE QUALITY FOR MRI AND FMRI », Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med., (lire en ligne)
  8. (en) M Magnusson, « A 3D-PLUS-TIME RADIAL-CARTESIAN HYBRID SAMPLING OF K-SPAC E WITH HIGH TEMPORAL RESOLUTION AND MAINTAINED IMAGE QUALITY FOR MRI AND FMRI », Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med.,
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