Andrew Young

Andrew Jackson Young, Jr, plus connu sous le nom d'Andrew Young, né le à La Nouvelle-Orléans, est un homme politique et militant américain pour les droits civiques, adjoint et confident de Martin Luther King, membre du Parti démocrate, ancien maire d'Atlanta, connu pour ses aptitudes de diplomate, il est le premier ambassadeur afro-américain aux Nations unies nommé sous l'administration Carter.

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Biographie

Andrew Young[1] est le fils d'Andrew Jackson, un dentiste et de Daisy fuller, une enseignante[2].

Il est cité dans les listes de francs-maçons célèbres[3],[4].

Carrière politique

Il démissionne de sa fonction d'ambassadeur aux Nations unies à l'été 1979, à la suite des désaccords sur la politique moyen-orientale de l'Administration Carter qu'il juge trop favorable à Israël. Il est lui-même très critiqué par ses anciens camarades du mouvement pour les droits civiques pour avoir exercé, en tant qu'ambassadeur des États-Unis, son véto contre les résolutions africaines visant à imposer un embargo total sur les livraisons d'armes au régime sud-africain.

Élu maire d'Atlanta en 1982, il s’emploie à en faire l'une des villes-phares de l'entreprenariat américain[5].

Il se rapproche par la suite des républicains et de l’administration Bush, dont il est l'un des responsables de la diplomatie d'influence. Au sujet de sa trajectoire, il explique en 2006 : « Plus j'en lisais sur Paul Wolfowitz [Ex-président de la Banque mondiale et homme politique néoconservateur], plus je comprenais ce que nous avions en commun. Nous avons eu le même mentor, George P. Shultz [homme d'affaires et ex-secrétaire d’État, partisan de la guerre d'Irak de 1990-1991][5]. »

Carrière dans les affaires

Andrew Young est membre du conseil d'administration de plusieurs des cinq cents premières entreprises des États-Unis. Le magazine Forbes le considère comme un « apôtre du capitalisme »[5].

Il est co-fondateur de la société GoodWorks International (GWI), un cabinet de conseil et de lobbying, qui a tiré sa fortune de ses relations avec le président nigérian Olusegun Obasanjo. La société a mené des missions de polissage d'image pour le Nigeria, l'Angola, la Cote d'ivoire, le Bénin, le Rwanda et la Tanzanie. Elle a également travaillé pour plusieurs grandes entreprises américaines, comme Chevron-Texaco, General Electric, Motorola, Monsanto ou Coca-Cola afin de soutenir leurs intérêts sur le continent africain[5].

Il est également l'un des associés de la compagnie pétrolière nigériane Sun Trust Oil[5].

Notes et références

  1. (en) « Andrew Young | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. (en-US) « Andrew Young | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  3. (en-US) « Famous Prince Hall freemasons »
  4. (en-US) « Well Known Freemasons », sur www.mastermason.com (consulté le )
  5. Jean-Christophe Servant, « Cynique « black business » entre les Etats-Unis et l’Afrique », sur Le Monde diplomatique,

Liens externes

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