Andreas Müller-Pohle

Andreas Müller-Pohle (voir aussi Andreas Mueller-Pohle) est un photographe et artiste multimédia d'origine allemande.

Pour les articles homonymes, voir Pohle (homonymie).

Biographie

Photographe, artiste multimédia et éditeur allemand, Andreas Müller-Pohle est né le à Brunswick en Basse-Saxe. Sa démarche, en photographie et en art numérique, s’intéresse aux changements fondamentaux qu’entraînent les nouvelles technologies dans la perspective des images. Il commence son parcours académique aux écoles primaires de Hanovre et de Cassel 1958 à 1962. Ensuite, de 1962 à 1970, il fait ses études secondaires au gymnasium de Cassel. Aussi, il est Bachelier en économie et en communication à l’Université de Göttingen et à l'Université de Hanovre, en Basse-Saxe. De 1971 à 1979, il travaille à la Continental AG, un commerce de pièces automobiles et de pneumatique réputé à Berlin. Par la suite, de 1977 à 1979, il travaille pour le journal allemand Fotografi, comme critique et chroniqueur. Également, il fonde, avec l’aide de deux amis, un magazine indépendant sur la photographie contemporaine et les nouveaux médias numériques. Le European Photography apparaît pour la première fois en janvier 1980. Jusqu’à ce jour, le magazine est toujours dirigé par Müller-Pohle et compte cent numéros, à raison de deux par année. En 2005, il instaure le projet Eye-Mind[1], un programme d’encadrement, de révision et de consultation académique pour les photographes contemporains et artistes multimédia.

Parallèlement, Müller-Pohle a enseigné à titre de professeur invité et de conférencier à la Workshops de Zurich, à l’Université de Hanovre, à Arles, à Salzbourg, à New York, à Hong Kong et à Millstatt. En 2001, il est le lauréat du Prix européen de la photographie de la Fondation Reind M. De Vries[2]. Cette récompense prestigieuse souligne l’apport de Müller-Pohle à la photographie contemporaine en Europe. Par la suite, il reçoit également le Photobook Award en 2007 pour sa série Danube River Project et prix Pictet en 2011 pour le projet Hong Kong Waters.

Production photographique

« Je définirai mon travail comme de la photographie critique. Joan Fontcuberta a inventé le terme de contravision que je trouve tout à fait approprié à mon travail qui est absolument opposé à la photographie documentaire (. . .) Mon souci est de rompre avec les restrictions visuelles de notre environnement et de mettre en question ce que je vois[3]. »

C’est en 1974 qu’il se procure son premier équipement de photographie, sous l’influence d’un ami. C'est alors qu'il débute sa pratique de manière entièrement autodidacte. Dès le départ, il rejette la fonction conventionnelle et documentaire de la photographie. En effet, sa démarche consiste à « refuser de travailler avec le programme de la caméra »[4] »(traduction libre). Contrairement aux desseins habituels de la photographie, soit représenter le monde extérieur, il contribue à rendre visibles les programmes automatiques de l’intérieur de l’appareil photographique.

En 1978, il présente sa première exposition solo à la Galerie Krebaum, à Weinheim et à la Galerie Trockenpresse, à Berlin. Son approche artistique, en photographie comme en art numérique consiste à questionner les changements fondamentaux dans la production d’images qu’entraînent les nouvelles technologies à l’ère moderne[5]. Grandement teintée d’un esprit de liberté, la démarche issue de ses premières séries de photographies dénonce l’emprise de l’appareil programmé et propose un décloisonnement des conventions et contraintes incessamment imposées par la discipline. Dans un article sur l’artiste, l'auteur et philosophe Vilém Flusser décrit son approche photographique comme une stratégie de libération de la fonction préprogrammée des appareils : « Ne photographiez pas comme vous êtes censé le faire, mais laissez faire l’appareil. Vous serez alors libres de sélectionner les images que vous préférez en fonction de critères qui sont les vôtres, et non pas celles imposées par le programme de caméra »[6] (traduction libre). La série Constellation (1976-1979) s’inscrit dans la même lignée que les photographies des artistes de l’Avant-garde des années 1920 tels que Aleksandr Rodchenko, László Moholy-Nagy et Raoul Hausmann[7]. Il n’est plus question ici de reproduire la réalité par le biais de la photographie, mais bien de travailler à sa déconstruction ainsi qu’à la dé-hiérarchisation des sujets photographiés[7].

La production suivante, la série Transformance (1979-1982) conjugue hasard et mouvement pour fixer une image dans l’espace-temps[8]. Grandement influencé par le philosophe Vilém Flusser, Andreas Müller-Pohle intègre ses théories à son approche photographique : « […] le refus de suivre la séquence prescrite “voir, puis agir, déclencher”, au profit d’une approche basée sur la prise de photos au hasard, sans viser et en bougeant, puis sur la sélection de certaines de ces photographies (“agir, puis voir”) »[9]. Dès lors, il rompt et transgresse les notions historiques du médium pour « ainsi résister au déferlement des images régurgitées par l’apparatus »[9].

Production en art numérique et multimédia 

Dans les années 1990, Andreas Müller-Pohle commence à s’intéresser aux nouvelles possibilités que propose l’ère numérique. Il figure parmi les premiers artistes qui ont travaillé à partir de décomposition ainsi que la traduction des codes d’images analogiques[10]. Ce procédé qu’il développe dès 1995, figure également parmi ses productions les plus actuelles[11].

Avec sa série Digital Scores (after Nicéphore Niépce) produite de 1995 à 1998, Müller-Pohle transforme les productions les plus anciennes (1826) de l’inventeur de la photographie Nicéphore Niépce en symboles alphanumériques grâce à la numérisation[12]. Présentée sur huit panneaux carrés, la transformation de la photographie d'origine demeure indéchiffrable. Par contre, elle « n’en est pas moins une description binaire exacte de l’originale »[13]. Les sept millions de bytes qui composent l’œuvre représentent le temps d’exposition du photographe de l’époque transformé en information[12]. Avec cette série, Müller-Pohle questionne et explore l’état photographie à l’aube de son passage à l’ère numérique : « En d’autres termes, la “photographie” concerne aujourd’hui la reproduction et la consommation, le flux et l’échange, l’entretien et la perturbation des données »[14].

Il amorce un virage scientifique avec des créations telles que Face Codes  (1998), où il s’intéresse à la superposition de portait choisit parmi d’une centaine de portraits vidéo des habitants de Tokyo et de Kyoto.  Pour les synthétiser au sein d’une même image, il les numérise et utilise un gabarit informatique qui permet l’uniformisation de la position de la tête et la hauteur des yeux[13]. Par la suite, il transforme les images en fichiers texte ASCII, qui permettent la conversion des codes alphanumériques aux codes binaires[13]. Ce processus créatif d’uniformisation et de normativité des visages rappelle que dans le numérique, toutes données peuvent être transformées en signes, en information et en données calculables.

Dans sa série Danube River Projet (2005-2006), Müller-Pohle intègre à ses photographies les données des analyses d’échantillons d’eau pour chaque lieu photographié[15]. Conjuguant le travail esthétique et scientifique, l’artiste utilise les technologies numériques pour établir un véritable bilan environnemental du fleuve. Selon une proposition du photographe sur sa démarche artistique pour ce projet : « il s’agit d’un “atlas pictural” et d’un “bilan sanguin” : un recueil esthétique et scientifique du fleuve le plus important d’Europe, de ses villes et de ses paysages, de la Forêt-Noire à la mer Noire »[16]. Présenté pour la première fois au Belgrade Cultural Center, en République Chèque, Danube River Project propose une vision renouvelée de ce fleuve historique en renversant la perspective conventionnelle par la prise de vue par immersion. En outre, dans la série suivante Hong Kong River l'artiste redonne toute l’importance au fleuve non pas en tant que paysage décoratif, mais en tant qu’élément naturel et culturel[17]. Ces deux séries de photographies portent également l'empreinte d'un discours écologique sur la condition actuelle des eaux de Hong Kong et de Danube.

Œuvres

Quelques œuvres charnières de sa carrière artistique[18] :

Œuvres en collections permanentes

Plusieurs œuvres de Andreas Müller-Pohle sont présentées dans les collections suivantes :

Expositions

Individuelles

Voir le site web officiel de l'artiste pour la liste exhaustive des expositions[19]

  • 2014 Prague City Gallery, House of Photography, Prague
  • 2013 Lianzhou Foto, The Granary, Lianzhou, China
  • 2013 Ida Illuster Gallery, Pavilion at Milchhof Ateliers, Berlin
  • 2013 Asia One Vertical Art Space, Hong Kong
  • 2012 The Brno House of Arts, Brno, Czech Republic
  • 2012 8th International Directors Lounge, Berlin
  • 2011 Photo Edition Berlin, Berlin
  • 2011 Gesshin-in Temple, Kyoto
  • 2010 Nessim Galéria, Budapest
  • 2009 Fototriennale.dk, Svendborg, Denmark
  • 2008 Uferhallen, European Month of Photography, Berlin
  • 2007 Europäisches Donaumuseum, Stadtmuseum, Ingolstadt
  • 2006 Belgrade Cultural Center, Art Gallery, Belgrade
  • 2006 Donauschwäbisches Zentralmuseum, Ulm
  • 2005 Aura Gallery, Shanghai
  • 2004 Dom umenia, Month of Photography, Bratislava
  • 2003 Museum für Photographie, Brunswick
  • 2002 Gallery Prinz, Kyoto
  • 2002 Galerie Esther Woerdehoff, Paris
  • 2000 The Museum of Contemporary Photography, Chicago
  • 2000 Glass Video Gallery Tschumi pavillon, Groningen
  • 1997 Museum für Photographie & Wasserturm am Giersberg, Brunswick
  • 1997 Vu – Centre de la Photographie, Québec
  • 1995 Espace Photographique Contretype, Brussels
  • 1995 Kunstverein Hildesheim, Hildesheim
  • 1993 Centre de la Photographie, Geneva
  • 1988 Galerie Jutta Rössner, Stuttgart
  • 1987 Marburger Kunstverein, Marburg
  • 1986 Galeria Foto-Medium-Art, Wroclaw
  • 1986 Hasselblad Gallery, Göteborg
  • 1983 Camera Obscura Gallery, Stockholm
  • 1979 Work Gallery, Zürich
  • 1979 Art Studio, Cologne
  • 1978 Galerie Krebaum, Weinheim
  • 1978 Galerie Trockenpresse, Berlin

Collectives

Voir le site web officiel de l'artiste pour la liste exhaustive des expositions[19]:

  • 2016 The Memory of the Future. Photographic Dialogues Between Past, Present and Future, Musée de l’Élysée, Lausanne
  • 2016 Emanations: The Art of the Cameraless Photograph, Govett-Brewster Art
  • 2016 Map of Daily Life, Tianjin Academy of Fine Arts, Tianjin, China
  • 2015 Nicéphore Niépce en héritage, Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône
  • 2015 Bodenlos – Vilém Flusser und die Künste / Without Ground – Vilém Flusser and the Arts.ZKM | Center for Art and Media, Karlsruhe; Akademie der Künste, Berlin
  • 2015 Lichtbild und Datenbild – Spuren Konkreter Fotografie / Light Image and Data Image – Traces of Concrete Photography. Museum im Kulturspeicher, Würzburg
  • 2014 (Mis)Understanding Photography. Werke und Manifeste. Museum Folkwang, Essen
  • 2014 Zwischenspielraum. Artificial Image, Fahrbereitschaft, Berlin
  • 2013 Something Other Than Photography: Photo & Media. Edith-Russ-Haus for Media Art, Oldenburg
  • 2012 Network – C.A.R. The innovative art fair. Zaha Museum, Seoul
  • 2012 What is a Photograph? New Orleans Museum of Art, New Orleans
  • 2011 Metropolis 2.0 – City Life in the Urban Age. The Empty Quarter, Dubai, United Arab Emirates
  • 2011 Metropolis – City Life in the Urban Age. Noorderlicht Photofestival, Groningen, Netherlands
  • 2011 L’objet photographique, une invention permanente. Maison Européenne de la Photographie, Paris
  • 2009 Kosmos. Neue Fotografien aus dem Weltraum. Stadthaus Ulm, Germany
  • 2006 Alterazioni. Le materie della fotografia tra analogico e digitale. Museo Fotografia Contemporanea, Milan
  • 2004 p0es1s. Digital Poetry. Kulturforum Potsdamer Platz, Berlin
  • 2003 In Out, International Festival of the Digital Image, Galerie Karolinum & Old Town Square, Prague
  • 2001 Los límites del territorio. Fronteras. Bienal de Lanzarote
  • 2001 ex machina: Über die Zersetzung der Fotografie. Neue Gesellschaft für Bildende Kunst / Künstlerhaus Bethanien, Berlin ; Galerie Schüppenhauer, Cologne
  • 2001 Sammlung Schupmann. Museum für Photographie, Brunswick
  • 2000 Watch Me (Watch You), Photosynkyria 2000, Thessaloniki
  • 1999 Flous et modernités, Rencontres Internationales de la Photographie, Arles
  • 1999 Attack! Photography on the Edge, Holland Festival, Arti et Amicitiae, Amsterdam
  • 1999 Veni, Vidi, Vidéo, École supérieure d’art, Cambrai
  • 1997 Analog – Digital, Museum für Photographie, Brunswick
  • 1997 Photography After Photography, Institute of Contemporary Art, Philadelphia
  • 1996 Vidéo Art Plastique, Centre d’Art Contemporain de Basse-Normandie, Hérouville Saint-Clair
  • 1996 14th World Wide Video Festival, The Hague
  • 1994 Photogramme – une pratique contemporaine, Espace Photographique Contretype, Brussels; Centrum Elzenveld, Antwerp
  • 1991 The Persistence of Memory, Third Israeli Biennale of Photography, Mishkan Le’Omanut, Museum of Art, Ein Harod, Israel
  • 1989 Das Foto als autonomes Bild – Experimentelle Gestaltung 1839-1989, Kunsthalle Bielefeld; Bayerische Akademie der Schönen Künste, Munich
  • 1988 Fotovision – Projekt Fotografie nach 150 Jahren, Sprengel Museum, Hannover; Kunstraum im Messepalast, Vienna; Museum für Gestaltung, Zürich
  • 1987 Le temps d’un mouvement, Centre National de la Photographie, Paris
  • 1986 Polaroid Collection – Selections 3, photokina, Cologne
  • 1986 Fotografia Elementarna, Galeria Sztuki Wspólczesnej, Szczecin
  • 1985 The European Edge – New Photographic Trends from Europe, Museum of Photographic Arts, San Diego
  • 1985 Das Aktfoto, Münchner Stadtmuseum, Munich
  • 1985 Zeitgenössische deutsche Fotografen, Museum für Photographie, Brunswick
  • 1984 La Photographie créative, Bibliothèque Nationale/Pavillon des Arts, Paris
  • 1984 Contemporary European Photography, Benteler Galleries, Houston
  • 1984 5.os Encontros de Fotografia de Coimbra, Edificio Chiado, Coimbra
  • 1983 57 Fotografi Contemporanei Europei, Palazzo Novellucci, Prato
  • 1978 Fotografie im Künstlerhaus, Künstlerhaus Göttingen

Publications et écrits sélectifs

Voir le site web officiel de l'artiste pour la liste exhaustive des publications et parutions dont il est l'auteur[19]:

  • Hong Kong Waters, Hong Kong : Asia One, 2013[20]
  • The Danube River Project avec un essai de Ivaylo Ditchev, Berlin: Peperoni Books, 2008[21]
  • Andreas Muller-Pohle: Interfaces: Foto + Video 1977-1999, Berlin, European Photography, 2001[22]
  • Partitions digitales I (d’après Niépce), avec un essai de Florian Rötzer. Paris: Galerie Condé, 1997[23]
  • Transformance, Göttingen : European Photography, 1983[24]

Prix et distinctions

  • 2011 : Prix Pictet
  • 2007 : PhotoBook Award
  • 2001 : Prix européen de la photographie de la Fondation Reind M. De Vries

Références

  1. (en) « Eye Mind: Photography as Interface », sur Eye Mind, (consulté le )
  2. (en) « Andreas Müller-Pohle :Vita », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le )
  3. (en) « De Perrudja à Perlasca », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le ).
  4. (en) Vilém Flusser, Contemporary photographers, Londres, St. James Press, , 1145 p. (ISBN 0-912289-79-1, OCLC 965922438, lire en ligne), p. 731.
  5. (en) Vančát, Pavel, « Andreas Müller-Pohle : Coincidences. A select retrospective », sur Photography-Now, (consulté le ).
  6. (en) Wilém Flusser, Contemporary photographers, Londres, St. James Press, , 1145 p. (ISBN 0-912289-79-1, OCLC 965922438, lire en ligne), p. 731.
  7. (en) « « Constellation », Andreas Muller-Pohle », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le ).
  8. (en) « Transformance », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le )
  9. Marc Lenot, Jouer contre les appareils. Une tentative de définition de la photographie expérimentale contemporaine., Paris, Publication de la Sorbonne, (lire en ligne), p. 33-34.
  10. (en) « Andreas Müller-Pohle : Coincidences. A select retrospective », sur Photography Now, (consulté le )
  11. (en) « Andreas Müller-Pohle », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le )
  12. (en) « Digital scores (After Nicéphore Niépce) », sur Photo Edition Berlin, (consulté le )
  13. Christiane Paul, L'art numérique, Londres, Thames & Hudson, (ISBN 978-2-87811-322-8), p. 48-51
  14. (en) « Da[r]ta: Digital Scores, Andreas Müller-Pohle », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le ) : « Traduction libre : « In other words, “photography” today is all about the reproduction and consumption, flow and exchange, maintenance and disruption, of data ». »
  15. (en) « The Danube River Project », sur The River Project, (consulté le )
  16. (en) « The Danube River Project », sur The River Project, (consulté le ) : « Traduction libre : "This provides a “pictorial atlas” and a “blood count” all in one: an aesthetic and scientific compendium of Europe’s most important river, its cities and landscapes, from the Black Forest to the Black Sea" p. 4 »
  17. (en) « The Danube River Project », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le )
  18. (en) « Projects », sur Andreas Müller-Pohle, (consulté le )
  19. Müller-Pohle, Andreas. « Vita », [en ligne], URL : http://muellerpohle.net/vita/, 2016. consulté le 14 février 2017.
  20. Ho, Oscar, Hong Kong waters, Kehrer, (ISBN 978-988-16977-2-1 et 988-16977-2-7, OCLC 853276205, lire en ligne)
  21. Müller-Pohle, Andreas., The Danube River Project, Peperoni Books, , 172 p. (ISBN 978-3-9809677-5-4 et 3-9809677-5-1, OCLC 191923327, lire en ligne)
  22. Amelunxen, Hubertus von, 1958- ..., Andreas Müller-Pohle : Interfaces : Foto + Video 1977-1999 : [Ausstellung im Alten Rathaus Göttingen vom 26. März bis 2. Mai 1999], Gœttingue, European photography, , 95 p. (ISBN 3-923283-51-2, OCLC 468268000, lire en ligne)
  23. Müller-Pohle, Andreas 1951- et Galerie Condé <Paris>, Partitions digitales (d'après Niépce) I Andreas Müller-Pohle ; [catalogue de l'exposition à la Galerie Condé du Goethe-Institut, Paris, du 16 janvier au 28 mars 1997], European Photography, , 20 p. (ISBN 978-3-923283-45-3, OCLC 75874534, lire en ligne)
  24. Müller-Phole, Andreas, Transformance, European Photography, (ISBN 3-923283-02-4, OCLC 920182555, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la photographie
  • Portail de l’Allemagne
  • Portail de l’art contemporain
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.