Andrés Manuel López Obrador

Andrés Manuel López Obrador (/anˌdɾes maˈnwel ˈlopes obɾaˈdoɾ/[3] ), parfois désigné sous l'acronyme d'AMLO, né le à Tepetitán (es) (municipalité de Macuspana, État de Tabasco), est un homme d'État mexicain, président de la République depuis le .

Pour les articles homonymes, voir Andrés López (homonymie), López et Obradors.

López Obrador est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est López ; le second, maternel, souvent omis, est Obrador.

Andrés Manuel López Obrador

Andrés Manuel López Obrador en 2017.
Fonctions
Président des États-Unis mexicains
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 19 jours)
Élection
Gouvernement López Obrador
Prédécesseur Enrique Peña Nieto
Président du Mouvement de régénération nationale

(2 ans et 22 jours)
Prédécesseur Martí Batres Guadarrama
Successeur Yeidckol Polevnsky
Chef du gouvernement du District fédéral

(4 ans, 7 mois et 24 jours)
Prédécesseur Rosario Robles
Successeur Alejandro Encinas Rodríguez
Président du Parti de la révolution démocratique

(3 ans)
Prédécesseur Porfirio Muñoz Ledo
Successeur Pablo Gómez Álvarez
Biographie
Surnom El Peje[1],[2]
Date de naissance
Lieu de naissance Macuspana (Tabasco, Mexique)
Nationalité Mexicaine
Parti politique PRI (1976-1989)
PRD (1989-2012)
MORENA (depuis 2012)
Conjoint Beatriz Gutiérrez Müller
Diplômé de Université nationale autonome du Mexique
Profession Politologue
Religion Christianisme
Résidence Palais national (Mexico)


Chefs de gouvernement du District fédéral
Présidents des États-Unis mexicains

Il est chef du gouvernement du District fédéral de 2000 à 2005 et termine en deuxième position des élections présidentielles de 2006 et 2012. Après avoir présidé le Parti de la révolution démocratique (PRD), il fonde en 2012 le Mouvement de régénération nationale (MORENA).

À l’issue du scrutin de 2018, lors de sa troisième candidature présidentielle, il est élu président de la République avec 53,2 % des voix à l'unique tour du scrutin.

Situation personnelle

Origines

Andrés Manuel López Obrador naît dans le village de Tepetitán (es) appartenant à la municipalité de Macuspana (Tabasco), le [4]. Il est le fils d'Andrés López Ramón et de Manuela Obrador González, marchands originaires respectivement des États de Tabasco et de Veracruz. Son grand-père maternel, originaire d'Ampuero en Espagne, s'est exilé au Mexique.

Vie privée et familiale

Sa première épouse, Rocío Beltrán Medina, meurt en 2003 d'un arrêt respiratoire consécutif à un lupus[5]. Il se remarie ensuite à la journaliste et écrivaine Beatriz Gutiérrez Müller.

Carrière professionnelle

Andrés Manuel López Obrador travaille à l'Institut des peuples indigènes de l'État de Tabasco en 1977, où il se fait connaître pour ses programmes sociaux en faveur des communautés indigènes, avant de rejoindre l'Institut national des consommateurs, une agence gouvernementale, en 1984[4]. En tant qu'écrivain, il a publié dix-sept livres depuis 1986, sur les thématiques sociales, politiques et historiques du pays ; ses influences littéraires sont notamment Carlos Pellicer Cámara et Léon Tolstoï[6].

Parcours politique

Débuts

Militant de l'aile gauche du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) dans les années 1970 et 1980, il se joint à la tendance dissidente du Courant démocratique. En 1976, il commence son engagement politique en soutenant la candidature du poète Carlos Pellicer Cámara (es) au mandat de sénateur de l'État de Tabasco.

Il se trouve en marge du parti pour sa participation à des manifestations contre la compagnie pétrolière Pemex, accusée de nombreux dommages environnementaux, et pour sa volonté de démocratiser le fonctionnement interne du PRI[4].

Il démissionne en 1983 de son poste de responsable régional du parti et participe à la fondation du Parti de la révolution démocratique (PRD), en 1989. Il préside celui-ci de 1996 à 2000[7].

Président national du PRD

Le , Andrés Manuel López Obrador commence sa campagne pour la présidence du Parti de la révolution démocratique (PRD) contre Heberto Castillo et Amalia García. Il est président du PRD du au . En 1997, le PRD devient la deuxième force politique à la Chambre des députés avec 125 des 500 sièges. Cette même année, lors de l'élection du chef du gouvernement du District fédéral de Mexico, le candidat du PRD Cuauhtémoc Cardenas Solorzano est élu et le parti obtient une majorité absolue à l'Assemblée législative de la Ville de Mexico, la première victoire importante du parti depuis sa création[8].

Il s’implique particulièrement dans la lutte contre la corruption, qu'il qualifie de « guerre contre la mafia du pouvoir ». Il écrit ainsi plusieurs livres, dont un consacré aux fraudes massives durant la campagne pour les élections locales dans le Tabasco, et dirige en 1992 une marche de deux mois baptisée « L'Exode pour la démocratie », de la capitale du Tabasco jusqu'à Mexico[4].

Chef du gouvernement du District fédéral

Andrés Manuel López Obrador en 2003.

Andrés Manuel López Obrador est élu chef du gouvernement du District fédéral le pour six ans. Durant son mandat, il tient des conférences de presse quotidiennes à 6 heures du matin pour répondre aux questions des médias[9].

Il établit un programme de pensions pour les personnes âgées de plus de 70 ans : 3 539 bénéficiaires reçoivent 668 pesos mensuels à partir de 2004[10]. Il a aussi subventionné les tarifs du métro de Mexico[11]. Les politiques sociales de López Obrador sont qualifiées par ses adversaires de « populistes » et considérées comme excessivement coûteuses[12].

En matière de sécurité publique, durant le mandat de López Obrador, le nombre d'homicides pour 100 000 habitants dans la ville de Mexico est descendu de 9,47 en 2000 à 8,03 en 2005. Les vols avec violence ont également chuté[13].

Élection présidentielle de 2006

En 2005, il est désigné candidat à l'élection présidentielle pour la Coalition pour le bien de tous, qui regroupe le PRD, le Parti du travail (PT) et Convergencia.

Le PRI et le PAN tentent de lever son immunité de chef de gouvernement de la Ville de Mexico en raison d'une suspicion de non-respect d'une décision de justice. La montée de popularité de López Obrador provoquée par la manœuvre conduit le président Vicente Fox à ordonner la suspension des poursuites judiciaires à son encontre[14],[15].

Au soir de l'élection présidentielle, le , l'Institut fédéral électoral (IFE) indique que les résultats partiels issus des urnes ne permettent pas de départager les deux candidats arrivés en tête, la différence étant minime. Le , après le dépouillement de la totalité des bulletins de chaque district électoral, l'IFE annonce que le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix est Felipe Calderón (PAN). Après de nombreux recours, le Tribunal électoral du pouvoir judiciaire de la Fédération déclare Felipe Calderón élu président avec une faible avance sur Andrés Manuel López Obrador (35,9 % contre 35,3 % selon les résultats définitifs publiés par l'IFE)[16].

Andrés Manuel López Obrador continue à contester les résultats en invoquant la non-prise en compte de sa demande de recompte de la totalité des bulletins. Il organise des protestations et se proclame symboliquement « président légitime » du Mexique le [17]. Selon les observateurs de l'Union européenne, les élections mexicaines n'ont pas été truquées[18], mais l'impartialité de ces observateurs est discutée par le PRD, ainsi que par le journal de gauche La Jornada[19].

Par la suite, Andrés Manuel López Obrador est à la tête du mouvement de protestation contre l’initiative de réforme énergétique proposée par le gouvernement de Felipe Calderón[20].

Élection présidentielle de 2012

Andrés Manuel López Obrador lors de la campagne de 2012.

Le , il est investi candidat du Mouvement Citoyen (es), un des partis qui composent le Mouvement progressiste[21]. Andrés Manuel López Obrador, qui termine deuxième de l'élection présidentielle, derrière Enrique Peña Nieto, dénonce des irrégularités dans le processus électoral[22]. La « commission de surveillance citoyenne » du mouvement Yo soy 132 rapporte que, jusqu'au , 1 100 cas d'irrégularités présumées ont été systématisés[23],[24],[25].

Président de la République

Élection présidentielle de 2018

En , Andrés Manuel López Obrador présente son « projet alternatif de nation 2018-2024 », avec l'intention d'être candidat pour la troisième fois à une élection présidentielle, dans le cadre des élections fédérales 2018. Le , il dépose sa candidature à la Commission nationale électorale au titre du MORENA. Le lendemain, le parti formalise une coalition avec le Parti du travail (PT) et le Parti de la Réunion sociale (PES) sous la dénomination « Ensemble nous ferons l'histoire », avec López Obrador comme candidat[26]. Durant sa campagne, il marque son opposition à l’accord de libre-échange nord-américain et voit en Donald Trump une « brute irresponsable »[4].

Lui-même et ses proches sont espionnés par le gouvernement par le biais du logiciel Pegasus, lequel pirate les téléphones mobiles. Au moins cinquante personnes ont été visées, dont son épouse, trois de ses frères, ses trois fils aînés, deux chauffeurs, des membres de son parti et son médecin[27].

Le , il est élu président de la République avec 53,2 % des voix, réalisant un score historique depuis les 74,3 % de Miguel de la Madrid en 1982. Avec 30 millions de voix, il obtient le plus grand nombre de voix pour un candidat lors d’une élection présidentielle au Mexique[28],[29].

Il est investi président du pays le [30].

Politique « d'austérité républicaine »

Dans les jours qui suivent son investiture, Andrés Manuel López Obrador diminue son salaire de 60 %[31] et déclare vouloir mettre fin aux privilèges réservés à sa fonction. Souhaitant faire des économies sur le train de vie de l'État au nom de « l'austérité républicaine », il décide de ne plus emprunter que des vols commerciaux, d’organiser une loterie pour se débarrasser de l'avion et de la flotte automobile dont dispose le chef de l’État, de convertir la somptueuse résidence présidentielle en centre culturel, ou encore de diminuer la pension présidentielle, jugée exorbitante, afin de réinvestir cet argent dans le pays[32],[33]. Une nouvelle loi sur la rémunération des fonctionnaires fixe à un peu plus de 4 700 euros mensuels le salaire maximum des fonctionnaires d'État[34].

Politique économique et sociale

Par crainte de s'aliéner les marchés financiers et le patronat, López Obrador promet de mener une politique économique modérée, de ne pas modifier la politique fiscale du pays, de maintenir l’autonomie de la Banque centrale et de respecter les engagements pris vis-à-vis des entreprises et des banques. Le ministre de l’Économie, Carlos Urzúa, multiplie les rencontres avec des représentants de fonds d’investissement, du patronat et de fonctionnaires américains du département du Trésor pour les rassurer : « nous ne sommes vraiment pas de gauche. Plutôt à gauche du centre », explique-t-il[33].

Afin de renouer avec un État fort, López Obrador lance un plan de relance économique des deux grandes entreprises publiques de l’énergie : la Commission fédérale d’électricité (CFE) et Petróleos Mexicanos (Pemex). Le plan vise en particulier à atteindre l’autosuffisance énergétique en 2022 et à mettre un terme aux politiques de privatisation des entreprises publiques[33].

Son gouvernement inaugure des programmes sociaux destinés à faire reculer la pauvreté : bourses de la maternelle à l’université, aides pour les jeunes en apprentissage et les personnes handicapées, subventions pour les petits agriculteurs, doublement de la pension des personnes âgées, microcrédits pour les petits commerçants et les artisans[33]. Le salaire minimum est augmenté de 39,45 % (et de 110 % à la frontière nord) entre 2019 et 2020 et la convention 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative au droit à la syndicalisation et au contrat collectif est reconnue par le gouvernement mexicain[35].

Politique de lutte contre la corruption et la criminalité

La première année de sa présidence, alors qu'il bénéficie d'une popularité de 80 %, il affirme faire de la lutte contre la corruption au Mexique son combat principal[36]. Une réforme constitutionnelle conduit à requalifier la corruption et la fraude électorale en délits graves tout en s'attaquant aux biens mal acquis liés à la criminalité. D'autres projets visant à développer la démocratie participative et à introduire le référendum révocatoire de mi-mandat sont à l'étude[33].

Alors que l'insécurité continue de s'accroître (34 582 meurtres en 2019), il choisit de remplacer la police fédérale, réputée très corrompue, par une garde nationale et fait évoluer la stratégie de maintien de l’ordre qui reposait jusqu’alors essentiellement sur des opérations militaires. Il s’attaque prioritairement aux sources de la délinquance en développant des programmes de bourses et d’emplois pour les jeunes ainsi qu’un plan de lutte contre les addictions[35]. La création d'une garde nationale, bien qu'approuvée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, a été vigoureusement critiquée par les organisations de défense des droits humains qui ont déploré une pérennisation de la militarisation du pays[33].

Sa gestion controversée du projet de construction de l’aéroport international de Mexico et le manque de résultats de sa politique concernant les violences liées au narcotrafic affectent sa popularité et déclenchent un mouvement de protestation à son égard en [37],[38]. L’organisme oraculus.mx fait état d’une cote de popularité de 70 % entre mai et septembre 2019[39].

Andrés Manuel López Obrador organise un référendum le afin de pouvoir juger les anciens présidents pour corruption, une mesure qui ciblerait ses prédécesseurs entre 1988 et 2018, tous de droite. L'opposition dénonce une opération de communication politique, les dirigeants mexicains pouvant être jugés comme n’importe quel citoyen. Finalement, le « oui » l’emporte largement mais la participation s’établit à moins de 8 % des inscrits, alors qu’un taux de 40 % était nécessaire pour rendre le résultat contraignant[40].

Politique étrangère

Sur les questions de politiques internationales, le Mexique se distingue de la plupart des autres pays latino-américains sur les grandes crises régionales. Concernant le Venezuela, López Obrador décide d'adopter une position de neutralité et se retire du groupe de Lima, organisation rassemblant les gouvernements hostiles à Caracas. Il affirme également son opposition à toute action militaire contre ce pays. Lors de la crise politique en Bolivie de 2019, le Mexique a soutenu le président bolivien Evo Morales et lui a accordé l'asile politique après son renversement[41]. Il se trouve par ailleurs confronté à une forte pression de Washington qui exige de lui d’empêcher le passage de migrants latino-américains vers les États-Unis. Donald Trump menace ainsi de fortement augmenter la taxation des produits mexicains[35]. Le président mexicain accepte de renforcer la surveillance des frontières pour parer à l'afflux de migrants, envoyant notamment, en 2019, quelque 27 000 hommes de la garde nationale à la frontière avec le Guatemala[42]. Dans le même temps, il lance un plan de développement régional en y associant le Salvador, le Guatemala et le Honduras, marquant ainsi une réorientation stratégique tournée vers le sud, et appelle à « redynamiser » la Communauté d'États latino-américains et caraïbes (Celac), de façon à favoriser l’unité des pays latino-américains dans les institutions multilatérales[43].

López Obrador adopte une approche plus souverainiste que ses prédécesseurs dans ses relations avec les États-Unis. Dès sa prise de fonction, il annule un contrat d’achat d'hélicoptères militaires. Habitués à opérer au Mexique presque sans entraves, la DEA, le FBI, la CIA ou l’U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) devront à présent rendre des comptes aux autorités mexicaines. Il déclare son opposition à l'initiative de Mérida (programme sécuritaire entre les deux pays) et propose d'en rediriger les fonds vers des programmes d'aide au développement dans les pays d’Amérique centrale, notamment afin d'endiguer les flux migratoires[44]. En , lorsque plusieurs réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) suspendent ou clôturent les comptes du président américain Donald Trump « en raison d’un risque d’incitation à la violence », Andrés Manuel López Obrador s’inquiète de menaces envers « la liberté et le droit à l’information » sur Internet et s’interroge sur le rôle laissé aux « autorités légalement et légitimement constituées »[45]. Il déplore dans le même temps le départ de celui-ci de la Maison-Blanche, louant son respect de « la souveraineté mexicaine » et appelant son successeur, Joe Biden, à adopter la même attitude envers le Mexique[46] et propose aux pays latino-américains de s’émanciper de Washington afin de rebattre les cartes de la géopolitique du continent[47].

Pandémie de Covid-19

Lors de la pandémie de Covid-19, il dénonce les mesures de restriction, notamment le recours aux confinements et aux couvre-feux, qu'il qualifie de liberticides[48]. Bien que favorable à la vaccination, il s'oppose publiquement au principe de « passe sanitaire », qu'il dénonce comme discriminant et paternaliste[49].

Durant cette période, il promet de diminuer une nouvelle fois le train de vie de l'État, en réduisant notamment les salaires des ministres, en supprimant des primes pour les hauts fonctionnaires ou encore en baissant certaines dépenses gouvernementales relatives à la publicité. Il lance également un plan de relance de 12,4 milliards d'euros pour moderniser les infrastructures, dont il ne précise cependant pas le financement[réf. nécessaire].

Il confirme également ses projets de construction d’un aéroport à Mexico, d’une nouvelle raffinerie de pétrole et d’une autre ligne de chemin de fer dans le sud-est du pays : ces mesures sont critiquées par des analystes et l’opposition, qui mettent en cause leur intérêt alors que le pays entre en récession et que des investissements dans le secteur de la santé n’ont pas été retenus[50]. Il promulgue le 20 avril une loi d'amnistie pour permettre la libération de milliers de condamnés pour des délits mineurs et ainsi freiner la propagation du coronavirus dans les prisons, ce qui est dénoncé par l'opposition du fait de la violence des cartels qui ne faiblit pas[51]. Dans le même temps, sa popularité passe pour la première fois sous les 60 %[52]. Il contracte lui-même la maladie en janvier 2021, déclarant que ses symptômes sont légers[53].

Annexes

Bibliographie

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  • (es) Erick Guerrero Rosas, Perredistas al poder. ¿Qué pasaría si ganara López Obrador en el 2006?, Mexico, Diana, , 203 p. (ISBN 978-968-13-4172-5), p. 203.
  • Los Primeros Pasos, Tabasco, 1810-1867, Villahermosa, Tabasco, Universidad Juárez Autónoma de Tabasco, (OCLC 21117234)
  • Del esplendor a la sombra: la República restaurada, Tabasco 1867-1876, Villahermosa, Tabasco, Universidad Juárez Autónoma de Tabasco, (OCLC 48297841)
  • Tabasco, Víctima de un Fraude, Mexico City, Nuestro tiempo, (OCLC 651573248)
  • Entre la Historia y la Esperanza: corrupción y lucha democrática en Tabasco, Mexico City, Grijalbo, (OCLC 906604879)
  • Fobaproa, expediente abierto: reseña y archivo, Mexico City, Grijalbo, (OCLC 654341802)
  • Un proyecto alternativo de nación: hacia un cambio verdadero, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9685956979)
  • Contra el desafuero: mi defensa jurídica, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9685957908)
  • La mafia nos robó la Presidencia, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9789707802155)
  • La gran tentación: el petróleo de México, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9789708105651)
  • La mafia que se adueñó de México... y el 2012, Mexico City, Grijalbo Mondadori, (ISBN 9786073100694)
  • No decir adiós a la esperanza, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9786073113434)
  • Neoporfirismo hoy como ayer, Mexico City, Grijalbo, (ISBN 9786073123129)
  • El poder en el trópico, Mexico City, Planeta mexicana, (ISBN 9786070728211)
  • Catarino Erasmo Garza Rodríguez ¿Revolucionario o Bandido?, México, Planeta, (ISBN 9786070733314)
  • 2018 La salida. Decadencia y renacimiento de México, Mexico City, Planeta, (ISBN 9786070738739)
  • Oye, Trump, Planeta, (ISBN 9786070742644)
  • Hacia Una Economia Moral 2019. ISBN B081K92CQG

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Prononciation en espagnol mexicain retranscrite selon la norme API.
  2. « Sept choses à savoir sur le nouveau président mexicain, Andrés Manuel López Obrador », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
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  13. De son côté, le patronat mexicain mène contre lui une campagne médiatique de dénigrement, principalement diffusée par les groupes médiatiques Televisa et TV Azteca. Il tente de l’assimiler à la révolution bolivarienne vénézuélienne dans des vidéos associant son image à celle du président vénézuélien Hugo Chávez, dans une atmosphère anxiogène de violence. Cf. « Au Mexique, les uns votent, les autres trichent », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).
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  15. (es) « AMLO, presidente legítimo; toma posesión el 20 de noviembre: CND », La Jornada, (lire en ligne).
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  17. « Le Mexique, les élections et les observateurs internationaux », Traduction de l'article de Marcos Roitman (es) « México, elecciones y los observadores internacionales », La Jornada, (lire en ligne).
  18. Cette action se traduit notamment par la prise de la tribune de la Chambre des députés par des députés du Frente Amplio Progresista (es) (Front étendu progressiste), organisation ayant pris le relais de la Coalition pour le bien de tous après les élections de 2006.
  19. (es) « «Asume AMLO candidatura por Movimiento Ciudadano» » (version du 12 mars 2012 sur l'Internet Archive), sur La Jornada.
  20. Il déclare : « Bien qu'ils continuent d'attaquer et nous accusent d'être mauvais perdants, d'être fous, d'être messianiques, d'être sots, d'être malades du pouvoir et d'autres canulars, nous préférons ces insultes que valider ou se ranger part d'un régime injuste, corrompu et plein de complicités, qui détruit le Mexique. » Cf. (es) «No acepta AMLO fallo de Tribunal», sur Milenio, (consulté le ).
  21. (es) « #YoSoy132 presenta mil 100 casos de irregularidades y delitos electorales », sur La Jornada, (consulté le ).
  22. À Pueblo Nuevo, au Chiapas, des groupes armés sont entrés dans les bureaux de vote, faisant deux morts. À San Miguel Totolapan, dans l'État de Guerrero, il a été signalé que des personnes remplissaient des urnes. À San Juan Chamula, au Chiapas, des groupes armés ont tiré sur les électeurs. À Ensenada, Baja California a signalé la disparition d'un agent de scrutin avec 2 500 bulletins de vote.
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