André Vincent

André Vincent (Montpellier, - Montpellier, [1]) est un avocat et une personnalité royaliste française. Son engagement politique a pour cadre le Midi blanc de la France, où il préside notamment le Comité royaliste de l'Hérault[2] et seconde Anatole de Cabrières dans sa résistance à la Troisième République.

Biographie

Lors de la condamnation pontificale de l'Action française, un vif débat à lieu dans le journal L'Éclair. Le directeur de la rédaction, Alexandre de Vichet, s'aligne sur les vues du nouvel évêque de Montpellier, René-Pierre Mignen, qui souhaite que le journal cesse de relayer les thèses du nationalisme intégral. Il se heurte à André Vincent qui parvient à emporter l'avis des actionnaires du quotidien et à imposer à de Vichet que « le journal ne connaît pas d’ennemis à droite » et ne doit donc pas tourner le dos à la ligue de Charles Maurras[3].

Bibliographie

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. « André Vincent (1871-1935), avocat et président du Comité royaliste de l'Hérault. », sur FranceArchives (consulté le )
  3. Philippe Secondy, « Le Languedoc méditerranéen : une terre de nostalgiques du roi sensibles au maurrassisme », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 267–278
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