André Jacques

André Jacques, né le à Beaulac-Garthby, est un écrivain québécois, auteur de roman policier.

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André Jacques
André Jacques au salon du livre de Montréal 2016.
Naissance
Beaulac-Garthby, Canada
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Biographie

André Jacques suit son cours classique au Séminaire de Sherbrooke (1959-1967) avant d’entreprendre des études en Lettres Modernes à l’Université Laval (1967-1970). Il poursuit ses études au niveau de la maîtrise à l’Université d'Aix-Marseille (1970-1971), puis amorce sa scolarité de doctorat à l’Université de Paris VIII (1974-1975).

De 1971 à 2003 (sauf pour l’année scolaire 1974-1975), il est professeur au Cégep de Thetford. Il y dispense des cours de linguistique, de littérature, de cinéma et d’histoire de l’art. En plus de sa tâche d’enseignant, il assume pendant plusieurs années les fonctions de coordonnateur du département de Français, puis du programme Arts et Lettres.

En 2010, il donne deux cours de 20 heures intitulés «L’Univers du polar» et «L’Écriture du polar» à l’UTA de l’Université de Sherbrooke.

Œuvre

Romans

  • Les Lions rampants, Montréal, éd. Québec Amérique, coll. «Tous continents», 2000, 362 pages.
  • La Commanderie, Montréal, éd. Québec Amérique, coll. «Tous continents», 2004, 422 pages.
  • La Tendresse du serpent, Montréal, éd. Québec Amérique, coll. «Tous continents», 2008, 499 pages.
    • Ces trois romans ont été réédités chez Québec Amérique en 2009 dans la collection «Compact».
  • De pierres et de sang, Montréal, éd. Druide, coll. «Reliefs», 2012, 466 pages[1],[2].
  • La Bataille de Pavie, Montréal, éd. Druide, coll. «Reliefs», 2015, 440 pages.
  • Ces femmes aux yeux cernés, éd. Druide, coll. «Reliefs», 2018, 393 pages.

Nouvelles

  • «Fontecreuze», nouvelle parue dans la revue XYZ, no 72, hiver 2002, p. 19-23.
  • «Le Degré zéro de séparation», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 12, automne 2004, p. 27-36.
  • «La Dernière Danse», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 16, automne 2005, p. 59-78.
  • «Jamais plus», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 20, automne 2006, p. 7-14.
  • «Le Traducteur», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 23, été 2007, p. 7-16.
  • «L’Incidence des reflets», nouvelle parue dans la revue XYZ, no 98, été 2009, p. 44-51.
  • «Le Nécrologiste», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 44, automne 2012, p. 63-80.
  • «God, gold & guns»,nouvelle parue dans la revue Alibis, no 49, hiver 2013, p. 21-38.
  • «Perinde ac cadaver», nouvelle parue dans le recueil collectif Crimes à la librairie, Montréal, éd. Druide, coll. «Reliefs», 2014, p. 149-163.
  • «La Ruée vers l'or», nouvelle parue dans la revue Alibis, no 60, automne 2016, p. 41-52.

Articles

  • «Le Polar québécois à Paris ou Les désolantes déambulations d’un auteur québécois dans la Ville-Lumière», in Alibis, no 24, automne 2007, p. 102-105.
  • «Salon du Polar 2007 de Montigny-les-Cormeilles», in Alibis, no 26, printemps 2008, p. 103-108.
  • «Le crime s’expose» (sur la fascination pour le crime dans les arts visuels), in Alibis, no 36, automne 2010, p. 111-125.
  • «L’année 2012 du polar québécois», in Alibis, no 45, hiver 2013, p. 81-94.
  • «L'année 2013 du polar québécois», in Alibis, no 49, hiver 2014, p. 83-98.
  • «Les Incontournables du polar québécois», in Collections (revue de l'ANEL), vol. 1, no 4, ,p. 9-20.
  • Entre 2005 et 2016, André Jacques a aussi publié plus d’une centaine de critiques et de recensions de romans policiers dans la revue Alibis.

Prix et nominations

  • 2000 : le roman Les Lions rampants est finaliste au prix Alfred-DesRochers au Salon du livre de L’Estrie.
  • 2004 : le roman La Commanderie est finaliste au prix Saint-Pacôme qui récompense chaque année le meilleur roman policier québécois. Il est aussi présenté comme l’un des «dix incontournables du polar québécois» par le critique Norbert Spehner du journal La Presse.
  • 2007 : la nouvelle «Le Traducteur» est lauréate du prix Alibis de la nouvelle policière.
  • En et , l’auteur participe comme invité aux 10e et 11e éditions du Salon du Polar de Montigny-les-Cormeilles en banlieue parisienne.
  • 2008 : le roman La Tendresse du serpent est lauréat du prix Alfred-DesRochers au Salon du livre de l’Estrie. Il est aussi finaliste au prix Saint-Pacôme et au prix Arthur-Ellis de la Canadian Crime Writers dans catégorie «meilleur roman policier canadien de langue française».
  • 2012: Le roman De pierres et de sang est finaliste au prix Arthur-Ellis et au prix de Saint-Pacôme.
  • 2016 : Le roman La bataille de Pavie, publié aux Éditions Druide remporte le prix de Saint-Pacôme couronnant le meilleur roman policier québécois de l'année. Il est aussi finaliste au prix Arthur-Ellis.[3]
  • 2019: Le roman Ces femmes aux yeux cernés remporte le prix de Saint-Pacôme couronnant le meilleur roman policier québécois. Il est aussi finaliste au prix Arthur-Ellis.[réf. nécessaire]

Références

  1. Critique du roman De pierres et de sang par Norbert Spehner dans Le Libraire
  2. Critique du roman De pierres et de sang par Daniel Marois dans le Huffington Post
  3. « La bataille de Pavie, meilleur polar québécois | Josée Lapointe | Livres », La Presse, (lire en ligne, consulté le )

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