André Gayrard

André Gayrard ( à Campes - à Albi) est un homme politique français élu député de la Seine de 1956 à 1958.

André Gayrard

Meeting à Carmaux (Tarn) en 1956
Fonctions
Député de la Seine
Législature IIIe législature
Président USC Carmaux Rugby
Elu au conseil municipal de Carmaux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Campes (Tarn)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Albi (Tarn)
Nationalité Française
Parti politique Union et Fraternité Française

UMP

Boucher dans la ville de Carmaux, il est le Président fondateur de l'Union de défense des commerçants et artisans dans le Tarn et également secrétaire général de la Fédération du Midi et du Sud-Ouest de la boucherie[1].

Député de la Seine

Il est élu député de la Seine de 1956 à 1958. Il porte son mandat au nom du mouvement poujadiste et est inscrit au groupe Union et fraternité française à l'Assemblée nationale[2]. Il se fait notamment remarquer par ses interventions concernant les questions constitutionnelles. Il plaide entre autres pour l’élargissement des possibilités d’usage du référendum et au sujet de l’incompatibilité entre fonction ministérielle et mandat parlementaire[3].

Le 22 juillet 1958, il fut désigné comme l'un des trente-neuf membres du Comité consultatif constitutionnel provisoire. À la suite du vote de la nouvelle constitution qui prévoit des élections législatives en novembre 1958 et l'arrivée de la Cinquième République, il perd sa place de député le 5 décembre 1958.

Retour dans le Tarn

Homme de terrain connu pour son engagement dans le monde associatif et commerçant, il fonde la pisciculture du Pountet sur le barrage de La Roucarié dans les années 1960 puis devient le président de la société de pêche qui y est rattachée. Par la suite, de 1964 à 1970, il est également président de l'USC rugby de Carmaux.

Le Président de la République Valéry Giscard-d’Estaing lui confie le soin de préparer le Plan du Grand Sud-Ouest en 1979[4].

Il siège dans le groupe d'opposition au conseil municipal de la mairie de Carmaux de 1983 à 2001.

En 1996, le ministre Jean-Pierre Raffarin lui remet le titre de chevalier de la Légion d’honneur[5].

Références

  1. Romain Souillac, Le mouvement Poujade. De la défense professionnelle au populisme nationaliste (1953-1962), Paris, Les Presses Sciences Po, , 415 p., p. 38
  2. http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/3323
  3. A.R et B.R, « Carmaux. André Gayrard n'est plus », La Dépêche, (lire en ligne)
  4. M.-T. S., « Carmaux. Ultime hommage à André Gayrard », La Dépêche, (lire en ligne)
  5. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000547085/

Liens externes

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