André Cauvin
André Cauvin, réalisateur de cinéma belge né à Ixelles, le et décédé le , est considéré comme l'un des piliers du cinéma colonial belge.
Pour les articles homonymes, voir Cauvin.
Naissance |
Ixelles |
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Nationalité | Belge |
Décès | |
Profession | Réalisateur, Avocat au Barreau de Bruxelles, Ecrivain |
Films notables |
Bongolo et la Princesse noire Bwana Kitoko (Noble Seigneur) |
Biographie
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate et que les troupes allemandes envahissent la Belgique, la famille Cauvin décide de s'enfuir en Angeleterre. Ces années de guerre André Cauvin les passe dans l'internat d'un collège de préparation aux universités de Cambridge et d'Oxford. Il est ainsi séparé de sa mère qui est infirmière à Folkstone et de son père qui est officier de liaison sur le continent auprès des armés françaises et canadiennes. C'est à cette période qu'André développe son intérêt pour le cinéma, grâce à la photographie au moyen d'une boîte KODAK et du film "Charlot soldat". Il s'agit du premier film qu'il a pu visionner.
En 1924, une fois de retour au pays, il commence des études de droit à l'Université libre de Bruxelles. Parallèlement, il suit des cours d'histoire de l'art.
Il tournera plusieurs documentaires[1] et en 1955 Bwana Kitoko (Noble Seigneur) où André Cauvin a suivi le parcours du jeune roi Baudouin (Bwana Kitoko signifiant le beau jeune homme en langue swahili) au Congo belge. À partir de 1948, Fernand Rigot de la Cinémathèque royale de Belgique lui fait des commandes de films documentaires tout comme à Charles Dekeukeleire, Paul Haesaerts, Gérard De Boe.
« Tantôt défenseur des traditions ancestrales, magnifiant la beauté de la terre africaine, tantôt propagandiste de la modernité occidentale, au service du gouvernement belge, Cauvin hésitera toute sa vie entre deux approches totalement antagonistes de la colonie[2]. »
Filmographie
- Les sablières d’Alconval (1933)
- Attraction : vieille Belgique (1935)
- L’exposition de Bruxelles (1935)
- Inauguration de la route du Gross-Glockner (1936)
- Visages de Belgique (1937)
- Colombophilie : pigeons (1938)
- Diagnostic précoce de la poliomyélite (1938)
- L’Agneau mystique (1939)
- Congo, terre d’eaux vives (1939)
- Nos soldats d’Afrique (1939)
- Memling, peintre de la Vierge (1940)
- Congo - (1943 ou 1945 selon les sources) - CR
- La tragédie de Courcelles (1945)
- Actualités cinématographiques pour la Metro-Goldwyn-Mayer (1945-1950)
- L’Équateur aux cent visages (1948)
- Le Procès de Breendonck (1948)
- Destination Sidon (1953)
- Bongolo et la princesse noire (1953)
- La Grande Invasion (1954)
- Bwana Kitoko (Noble Seigneur) (1955) musique de Jean Absil
- Le Voyage royal (1955)
- Monganga: March of medicine (1957)
- Les coopératives (1957)
- La chanson du voyageur solitaire (1958)
- Indépendance (1960)
Distinctions
- 2003 : Chevalier de l'Ordre de Léopold
Voir aussi
Articles connexes
- Pierre Cauvin, violoniste, son fils
- Sophie Cauvin, artiste-peintre, sa petite-fille
- Cinéma belge
Liens externes
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- Article du journal Le Soir
- Article du journal La Libre
- André Cauvin, in Dictionnaire biographique des Belges d'outre-mer, Bruxelles, Académie royale des sciences d'outre-mer, 2013, par Florence Gillet
Notes et références
- La Kermesse héroïque du cinéma belge, Des documentaires et des farces 1896-1965, de Frédéric Sojcher
- Florence Gillet, chargée de projet sur la mémoire sociale des coloniaux belges au CEGES in Regards sur le cinéma colonial, 14 et 15 mai 2005.
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