André Baur

André Baur (1904-1944) était vice-président de l'Union générale des israélites de France.

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Biographie

André Baur a collaboré avec le régime du maréchal Pétain dans le but de créer une instance d'organisation des Juifs sous l'occupation. Il fut directement nommé à l'instigation de Xavier Vallat, comme celui-ci l'a déclaré dans son procès en 1947[2], avec ces paroles : « C'était un Juif ancien combattant, profondément religieux, qui avait accepté ces fonctions, dans un esprit de sacrifice complet »[2].

André Baur est déporté par le convoi no 63 en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz 501 hommes et 345 femmes, 99 enfants de moins de dix-huit ans. Il y est assassiné par les nazis.

Vie privée

Il épouse Odette avec qui il a quatre enfants, Pierre, Myriam, Antoine, et Francine, qui seront déportés sans retour. Il est l'oncle de Charles Baur. Il est le neveu du grand-rabbin de Paris Julien Weill[3].

Références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. Maurice Rajsfus, Des Juifs dans la collaboration, 1980, p. 85.
  3. Michel Laffitte, L'UGIF face aux mesures antisémites de 1942, Les Cahiers de la Shoah, 2007, vol. 1, no 9, p. 123 à 180.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Maurice Rajsfus , Des Juifs dans la collaboration, préface de Pierre Vidal-Naquet, Paris : UDI, 1980
  • Michèle Feldman, Carnet noir : un notable israélite à Paris..., Paris: L'Harmattan, 2012, biographie consacrée à la période vichyste d'André Baur
  • Raoul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Gallimard, Folio, 1985, vol " les déportations".

Liens externes

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