Andocs

Mentionnée comme paroisse dès 1332-1387 dans les registres de dîme papale, la localité subit l'occupation ottomane qui provoque l'abandon de ses terres, comme celles de l'église Nagyboldogasszony dont le seul reste est la statue de la Vierge Marie. Cet épisode est reconnu comme miracle par le prêtre jésuite Miklós Horváth qui transforme la localité en lieu de pèlerinage entre 1665 et 1681. À l'origine gothique, l'église s'enrichit d'une nef baroque au XVIII^e siècle.

Au XVII^e siècle, plusieurs miracles se produisent et son attribués à la Vierge d'Andocs. De nos jours, la statue est habillée tous les deuxièmes vendredis du mois. Tous les vêtements utilisés, la plupart sous forme de dons depuis le premier effectué par la comtesse Katalin Széchenyi, sont aujourd'hui conservés au musée des Manteaux.

En 1721 est construit un monastère franciscain, détruit quelques années plus tard dans un incendie. Seule la chapelle gothique est épargnée. Considéré comme un autre miracle, cet épisode a pour la conséquence l'utilisation de cette chapelle comme sanctuaire dans l'église actuelle, augmentée d'une nef baroque en 1747 grâce aux dons de la comtesse Széchenyi.

La chapelle et l'église sont un lieu de pèlerinage depuis plus de 400 ans. La fête paroissiale a lieu chaque année le 15 août, lors de l'Assomption. Neuf autres célébrations annuelles attirent les pèlerins.

Le village est pauvre et le taux de chômage très élevé bien que la localité soit une destination de pèlerinage.

L'église d'Andocs vue du ciel

• L'église d'Andocs.

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