Amfreville-sous-les-Monts

Amfreville-sous-les-Monts est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Les habitants en sont les Amfrevillais.

Pour les articles homonymes, voir Amfreville.

Amfreville-sous-les-Monts

La mairie.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire
Mandat
François Vigor
2020-2026
Code postal 27380
Code commune 27013
Démographie
Gentilé Amfrevillais
Population
municipale
489 hab. (2018 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 22″ nord, 1° 15′ 37″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 157 m
Superficie 7,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val-de-Reuil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Amfreville-sous-les-Monts
Géolocalisation sur la carte : Eure
Amfreville-sous-les-Monts
Géolocalisation sur la carte : France
Amfreville-sous-les-Monts
Géolocalisation sur la carte : France
Amfreville-sous-les-Monts

    Géographie

    La côte des Deux-Amants.

    La commune est située au sommet d'une boucle de la Seine, sur la rive droite, en amont du confluent avec l'Andelle (commune de Pîtres). La commune est très marquée par la topographie prononcée de la côte des Deux-Amants, qui suit le cours de la Seine, et sépare le village entre la partie basse près de la Seine et la partie sur le plateau.

    Communes limitrophes d’Amfreville-sous-les-Monts[1]
    Pîtres, Romilly-sur-Andelle
    Poses Flipou
    Porte-de-Seine (comm. dél. de Tournedos-sur-Seine) (par un angle) Vatteville Heuqueville

    Hydrographie

    La commune est riveraine de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 752 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Amfreville-sous-les-Monts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,8 %), forêts (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), eaux continentales[Note 6] (10,8 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Anfredivilla en 1207 [21], Amfreville sous les Monts en 1793[22].

    Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme norrois Asfridhr (noté plutôt Ásfríðr[23]) ou vieux danois Asfrith, localement adapté en Normandie sous la forme francique Ansfrid, d'où le sens global de « domaine rural d'Ásfridhr »[24],[25]. En réalité en vieux norrois, seul le prénom Ásfríðr de genre féminin est attesté, le genre masculin *Ásfríðr est simplement déduit du vieux danois Asfrith, de même genre[26].

    Asfridhr se perpétue dans les noms de famille Anfray[27], Anffrey, Anfrai, Anfré, Anfrey, Anfroy, Anfry, Anfrye et Anfrie (ces deux dernières formes étant sans doute des matronymes)[28] et Lanfry (c'est-à-dire L'Anfry).

    Histoire

    Le casque celte d'Amfreville.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      vers 1811 Michel Philippe Cavelier   propriétaire cultivateur
    vers 1811   François Duval fils    
    vers 1824   Jean Nicolas Equeux    
    vers 1846   Albert Ambroise Letanneur    
    vers 1879   Emile Adrien Lecoeur    
    1912   Raymond Vuigner    
    vers 1914   Léon Blondel    
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mai 2020 Yves Lanic PCF Retraité
    mai 2020   François Vigor    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2018, la commune comptait 489 habitants[Note 7], en diminution de 4,49 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    327308310335365330332348415
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    464444440395356365362355322
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    351379342353331378281301619
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    390388374431445471526534506
    2017 2018 - - - - - - -
    494489-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Senneville n'est pas reprise dans le tableau (entre 1820 et 1851), ni dans le graphique (avant 1851).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Michel.

    Sites classé et inscrit

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche "Communes" activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche "Communes" activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station météofrance Rouen-Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Amfreville-sous-les-Monts et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Ernest Nègre ,Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1019.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Nordic Names : nom de personne Ásfríðr
    24. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 52.
    25. Dominique Fournier « Amfreville » in Wikimanche .
    26. Nordic Names : nom de personne *Ásfríðr
    27. Ibid., p. 52.
    28. Jean Tosti, Noms de famille
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Patrimoine de France
    33. Le château de Canteloup sur petit-patrimoine.com
    34. Notice no PA27000017, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. La côte des Deux-Amants sur terre-eaudereve.fr
    36. Le prieuré des Deux-Amants sur archives.cg27.fr
    37. « L'église et le cimetière d'Amfreville-sous-les-Monts » [PDF], sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
    38. « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine » [PDF], sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
    39. Généalogie de Charles Jobin.
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