Amelita Galli-Curci

Amelita Galli-Curci (Milan, le - La Jolla, le ) est une soprano italienne, tenue pour la plus belle voix de soprano léger de sa génération, admirée pour la pureté de son timbre, la perfection de sa colorature et de son registre aigu, et le charme de son legato.

Biographie

Née dans une famille aristocratique d'origine espagnole, elle étudie d’abord le piano au Conservatoire de musique de Milan, et obtient une médaille d'or en 1903. Après s'être produite en récital, elle se dirige vers le chant sur les conseils de Mascagni. Essentiellement autodidacte, elle prétendra plus tard avoir appris à chanter en écoutant les oiseaux à sa fenêtre. Elle fait ses débuts à Trani, dans le rôle de Gilda dans Rigoletto, le , et le succès est immédiat. N'ayant pu obtenir le rôle principal de La Sonnambula à La Scala de Milan, elle se promet de ne jamais s'y produire, promesse qu’elle tiendra.

Dans les années 1910, elle se produit régulièrement en Amérique du Sud, et en 1916, elle se trouve bloquée aux États-Unis par la guerre qui sévit en Europe. Elle en profite pour auditionner au Metropolitan Opera de New York mais sans succès, on lui suggère alors l’Opéra de Chicago. Elle y fait un début triomphal le , en Gilda dans Rigoletto, et s'y produira jusqu'en 1924. Ses débuts au Metropolitan Opera auront finalement lieu le , en Violetta dans la Traviata, précédée d’une promotion tapageuse.

Elle commence à subir des défauts de justesse vocale à partir de 1924, dus en partie à un début de goître, et se retire de la scène en 1930. Elle est opérée d’une tumeur au larynx en 1935. L'année suivante, elle tente un retour à Chicago, en Mimi dans La Bohème, mais ne connaitra plus ses succès d'antan, elle se retire définitivement peu après en Californie.

Elle connut une vaste popularité grâce à ses nombreux enregistrements avec la Victor Talking Machine Company. Elle fut mariée au peintre Luigi Curci de 1910 à 1920, puis après son divorce à son accompagnateur Homer Samuels.

Sources

  • Le Guide de l'Opéra, Roland Mancini & Jean-Jacques Rouveroux, Fayard, 1986.

Articles connexes

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