Ambroise de Milan

Ambroise de Milan ou saint Ambroise (en latin Aurelius Ambrosius), né à Augusta Treverorum dans l'Empire romain (aujourd'hui Trèves) en 339 et mort le , est évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme de Stridon et saint Grégoire le Grand.

Pour les articles homonymes, voir Ambroise, Saint Ambroise et Saint-Ambroise (homonymie).

Ambroise de Milan
Saint catholique

Saint Ambroise évêque de Milan par
Matthias Stomer, musée d'Art de Bâle.
évêque, Père de l'Église d'Occident,
Docteur de l'Église
Naissance 339
Augusta Treverorum,
Empire romain (aujourd'hui Trèves en Allemagne)
Décès 4 avril 397 
Milan, Empire romain
Vénéré à Basilique Saint-Ambroise de Milan
Vénéré par Église catholique, Église orthodoxe
Fête 7 décembre
Attributs abeilles, enfant, fouet, ossements
Saint patron la ville de Milan; apiculteurs, abeilles, animaux domestiques, commissariats français, apprentissage, étudiants, militaires, entomologistes

Il est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques.

Il est aussi l'un des protagonistes des débats contre l'arianisme. C'est auprès de lui qu’Augustin d'Hippone (saint Augustin) se convertit au christianisme[1].

Il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, fête de la translation de ses reliques. Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le , date de sa mort[2], soit le , date de son ordination épiscopale (Martyrologe romain).

Origine et éducation

Saint Ambroise, mosaïque de la basilique Saint-Ambroise de Milan.

Ambroise est né à Augusta Treverorum (Trèves) en 339. Il est le fils d'un préfet du prétoire des Gaules nommé Aurelius Ambrosius.

Selon la Vie d'Ambroise rédigée par son secrétaire Paulin de Milan, son berceau se trouvait dans la salle du prétoire. Un jour qu'il y dormait, un essaim d'abeilles survint tout à coup et couvrit sa figure et sa bouche de telle sorte qu'il semblait que les insectes entraient dans sa bouche et en sortaient. Les abeilles prirent ensuite leur envol et s'élevèrent en l’air à une telle hauteur que l'œil humain n'était plus capable de les distinguer. L'événement frappa son père qui dit : « Si ce petit enfant vit, il sera quelqu'un de grand. » En quittant son visage, les abeilles avaient laissé un peu de miel dessus. Ceci fut considéré comme le présage de sa grande éloquence.

À l'adolescence, il vit sa mère et sa sœur, laquelle avait consacré sa virginité à Dieu, embrasser la main des prêtres. Pour plaisanter, il tendit la main droite à sa sœur assurant qu'elle devait l'embrasser comme elle l'avait fait aux prêtres. Mais celle-ci refusa considérant Ambroise comme un enfant et quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il dit.

À Trêves sur les bords de la Moselle, Ambroise, qui a environ 25 ans, devient comme son père, haut fonctionnaire romain dans l'administration impériale. Il est également le cousin du sénateur Quintus Aurelius Symmaque, préfet de Rome. ll écrit contre ce dernier une défense du christianisme, après la demande officielle de Symmaque auprès de l'empereur pour la restauration de la Curie de la Rome antique à la Curie romaine.

Carrière politique

À Rome il reçoit une éducation qui lui permet de devenir avocat. Puis le préfet du prétoire d'Illyricum, auprès duquel il travaillait à partir de 370, lui confie l'administration de la province de Ligurie-Émilie, dont le siège est à Milan.

Évêque de Milan

Antoine Van Dyck, Ambroise et l'empereur Théodose, XVIIe siècle.
Pierre Subleyras, Ambroise convertissant Théodose (1745).

En 374, il intervient à ce titre pour rétablir l'ordre lors de l'élection du successeur de l'évêque de tendance arienne, Auxence. Il n'est pas encore baptisé, mais les deux partis le choisissent comme évêque de Milan. Son hagiographe raconte l'épisode ainsi :

« Il vint à Milan alors que le siège épiscopal était vacant ; le peuple s'assembla pour choisir un évêque : mais une grande sédition s'éleva entre les ariens et les catholiques sur le choix du candidat ; Ambroise y vint pour apaiser la sédition, quand tout à coup se fit entendre la voix d'un enfant qui s'écria : « Ambroise évêque. » Alors à l'unanimité, tous s'accordèrent à acclamer Ambroise évêque. Quand il eut vu cela, afin de détourner l'assemblée de ce choix qu'elle avait fait de lui, il sortit de l’église, monta sur son tribunal et, contre sa coutume, il condamna à des tourments ceux qui étaient accusés. En le voyant agir ainsi, le peuple criait néanmoins : « Que ton péché retombe sur nous. » Alors il fut bouleversé et rentra chez lui. Il voulut faire profession de philosophe : mais afin qu'il ne réussît pas on le fit révoquer. Il fit entrer chez lui publiquement des femmes de mauvaise vie, afin qu'en les voyant le peuple revînt sur son élection ; mais considérant qu'il ne venait pas à ses fins, et que le peuple criait toujours : « Que ton péché retombe sur nous », il conçut la pensée de prendre la fuite au milieu de la nuit. Et au moment où il se croyait sur le bord du Tessin, il se trouva, le matin, à une porte de Milan, appelée la porte de Rome. Quand on l’eut rencontré, il fut gardé à vue par le peuple. On adressa un rapport au très clément empereur Valentinien, qui apprit avec la plus grande joie qu'on choisissait pour remplir les fonctions du sacerdoce ceux qu'il avait envoyés pour être juges. »

 Tiré de la "Vie d'Ambroise", par Paulin, son secrétaire.

Ambroise a occupé le siège épiscopal de Milan de 374 à 397. Habilement et avec force, il défend les droits de l'Église face aux Empereurs Valentinien Ier, Valentinien II et même Théodose le Grand, dont Milan est alors la capitale.

Ambroise transféra dans le milieu latin la méditation des Écritures commencée par Origène, en introduisant en Occident la pratique de la Lectio divina.

Œuvres

Sans doute à l'origine d'une célébration spécifique de la messe catholique avec un rite propre dit ambrosien, Ambroise de Milan a composé des hymnes (8 strophes de 4 vers brefs), introduisant en Occident le chant liturgique et lui donnant une forme « officielle ». On continue de chanter les hymnes ambrosiennes dans la liturgie des heures, et de composer des hymnes latines suivant son modèle inclus dans ce qui est appelé le chant ambrosien (en). Il aurait aussi élaboré le chant polychoral dit chant antiphonique, utilisé entre autres par Heinrich Schütz.

On a dit d'Ambroise qu'il était plus un catéchiste qu'un théologien. Il faut souligner qu'il fut un grand connaisseur de la littérature patristique grecque, dont il fit usage dans ses œuvres.

Il a produit des écrits doctrinaux, parmi lesquels :

  • De officiis ministrorum, en 3 livres, ouvrage d'éthique chrétienne (allusion au De officiis de Cicéron), qui aura une grande influence ;
  • De sacramentis, œuvre en quatre livres, des catéchèses pré- et post-baptismales sur les sacrements du baptême, de la confirmation et l’eucharistie ; le 4e livre contient une anaphore ;
  • un traité Des mystères (De mysteriis) : catéchèses post-baptismales sur le baptême ;
  • un traité De la foi (c’est-à-dire sur la Trinité ; composé pour Gratien en 376 et 379) ;
  • un traité Du Saint Esprit (en 381 ; inspiré de celui de Didyme l’Aveugle, dédié à Gratien) ;
  • deux livres Sur la pénitence (vers 384), contre les Novatiens ;
  • une Apologie de David, où il tente d'apaiser le scandale provoqué par l'adultère de David et Bethsabée

On a également conservé d'Ambroise de Milan des lettres [3]et des oraisons funèbres (de Théodose Ier le Grand[4], de Valentinien II), ainsi que des sermons sur les Psaumes et des sermons sur la virginité.

Hymnes ambrosiens sur la verrière de la création du Monde par Sergio de Castro, 1956-59[5].

Écrits

Saint Ambroise par Giovanni di Paolo (vers 1465-1470).

Traité sur l'évangile selon Luc

« Tu es Pierre »
Crois comme Pierre a cru, afin d'être heureux toi aussi, pour mériter d'entendre toi aussi : Car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'a révélé, mais mon Père qui est aux cieux (Mt 16. 17). Qui a vaincu la chair est un fondement de l'Église, et s'il ne peut égaler Pierre, il peut l'imiter. Car les dons de Dieu sont grands, non seulement il a restauré ce qui avait été nôtre, mais encore il nous a concédé ce qui lui est propre.
bonté du Christ est grande : presque tous ses noms, il les a donnés à ses disciples. Je suis la lumière du monde (Jn 8. 12); et pourtant, ce nom dont il se glorifie, il l'a octroyé à ses disciples en disant : Vous êtes la lumière du monde (Mt 5. 14). Je suis le pain vivant (Jn 6. 51); et nous tous, nous sommes un seul pain (1 Co 10. 17). Je suis la vraie vigne (Jn 15. 1); et il te dit : Je t'ai planté comme une vigne fructueuse, toute vraie (Jr 2. 21). Le Christ est pierre – ils buvaient de la pierre spirituelle qui accompagnait, et la pierre c'était le Christ (1 Co 10. 4) –, il n'a pas non plus refusé la grâce de ce nom à son disciple, si bien qu'il est Pierre aussi, parce qu'il aura de la pierre la solidité constante, la fermeté dans la foi.
Efforce-toi donc d'être pierre à ton tour; dès lors cherche la pierre non pas au-dehors, mais en toi. Ta pierre, c'est ton action; ta pierre, c'est ton esprit. C'est sur cette pierre que se construit ta demeure, pour que nulle bourrasque des esprits mauvais ne la puisse renverser. Ta pierre, c'est la foi; et la foi est le fondement de l'Église[6].

Ambroise, orateur réputé, a aussi écrit des hymnes pour la liturgie.

Christ notre Parole

« Que toujours soit dans ton cœur et ta bouche la méditation de la sagesse; que ta langue énonce le jugement; que la loi de ton Dieu soit dans ton cœur (cf. Ps 36, 30-31). C'est pourquoi l'Écriture te dit : Répète ces enseignements quand tu es assis dans ta maison, ou en marchant sur la route, quand tu t'endors, quand tu t'éveilles (Dt 6, 7). Ainsi, proférons le Seigneur Jésus, puisque c'est lui-même qui est la Sagesse, lui-même qui est la Parole et le Verbe de Dieu. Car il est encore écrit : Ouvre la bouche à la parole de Dieu (Pr 31, 8). Il exhale, émet le Seigneur Jésus, celui qui prononce ses discours et médite ses paroles. Exprimons-le toujours : lui-même. Quand nous parlons sagesse, c'est lui ; quand nous parlons vertu, c'est lui ; quand nous parlons justice, c'est lui ; quand nous parlons paix, c'est lui ; quand nous parlons vérité, c'est lui. »
« Ouvre ta bouche à la parole de Dieu, est-il écrit. Toi, ouvre ; lui, il parle ... Assis, parle avec toi-même comme chargé de juger ta conduite. En chemin, parle, pour ne jamais rester l'esprit vide. Tu parles en chemin, si tu parles dans le Christ, car le Christ est le Chemin (Jn 14, 6). En chemin, parle à toi-même, parle au Christ[7]. »

Il guérissait ceux qui ne pratiquaient pas la Loi

« Nous lisons dans les livres des Rois qu'un gentil, Naaman, a été, selon la parole du prophète, délivré des taches de la lèpre (2 R 4, 14) ; pourtant bien des Juifs étaient rongés par la lèpre du corps, et aussi de l'âme : car les quatre hommes qui, pressés par la faim, allèrent les premiers au camp du roi de Syrie, étaient lépreux, nous dit l'histoire (2 R 7, 3). Pourquoi donc le prophète ne soignait-il pas ses frères, ne soignait-il pas ses concitoyens, ne guérissait-il pas les siens, alors qu'il guérissait les étrangers, qu'il guérissait ceux qui ne pratiquaient pas la Loi et ne partageaient pas sa religion ?  »
« N'est-ce pas que le remède dépend de la volonté, non de la nation, et que le bienfait divin se conquiert par les désirs, mais n'est pas accordé par droit de naissance ? Apprends à implorer ce que tu désires obtenir ; le fruit des bienfaits divins ne poursuit pas les gens indifférents[8]. »

Création simultanée du monde et du temps (Hexaméron)

« C'est au commencement du temps que Dieu a créé le Ciel et la Terre. Car le temps existe depuis qu'existe ce Monde, il n'existait pas avant le Monde »[9]

Exhortation

Eusèbe de Verceil, vers 283-371.

Dans une lettre adressée aux habitants de Verceil, dans le Piémont, vers 394, saint Ambroise évoque la figure d'Eusèbe de Verceil, évêque de Verceil de 345 à 371, qui subit en raison de sa foi l'exil et la violence, ce qui lui valut le titre de confesseur de la foi.

Servir Dieu en tous lieux

« Est-ce vous, les disciples du confesseur de la foi, vous, la descendance des saints Pères qui avaient approuvé saint Eusèbe comme évêque aussitôt qu'ils l'eurent vu ? Ils le firent sans l'avoir jamais connu auparavant et en oublièrent leurs propres concitoyens : pour être approuvé, il lui suffit d'être vu !
Ce n'est que mérite, si un si grand homme est devenu celui qu'élut toute l'Église ; ce n'est que mérite, si l'on croit qu'il a été élu par jugement divin, celui que tous avaient réclamé.
Il convient donc que nous suivions l'exemple de nos parents, surtout si vous êtes les disciples d'un saint confesseur de la foi : vous devez être meilleurs que vos pères, du fait qu'un meilleur maître vous a instruits.
L'ascèse du monastère et la discipline de l'Église ; le premier en Occident, Eusèbe, de sainte mémoire, a uni ces deux principes malgré leur différence, si bien que même en vivant dans la ville, il observait les règles des moines, tout en gouvernant l'Église par l'austérité du jeûne. Car la grâce du prêtre est grandement aidée s'il attache la jeunesse à la pratique de l'abstinence et à la stricte intégrité, et s'il détourne les habitants de la ville des mœurs et habitudes de la ville. »

 Ambroise de Milan. Ep. extra. coll. 14, 2 et 66, CSEL 82/83, p. 235-236. 270, trad. inédite de G. Bady.

La Lutte de Jacob avec l'Ange, Église Saint-Sulpice de Paris, Eugène Delacroix.

Ambroise magnifie, la geste de Jacob, que l'on retrouve dans le livre de la Genèse (Gn 32, 23-32).

Quelqu'un lutta avec lui

« C'est un grand bien que de connaître la tranquillité intérieure et d'être en accord avec soi-même. À l'extérieur, la paix est assurée par la vigilante prévoyance de l'empereur ou par le bras des soldats ; elle résulte de l'heureuse issue des guerres ou de quelque massacre parmi les barbares lorsque, dans un mouvement d'hostilité, ils tournent leurs armes les uns contre les autres. Cette paix-là ne dépend en rien de notre vertu, mais du cours des événements. Assurément, la gloire de cette paix-là revient à l'empereur ; mais c'est en nous que se trouve le fruit de cette paix, qui est dans l'esprit de chacun, que l'on garde dans ses dispositions intérieures. Il y a plus de fruit dans cette paix qui repousse les tentations de l'esprit du mal, que dans celle qui repousse les armées ennemies. Elle est plus élevée, la paix qui rejette les séductions des passions du corps et en tempère les désordres, que celle qui calme les attaques barbares, car il y a plus de mérite à tenir tête à l'ennemie enfermé en toi qu'à celui qui est au loin.

Et ainsi Jacob, qui avait purifié son cœur de toute inimitié et était animé de dispositions pacifiques, après s'être défait de tout ce qu'il possédait, demeura seul et lutta avec Dieu. Car quiconque dédaigne les choses de ce monde s'approche plus près de l'image et de la ressemblance de Dieu (Gn 1, 26). Que signifie, en effet, lutter avec Dieu, sinon soutenir le combat pour la vertu, se mesurer avec plus fort que soi et devenir un imitateur de Dieu meilleur que les autres ? »

 Ambroise de Milan. Jacob et la vie heureuse II ; 6, 29 - 7, 30, trad. G. Nauroy, Paris, Cerf, Sources chrétiennes 534, 2010, p. 447-449.

Hymnes ambrosiennes

De officiis ministrorum. Manuscrit écrit vers 900 à l'abbaye de Saint-Gall. Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall, Cod. Sang. 97, p. 51.

Ces quatre hymnes sont attribuées avec certitude à Ambroise de Milan[10]. L'authentification nous en est donnée à la fois par Ambroise lui-même, et par St Augustin[11]'[12].

Prier dans la nuit

« Au lever de la nuit,
Dieu créateur de toute chose,
Roi des cieux qui revêts
le jour de lumière éclatante,
la nuit des grâces du sommeil
pour que le repos nous détende,
rende nos membres au travail;
soulage nos cœurs fatigués,
dénoue nos chagrins anxieux,
le chant de notre hymne te rend grâce
pour ce jour déjà terminé,
te prie au lever de la nuit;
aide-nous à tenir nos vœux.

Que le fond des cœurs te célèbre,
que la voix qui chante t'acclame,
que te chérisse un chaste amour
et que l'âme sobre t'adore !
Puisse, lorsque la nuit profonde
de sa noirceur clora le jour,
la foi ignorer les ténèbres,
et la nuit resplendir de foi !
Ne laisse point l'âme dormir;
puisse la faute s'endormir !
la foi chaste et rafraîchissante
tempérer l'ardeur du sommeil ! »

 St Ambroise de Milan. Hymnes, IV, trad. M. Perrin, Paris, Cerf, 1992, p. 236-238.

Iconographie

Moulage en plâtre de la statue d'Ambroise de Milan, Adolfo Wildt, Université de Milan, Italie[13].

Ambroise de Milan est représenté vêtu en évêque, avec la crosse pastorale, et parfois un fouet avec lequel il aurait chassé hors d'Italie les ariens, considérés comme hérétiques. C'est par exemple le cas de l'œuvre du sculpteur italien Adolfo Wildt dont il existe un moulage en plâtre et un exemplaire en bronze, tous deux à Milan.

Il peut aussi être représenté à cheval, par exemple sur Saint Ambroise à cheval chasse les ariens d'Ambrogio Figino (œuvre de 1591).

Patron des apiculteurs, il est parfois représenté avec une ruche en paille tressée symbolisant la douceur de son éloquence[14].

Notes et références

  1. Catherine Virlouvet (dir.) et Claire Sotinel, Rome, la fin d'un empire : De Caracalla à Théodoric 212 apr. J.-C - fin du Ve siècle, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 687 p. (ISBN 978-2-7011-6497-7, présentation en ligne), chap. 9 (« L'illusion théodosienne (382-410) »), p. 433.
  2. d'après le martyrologe d'Usuard
  3. Les lettres XXIV à XXXVI sont adressées à Orontien
  4. Oratio de Obitu Theodosii, 395
  5. Les Verrières de Couvrechef – La – Folie (près de Caen).
  6. Traité sur l'Évangile de saint Luc VI, 94-99, trad. G. Tissot (Sources chrétiennes 45 bis), Cerf, Paris, 1971, p. 263-265
  7. Commentaire du psaume 36, 65-66 (CSEL 64, 123-125), trad. du Lectionnaire pour chaque jour de l'année, 3, Solesmes / Cerf, Paris, 2005, p. 333-334.
  8. Traité sur l’Évangile de saint Luc IV, 58, trad. G. Tissot, Sources Chrétiennes 45 bis, Cerf, Paris, 1971, p. 170.
  9. Thomas Arrighi, « Résoudre le mystère de l'avant », Les dossiers de science et univers, no 5, , p. 38
  10. Ambroise de Milan : Hymnes. Texte établi, traduit et annoté.
  11. Hagiographie - Hymnes ambrosiennes
  12. Les Ambrosiniens, Chœur d'hommes de la Maîtrise de Dijon.
  13. La statue en bronze tirés de ce moulage se trouve au mémorial de la Première Guerre mondiale, à côté de l'université catholique du Sacré Cœur à Milan
  14. Saint Ambroise de Milan Evêque et Docteur de l'Eglise (+ 397)

Bibliographie

Éditions et traductions

Divi Ambrosii Episcopi Mediolanensis Omnia Opera, 1527.
  • Des Devoirs, trad libre de droits, édition en ligne
  • Commentaire au Psaume 118, Éditions du Soleil Levant, NAMUR, 1963.
  • Richesse et pauvreté ou Naboth le pauvre, Migne, coll. "Les pères dans la foi", 1978.
  • La mort est un bien (De bono mortis – CPL 129 - PL 14, 567-596), trad. P. Cras, Éditions Migne, coll. "Pères dans la foi" 14, Paris, 1980.
  • Les Devoirs, trad. M. Testard, coll. "Des universités de France", 268, Éditions des Belles-Lettres, 1984.
  • Abraham, trad. C. Lavant, F. et J. C. Gaven, Éditions Migne, coll. "Pères dans la foi", 74, Paris, 1999.
  • Sur la mort de son frère, trad. Bonnot M. et Marianelli D., Éditions Migne, coll. "Pères dans la foi" 84, Paris, 2002.
  • Des sacrements. Des mystères. Explication du Symbole. (trad. du latin par Bernard Botte), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 25 bis), , 2e éd. (1re éd. 1961), 234 p. (ISBN 978-2-204-08465-9).
  • Traité sur l'Évangile de saint Luc (trad. du latin par Gabriel Tissot), vol. I, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 45), , 2e éd. (1re éd. 1951), 280 p. (ISBN 978-2-204-03878-2).
  • Traité sur l'Évangile de saint Luc (trad. du latin par Gabriel Tissot), vol. II, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 52), , 450 p. (ISBN 978-2-204-03878-2).
  • La pénitence (trad. du latin par Roger Gryson), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 179), , 296 p. (ISBN 978-2-204-03699-3).
  • Apologie de David (trad. du latin par Pierre Hadot et Marius Cordier), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 239), (réimpr. 2006), 224 p. (ISBN 978-2-204-01165-5).
  • Jacob et la Vie heureuse (trad. du latin par Gérard Nauroy), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 534), , 656 p. (ISBN 978-2-204-09348-4).
  • La fuite du siècle (trad. du latin par Camille Gerzaguet), Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 534), , 379 p. (ISBN 978-2-204-10464-7).
  • Jacques Fontaine (dir.), Ambroise de Milan : Hymnes. Texte établi, traduit et annoté, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Patrimoines - Christianisme », , 695 p.

Études

François de Cuvilliés l'Ancien, les 4 Pères de l'Église (Augustin, Grégoire, Ambroise et Jérôme), 1738, Dießen am Ammersee, District de Haute-Bavière.
  • Abbé Louis Baunard, Histoire de Saint-Ambroise, 1872. Cette seconde édition contient un chapitre supplémentaire : en effet, on a retrouvé le tombeau de Saint-Ambroise à Milan peu après la première édition de 1871.
  • Paulin de Milan, Vie d'Ambroise.
  • Ambroise de Milan et Jean-Louis Charlet (Traduction), Hymnes, Cerf, coll. « Patrimoines », , 695 p. (ISBN 978-2-204-04330-4)
  • H. Savon, Ambroise de Milan (340-397), Desclée, Paris, 1997.
  • Raymond Johanny, L'Eucharistie, Editions Beauchesne, 1997, (ISBN 978-2701000435)
  • Gérard Nauroy, Ambroise De Milan. Ecriture et Esthétique d'une Exégèse Pastorale, Éditeur : Peter Lang, 2003, (ISBN 978-3906770734)
  • Bernard Botté, Des sacrements des mystères : Explication du symbole, Cerf, 2007, (ISBN 978-2204084659)
  • Dominique Lhuillier-Martinetti (Auteur), Michel Humbert (Préface), L'individu dans la famille à Rome au IVe siècle : D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan, PU Rennes, 2008,
  • Patrick Boucheron et Stéphane Gioanni (dir., La mémoire d’Ambroise de Milan. Usages politiques d’un souvenir patristique (Ve-XVIIIe siècle), Paris-Rome, Publications de la Sorbonne-École française de Rome, coll. « Histoire ancienne et médiévale, 133 – Collection de l'Ecole française de Rome, 503 », 2015, 631 p., 631 p. (ISBN 978-2-85944-885-1).
  • Raymond Johanny, L'eucharistie, centre de l'histoire du salut chez Saint Ambroise de Milan, Beauchesne Éditeur ().
  • Hervé Savon, Ambroise de Milan (340-397), Desclée, Paris, 1997
  • Jean-Rémy Palanque, Saint Ambroise et l'Empire romain. Contribution à l'histoire des rapports de l'Eglise et de l'Etat à la fin du quatrième siècle, De Boccard, 1933
  • Aline Canellis et al., La correspondance d'Ambroise de Milan, Saint-Étienne, PU Saint-Etienne, coll. « Palerne », , 416 p. (ISBN 978-2-86272-584-0)
  • Marta Sordi (trad. de l'italien par Damien Bigini), Ambroise, Rome et Milan (364-395 ap. JC) : naissance de l’Empire romain-chrétien et fin du paganisme politique [« L’impero romano-cristiano al tempo di Ambrogio »], Neuilly-sur-Marne/93-La Plaine-Saint-Denis, Certamen, coll. « Lapillus » (no 1), , 93 p. (ISBN 978-2-9550225-2-8).
  • Patrick Boucheron, La Trace et l'aura : Vies posthumes d'Ambroise de Milan (ive – xvie siècle), Le Seuil, coll. « L'Univers historique », , 544 p. (ISBN 978-2-0213-1071-9)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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