Alfred Wilhelm Strohl

Alfred Wilhelm Strohl, connu aussi sous le nom d'Alfred Guillaume Strohl et Alfred Strohl-Fern, né le à Sainte-Marie-aux-Mines et mort le à Rome, est un mécène, écrivain, peintre, sculpteur et musicien amateur français naturalisé italien.

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Biographie

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Villa Strohl-Fern Studii di Pittura e Scultura.

Alfred Wilhelm Strohl, né le [1] à Sainte-Marie-aux-Mines de Jean Frederic Guillaume Strohl (1819-1866), son père, qui était un négociant, et de Madeleine Hausser (née en 1827), sa mère, seconde épouse de Jean Frederic Guillaume Strohl. Alfred Wilhelm Strohl avait aussi une sœur, Marie Emma Strohl, née le . Il meurt à Rome, le , dans sa demeure principale située dans la villa Strohl-Fern, au no 31 Via di Villa Ruffo.

Alfred Wilhelm Strohl, profondément pacifiste, quitte l'Alsace pour se réfugier en territoire français au début de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Après un séjour à Paris (1870) où il apprend la peinture avec son professeur Charles Gleyre, Alfred Wilhelm Strohl voyage en Europe et en Afrique avant de s'installer à Rome. Ayant reçu un héritage important à la suite du décès de son père en 1866, Alfred achète en 1879 une parcelle de terrain exceptionnelle (80 000 m2) accolée à la villa Borghèse, où il fait construire, selon ses plans, sa propriété privée ainsi qu'une centaine de studio d'artiste qu'il loue à des prix très modiques. Il décide à cette époque d'accoler « Fern » (qui signifie « loin » en allemand) à son nom de famille pour signifie qu'il est loin de sa patrie et sa signature sera désormais « Alfred Strohl-Fern ». Son blason représente un serpent et un éclair avec la mention « Éclair ne broye ». Il nomme sa résidence villa Strohl Fern qu'il lèguera à sa mort à l'État français comme signe d'affection pour sa patrie. La tombe d’Alfred se trouve dans le cimetière non catholique de Rome, à côté de la Pyramide de Cestius.

Villa Strohl-Fern

La villa Strohl-Fern fut créé par Alfred Wilhelm Strohl, plus connu en Italie sous le nom d'Alfred Strohl-Fern.

Il achète, en 1879, à Rome, un terrain de 80 000 m2 accolée à la villa Borghèse, où il fait construire, selon ses plans, sa propriété privée ainsi qu'une centaine de studio d'artiste qu'il loue à des prix très modiques. Cet endroit est connu aujourd'hui sous le nom de La villa Strohl-Fern. (Villa signifiant « jardin » en Italien) et est le siège du lycée français Chateaubriand depuis 1957, qui continue encore aujourd'hui d'y enseigner à des classes allant de la maternelle à la terminale[2].

Atelier du peintre italien Francesco Trombadori 

L’atelier du peintre Francesco Trombadori (it) (Syracuse, 1886-Rome, 1961), figure de proue de l’École romaine, se trouve à Rome, à l’intérieur du parc monumental historique de la villa Strohl-Fern, au centre du Parc des musées. Véritable centre artistique pendant plus de quatre-vingts ans, la villa accueillit de nombreux hôtes, parmi lesquels Rainer Maria Rilke, Arturo Martini et Carlo Levi. L’atelier no 12 est le dernier des ateliers-habitations ; il est demeuré intact dans sa structure XIXe siècle avec sa mezzanine, son escalier en bois et son immense verrière. Il a été déclaré d’importance particulière et placé sous la tutelle du ministère des Biens culturels et environnementaux en 1985. Y sont conservés du mobilier d’époque, des œuvres d’art, les archives et la bibliothèque du peintre. Gardé par la fille du peintre, Donatella, qui préside l’Association des amis de villa Strohl-Fern, fondée par Antonello Trombadori (it), député italien, poète, journaliste et patriote pour la protection et la sauvegarde du parc en 1984, cet atelier est le lieu de visites privées et publiques, sur rendez-vous uniquement[3].

Publications

  • Au-dessus de la guerre : Journal d'un prisonnier de l'avalanche - Conte de Noël aux enfants de France et d'Allemagne, .
  • La terrine et le saxhorn, .
  • Le Crâne allemand : Conférence du baron Conrad von Hochdroben, .
  • La revanche de George Dandin : Comédie fantaisiste en deux actes, .
  • Les bains de la mer : Comédie en trois actes, .
  • Poésies légères. Satires-Apologues. Poésies patriotiques. Poésies philosophiques, .
  • Université de la Société des Nations : L'internationalisation du Rhin, .

Notes et références

  1. « total », sur Heredis Online (consulté le ).
  2. « Lycée Chateaubriand - Rome », sur www.lycee-chateaubriand.eu (consulté le ).
  3. « L’atelier du peintre Francesco Trombadori - Turismo Roma », sur www.turismoroma.it (consulté le ).

Bibliographie

Liens externes

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