Alexis Chalbos

Biographie

Il est le fils de Joseph Chalbos (1695-1739), avocat en parlement, notaire et juge de Cubières, et de Magdeleine de Mazel de Fayet (†1739). Il entre en service le , comme simple soldat au régiment de Normandie, puis il est congédié par grâce le .

Volontaire au régiment du Roi cavalerie le , il fait les campagnes d'Allemagne de 1757 à 1762. Fourrier en 1762, maréchal des logis le , porte-étendard le , avec rang de lieutenant le , il passe lieutenant d'une compagnie le , puis lieutenant en second à la formation le . Il est nommé premier lieutenant le , et le , il passe dans le régiment de cavalerie des Trois-Evêchés. Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et le il passe dans le régiment des chasseurs de Guyenne[3]. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il est affecté au 8e régiment de cavalerie[4] en .

Le , il est nommé adjudant-général lieutenant-colonel du camp sous Paris, et le , il passe chef de brigade à l'armée de Vendée. Le , il est employé à l'armée des côtes de La Rochelle, et il est promu général de brigade le . Vainqueur de d'Elbée à Fontenay-le-Comte le , il en est chassé par ce même Elbée le suivant. Le , il est élevé au grade de général de division[2] et commandant de l'armée de Fontenay. Commandant la division de gauche à l'armée des côtes de La Rochelle, après le départ de Biron du 16 au , il rejoint l'armée de l'Ouest le , où il est vainqueur de Lescure à Châtillon le . Il commande par intérim sous le général Léchelle la division des côtes de La Rochelle, du 9 au , et le 17 il sert à Cholet, commande une division sous Léchelle du 17 au , puis commande en chef l'armée de l'Ouest à la place de Léchelle le .

Le , il prend un congé et le , il est employé à l'armée du Rhin, en qualité de commandant de la division du Haut-Rhin. Non compris dans la réorganisation des états-majors du , il est employé à l'armée des côtes de Brest le . Commandant de la division des Sables-d'Olonne (6e division militaire) en , il prend le commandement de la 4e division de l'armée de l'Ouest le . Il est admis à la retraite le .

Il est remis en activité le , et le , il est nommé commandant temporaire de la place de Metz. Commandant la 25e division militaire le , il est remis à la retraite le . Le , il reprend du service comme commandant d'armes de la place de Mayence, et il meurt en activité le .

Sources

Références

  1. Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1792-1814., (lire en ligne), p. 213
  2. PERSONNEL DES ARMÉES, CONSULAT AF/III/196 ET 197, Archives nationales (lire en ligne), p. 25
  3. Antoine-Vincent Arnault : Biographie nouvelle des contemporains (1787-1820), T4, Errata, 1827, Paris
  4. Six 1934, p. 214
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