Alexandrine Zola

Un certain mystère entoure la jeunesse d'Alexandrine Meley (connue aussi comme Gabrielle Meley : en effet, avant ses vingt ans, Alexandrine changea son nom en Gabrielle, pour revenir au nom d'Alexandrine, après son mariage le 31 mai 1870 à Paris avec Émile Zola), qui inspira vraisemblablement à l'écrivain les traits et surtout l'histoire de plusieurs personnages. On sait en effet qu'Alexandrine Zola fut lingère, et eut avant de rencontrer son époux un enfant naturel qu'elle abandonna faute de moyens financiers. Elle tenta plus tard avec Émile Zola de retrouver sa trace, mais la fillette était entre-temps décédée (le couple n'eut pas d'enfant). Elle fut aussi modèle pour Édouard Manet, et figure notamment à l'arrière-plan du Déjeuner sur l'herbe.

En 1878, Zola acheta leur maison de Médan dans les Yvelines (la cage à lapin, comme il l'appelait lui-même).

Autre fait notable, après la mort de Zola en 1902, Alexandrine fit reconnaître les deux enfants naturels qu'il avait eus avec Jeanne Rozerot, son ancienne lingère, alors même qu'il était marié à Alexandrine[2].

Alexandrine Zola est décédée le 26 avril 1925 à Paris, dans son domicile du 62 rue de Rome, à l'âge de quatre-vingt six ans. Elle est inhumée au cimetière de Montmartre (19^e division)[3].

• Madame Zola, Grasset, de Évelyne Bloch-Dano, 1997 (ISBN 2-246-52141-6). Grand Prix des lectrices du magazine ELLE
• Chez les Zola. Le roman d'une maison, de Évelyne Bloch-Dano, Payot, 2006 (ISBN 2-228-90077-X)
• Les Zola, Dargaud, de Méliane Marcaggi et Alice Chemana, 2019

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