Aleth Félix-Tchicaya

Aleth Félix-Tchicaya, originaire de la république du Congo, est consultante en développement caritatif et écrivaine.

Origines

Yvonne Félix-Tchicaya à Lomé au Togo en 1975

Née en 1955 à Brazzaville[1],[2], Aleth Félix-Tchicaya partage son patronyme avec l'un des pères de l'indépendance de la république du Congo. En effet, sa mère Yvonne Félix-Tchicaya, ancienne première conseillère auprès du Ministre des affaires sociales de la République populaire du Congo en 1975, est la fille de Jean Félix-Tchicaya, le premier parlementaire congolais à l'Assemblée constituante française de 1945. Son oncle n'est autre que le poête Gérald Félix-Tchicaya, dont le nom de plume est Tchicaya U Tam'si[3].

Formation

Aleth Felix-Tchicaya part à l'âge de dix ans pour la France, afin d’y suivre sa scolarité jusqu’au secondaire. Elle entame alors des études supérieures en sciences politiques et en relations internationales à l'Université libre de Bruxelles. Elle se spécialise dans la coopération et le développement et est naturalisée belge[4].

Activités

En 1982, après ses études, elle travaille au ministère congolais de la coopération et du développement, puis est nommée attachée diplomatique et chef de mission pour le président de la république[4]. Ce retour au bercail est difficile. Avec cette fonction, elle ne voit que des sans-abris et des personnes dans le besoin.

Elle tente d’entreprendre dans le domaine du commerce tout en restant consultante à la présidence. Elle poursuit cette expérience au Sénégal. Chargée de mission pour le cabinet d’État du Congo Brazzaville, elle s’installe en Belgique, et partage son temps entre Bruxelles et son pays d'origine[4].

Humanitaire

En 2007, après avoir lutté pendant deux ans contre le cancer du sein, elle fonde l'association internationale à but non lucratif " Les Enfants d'Aleth " (L.E.A.), afin d'apporter son aide aux sans-abris et à la population dans le besoin.

Le Congo n'ayant pas de culture associative, selon ses dires[5], elle décide de s'installer à New-York, aux États-Unis. En mars 2011, L.E.A. ouvre un bureau à New York : "Les Enfants d'Aleth - USA Inc" qui vise à aider les sans-abris et les personnes démunies[6].

Écriture

Aleth Félix-Tchicaya parle de ses expériences de vie dans ses livres[6]. En 2003, dans son premier récit publié Lumière de femme, l'auteure décrit la vie de Nour, qui présente beaucoup de similitudes avec Aleth. Ainsi, elle narre les difficultés de son héroïne à trouver sa place. Entre exil et bercail, entre tradition et progrès, entre amour et remords, Nour est en quête d'identité[7],[8].

En 2010, avec Les mamelons de Jaman, l'auteure relate son combat plus intérieur que physique, pour vaincre son cancer du sein. La maladie est une motivation pour comprendre et décoder un message. C'est le témoignage d'une femme qui a su vaincre cette tumeur cancéreuse avec courage et pugnacité, en s'accrochant à la moindre lueur d'espoir, à la nature, à la signification des chiffres, à tout ce qui l'ntoure.

Un troisième livre est en cours de rédaction pour compléter et clôturer la trilogie.

Publications

  • Lumière de femme, Paris : Hatier, col. Monde Noir, 2003. (112p.). (ISBN 2-7473-0345-4). Nouvelle.
  • Les mamelons de Jaman Nantes: Editions Amalthée, 2010. (74p.). (ISBN 978-2-310-00596-8). Autobiographie.

Distinctions

En 1987, elle est élevée au grade de chevalier de l'Ordre du Mérite congolais[6].

En 2016, Aleth Félix-Tchicaya est mise à l'honneur en étant intronisée pour l'année 2015-2016 comme la femme VIP de l'année dans le cercle de la National Association of Professional Women (NAPW). Cette prestigieuse distinction lui est décernée pour son rôle de leader au sein de son organisation à but non lucratif[6]. NAPW offre aux femmes cadres, professionnelles et entrepreneures qui réussissent, un forum de réseautage exclusif et très poussé, dans lequel elles peuvent s'inspirer, se connecter et se réaliser.

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Aleth Felix-Tchicaya (auteur de Lumière de femme) », sur Babelio (consulté le )
    2. « Aleth Felix Tchicaya », sur Expertalia (consulté le )
    3. Jecmaus, « (Congo-Brazzaville) Contre l'usurpation : Lettre ouverte d'Yvonne Félix-Tchicaya », sur Club de Mediapart, (consulté le )
    4. « Personnes », sur Africultures (consulté le )
    5. Véran Carrhol Yanga, « lasemaineafricaine - Aleth Félix-Tchicaya, présidente de l’association Les Enfants d’Aleth (L.e.a) : «Le Congo n’a pas une culture associative» », sur www.lasemaineafricaine.net (consulté le )
    6. « NAPW Inducts Aleth Felix-Tchicaya, Founder / President, Les Enfants D'Aleth, USA, Inc., Into its VIP Professional Woman of the Year Circle », sur PRWeb, (consulté le )
    7. Sabine Girbeau, « Trouver sa Lumière de femme », sur Afrik.com, (consulté le )
    8. « Aleth Felix-Tchicaya », sur aflit.arts.uwa.edu.au (consulté le )

    Liens externes

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